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Livre

La librairie Saint-Charles

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L'art du salon du livre

Depuis qu’elle n’est plus la chapelle du Grand séminaire, la salle Saint-Charles a rempli beaucoup de rôles : salle des fêtes de lycée, débarras, théâtre, salle de concert, galerie d’exposition. Son dernier avatar : salon du livre. Pendant deux jours, pour « Rencontres avec les livres », organisée par l’Association pour la sauvegarde de la chapelle, en collaboration avec la Libraire du Centre, l’espace a été réparti en rayons : enfants, histoire, éditeurs, auteurs, animations, expositions… Le « Troc des livres » dans la cour proposait aux visiteurs munis d’un livre de l’échanger gratuitement. Monique Judas, présidente de l’association, a remarqué que des jeunes venus aider, et que n’intéressait guère la littérature, sont tout de même repartis avec des volumes sous le bras.

[im_quotes class=”blockquote” align=”left” width=”100″]le roman historique, ce genre qui regarde le passé avec les yeux du présent[/im_quotes]

    Les éditeurs locaux – dont le Vase communicant, soit dit en passant – occupaient une place centrale. Mais la preuve du rayonnement de ce premier salon était la présence de nombreux auteurs, chacun installé derrière l’éventail de ses ouvrages.
    Parmi eux, trois écrivains venus de loin et liés à travers leur écriture. Jean-Michel Thibaux, qui est né et vit à Toulon, mais dont les ancêtres étaient de Chacrise dans la vallée de la Crise, a publié une cinquantaine de romans historiques. Son dernier livre, « Le rappel du tambour », se situe à Fismes et le long du Chemin des Dames pendant la Grande guerre.
    Son plus gros succès, « Le secret de l’abbé Saunière », raconte, sous forme de roman, l’histoire de ce curé dont la soudaine richesse a toujours suscité une multitude de suppositions. Une suite, « L’héritière de l’abbé Saunière », a été coécrite avec un auteur savoyard, Martine Alix Coppier. Comment ont-ils fait ? « Plus au moins on écrivait un chapitre, l’un puis l’autre » explique-t-elle.

    Autre auteur du Midi, Daniel Gonzalès revient aussi à la guerre dans « Le chemin des amandiers », vue du point de vue de deux jeunes femmes dont les amoureux partent pour le front, confiants que cela ne prendra pas longtemps. « Je suis venu à l’écriture parce que Jean-Michel Thibaux était mon auteur préféré. Il m’a encouragé à écrire. »
    Ils écrivent donc tous les trois des romans historiques, ce genre qui regarde le passé avec les yeux du présent.

    Ce salon deviendra-t-il annuel ? L’engagement des participants montre un enthousiasme apte à assurer sa pérennité. Les bénéfices serviront à la restauration de la chapelle Saint-Charles.

denis.mahaffey@levase.fr

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