Un cercueil de transport a été réalisé en contreplaqué, recouvert d’un film spécial.
L’opération la plus délicate : le glissement du corps sur le cercueil de transport par sept personnes. Après de très gros efforts, le corps a trouvé sa place, les experts l’ont examiné de plus près et ont prélevé d’infimes parties en vue d’une étude ADN. »
« Une fois le corps emballé dans le film thermo-collé, le cercueil est recouvert d’un contreplaqué et doit être rouvert à la sortie de la fosse pour être stabilisé par irradiation grâce à l’intervention d’ingénieurs en physique nucléaire, en vue du voyage jusqu’à Grenoble.
Le cercueil est sanglé puis hissé à l’horizontal, et depuis le 3 mai 1206 soit 814 ans, Albéric est sorti de sa tombe. »
Phase 2
La Drac Hauts-de-France annonce que la phase 2 de l’opération sera consacrée à la fouille, à l’étude et à la restauration de cet ensemble afin d’identifier précisément cet individu et les rituels funéraires qui caractérisent cette inhumation : « Une analyse ADN et une datation par mesure de radiocarbone seront réalisées. Une étude de l’histoire d’Albéric de Braine et de sa famille, très présente dans le Soissonnais aux XIIe et XIIIe siècles, sera également engagée aux Archives nationales de France. Une grande exposition, du type “de la fouille au musée”, est dès à présent envisagée. Pour le financement de cette importante phase 2, il sera fait appel au mécénat. »
L’association Abbaye Royale Saint-Médard de Soissons, qui a en charge aux côtés de la Ville de Soissons, la sauvegarde et la valorisation du site, sera également associée à cette opération.