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Musique

Y’a d’la joie… à la CMD

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L'art d'aimer la musique

Les événements des « Concerts de poche » prennent toujours des allures de réunion joyeuse. Des musiciens sur le plateau aux familles dans la salle, beaucoup ont été impliqués dans toute une série de préliminaires, et l’engagement est fort, le plaisir de se produire intense.

Le concert de la percussionniste Vassilena Serafimova, du quatuor Hermès et du pianiste Jonathan Fournel a été précédé d’une série d’ateliers dans les écoles, collèges, lycées, centres sociaux et ailleurs, animés par des percussionnistes et comédiens, et même par Anthony Konda, violoncelliste du quatuor. Un « chœur des quartiers » travaillait depuis novembre sous la direction de Karine Tassan.

Ces chanteurs ont commencé par rendre un petit hommage au type de musique qui allait prédominer, avec un numéro de « percussion physique » dans lequel chacun produisait des bruits en tapotant sur son corps. Une version chantée du thème de la symphonie du Nouveau monde de Dvorak, ce vieux tube classique, a marché et ému, grâce aux voix et à l’engagement des choristes.

Vassilena Serafimova derrière le marimba

Vassilena Serafimova derrière le marimba

Vassilena Serafimova avait montré en 2013 comment faire un spectacle avec seulement les percussions. Cette fois elle était accompagnée, mais a joué quand même en solo deux œuvres, une composition pour batterie de Patrick Zimmerli, et une autre pour le marimba, xylophone démesuré de l’Amérique du sud, de Pierre-Alain Braye-Weppe, qui en plus présentait le programme. « Mon intention en composant ? Faire plaisir à Vassilena. »

Transcriptions de Jean Cras avec le quatuor Hermès et de Dvorak avec le quatuor et le piano, une Ballade de Chopin en piano solo, et un quatuor de Debussy : chaque auditeur pouvait trouver dans ce programme hétéroclite de quoi éprouver du plaisir.

Il y avait la beauté du jeu du quatuor. Le 3e mouvement du quatuor de Debussy a confirmé la profondeur de leur travail d’ensemble. Le mouvement commence sur l’alto, puis le thème passe de l’un à l’autre, une démarche qui exige une parfaite entente, un parfait équilibre, que ces jeunes musiciens possèdent.

Le programme terminé, « Pétrouchka » de Stravinski en bis a mis un point final vigoureux à un concert bâti sur la joie de faire et d’écouter la musique.

denis.mahaffey@levase.fr

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