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La Ferté-Milon revit au temps médiéval

10 000 spectateurs à la fête médiévale de 2015, environ autant à celle de 2017. Le cru 2019 les 29 et 30 juin, fort de ses nouveautés, est à nouveau promis à un beau succès. Cette manifestation bisannuelle autour du château de Louis d’ Orléans est déjà en passe de devenir un classique, tant les deux premières éditions ont plu au public, enchanté par ce grand bond dans le passé.

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Son organisation est assurée par Murs, Remparts et Patrimoine Milonais (MRPM), association créée en 2015 et qui a pour volonté de mettre en valeur La Ferté-Milon par ce qu’elle a de plus ancien : son patrimoine, en particulier en le rénovant quand l’outrage des ans se fait sentir.

Rapidement après la création de MRPM, ses membres se sont demandé : « Pour mettre encore plus en relief notre patrimoine, pourquoi pas un petit Provins ? Pourquoi pas un petit Coucy-le-Château ? » (NDLR : communes qui ont leur fête médiévale). L’idée avait déjà germé dans la commune il y a bien longtemps puisque, dès 1967, le directeur de l’entreprise La Hotte aux Jouets avait donné l’impulsion pour créer une fête médiévale, et une deuxième édition avait eu lieu au début des années 70. Certains Milonais se souviennent de ces fêtes pleines d’enthousiasme et de candeur.

Puis, plus proche de nous, Claudine Georges, qui fut l’une des premières commerçantes à participer au marché campagnard mensuel de la commune, a encouragé MRPM à créer une fête médiévale étant donné que le cadre de la ville s’y prêtait tellement. Forte de ses nombreux contacts dans le monde des médiévistes, elle-même passionnée par cette période de l’histoire et fabricante des élixirs médiévaux L’Échoppe de Dame Claudine (des vins additionnés d’herbes, pour la conservation, tel l’hypocras, et qui ont de par cette association d’alcool et de plantes des vertus médicinales), elle a été un moteur essentiel pour les aider à démarrer et élaborer le squelette du projet. Un autre acteur indispensable a été et est encore David Fleury, l’organisateur de la partie campement, qui sélectionne les participants en prenant comme critère essentiel l’authenticité.

Parmi les autres soutiens de l’événement, les Picmards (la compagnie d’arc locale) participeront à nouveau et la MJC aidera activement, en mettant à disposition des locaux et du matériel. D’ailleurs, une collaboration inédite unira, le temps de l’inauguration de la fête (samedi 29 juin à 14h), le professeur de violon de la MJC et l’école de musique de Villers-Cotterêts : une trentaine d’élèves (enfants et adultes) et deux de leurs professeurs (violon et flûte) se produiront dans la douve du château.

« Ce que nous recherchons, argumente Caroline Mas, la trésorière de MRPM, c’est que La Ferté-Milon devienne un incontournable, une ville dans laquelle on s’arrête pour visiter, consommer et, pourquoi pas, s’installer. Le tourisme est un outil majeur pour aider au développement de notre ville. De plus, le temps d’un week-end, les Milonais peuvent faire un voyage dans le temps et vivre une parenthèse dans leur quotidien. Au vu de tous les éléments nouveaux de cette édition 2019, tout est réuni pour que ce soit une réussite ! »

Des costumes pour les Milonais

Pour contribuer au succès public d’une telle manifestation, l’importance des costumes est primordiale. Afin de faciliter la tâche aux Milonais qui ne savent pas concevoir un déguisement mais veulent jouer le jeu le jour J, une loueuse professionnelle, Angélique le Rigoleur, viendra proposer le samedi 15 juin de 15h à 20h au 31 rue de la Chaussée, un large choix de costumes médiévaux pour petits et grands.

Fête médiévale de La Ferté-Milon samedi 29 et dimanche 30 juin

Au programme

• Certains spectacles auront lieu deux fois (et le samedi et le dimanche), pour ne pas pénaliser ceux qui ne pourront pas venir les deux jours : le spectacle de fauconnerie, les combats médiévaux d’hommes en armes, la démonstration de dressage de poney.
• Spectaculaire nouveauté : un spectacle son et lumière, créé spécialement pour l’occasion, aura pour trame l’histoire (un peu romancée) de La Ferté-Milon.
• Le dimanche matin, une autre nouveauté de cette édition 2019 mettra en valeur Jeanne d’Arc et, plus précisément, son passage dans La Ferté-Milon même le 10 août 1429 : un grand défilé populaire aura lieu du nord de la ville vers l’église Notre-Dame.
Toujours sur ce thème, une conférence, « Les chemins de Jeanne d’Arc », donnée par un guide-conférencier agréé à l’église Notre-Dame (où la sainte s’est probablement arrêtée), servira de clôture à ce week-end festif.
• Tout au long des deux jours : campement et ateliers pédagogiques des médiévistes, fauconniers, danses médiévales, marché artisanal d’inspiration moyenâgeuse, chant et exposition des écoliers.

 

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Quand les musiques actuelles débarquent à la campagne

Trois amis ont créé Troc’son Productions. Ils sont bien décidés à propager la musique festive et actuelle en milieu rural, à commencer par les concerts du P’tit Troc’son organisé le 1er avril à Braine.

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Le 1er P’tit Troc’son est organisé le 1er avril à Braine : 4 concerts dont Eko (© Franck Alleron - Vers Solidaires 2018).

Les événements musicaux, familiaux, multiculturels et accessibles au plus grand nombre en terme de prix d’entrée ne sont pas si courants sur le territoire. Il y a bien le festival Berzyk pour le Soissonnais ou Woodrock dans le Laonnois, et si on se concentre sur le Val de l’Aisne, ils sont trop rares voire inexistants. C’est dans cet esprit que trois amis ont monté leur association : Troc’son Productions. L’idée, Renaud Douy, Yohann Baston et Marie-Liesse Kneppert l’avaient déjà en tête depuis longtemps. Ils ont créé l’asso en 2021, ils ont laissé passer les épisodes de la crise sanitaire, puis ils ont décidé de se lancer l’été dernier. Leur motivation : « Organiser des événements musicaux qui mettent en avant les musiques actuelles et plus encore en milieu rural, explique Renaud, le désormais président de Troc’son Productions. Nous voulons démontrer qu’il n’y a pas que dans les villes qu’il se passe des choses. Les gens pourraient justement venir le constater sur notre territoire rural, en l’occurrence celui de la communauté de communes du Val de l’Aisne. L’intérêt est aussi d’y amener des projets qui réunissent le milieu associatif, les collectivités et les producteurs locaux. » 

Yohann, Marie-Liesse et Renaud : les fondateurs de Troc’son Productions.

Forte de ces convictions, l’association propose alors un événement principal, un rendez-vous estival qu’elle veut instituer tous les quatrièmes week-ends de juillet. Ce festival de musiques actuelles se nommera La Guinguette Troc’son, il se déroulera cette année le 22 juillet aux abords du château de Ciry-Salsogne. Comme son nom le laisse à penser, l’ambiance sera à la fête populaire sur un grand espace en herbe avec mât central, ballots de paille et guirlandes lumineuses. 

Mais avant cela, Marie-Liesse, Yohann et Renaud mettent sur pied une première soirée de concerts appelée Le P’tit Troc’son : samedi 1er avril à partir de 19h, au foyer rural de Braine. « Cette première manifestation imprimera la couleur des événements que l’on veut organiser : de la musique festive mais de qualité, avec un tarif d’entrée libre pour que la culture soit ouverte à tous dans les campagnes, souligne Renaud. La soirée en amènera d’autres dans l’année, à chaque saison par exemple. Celle-ci est réalisée en partenariat avec le foyer rural de Braine car il faut savoir que cette petite ville d’un peu plus de 2 000 habitants possède une très belle scène et une très belle salle de 300 personnes. » 

Au programme du P’tit Troc’son : Eko (rock fusion – Soissons, Chauny, Saint-Quentin), A kind of (blues rock – Soissons), Dolmen (stoner rock  – Acy, Braine, Billy-sur-Aisne) et OPA (orchestre punk de l’Aisne – Laon). 

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« Un meurtre à Soissons » : Sing Sing mène l’enquête

Le groupe vocal Sing Sing et sa directrice Nathalie Doyhamboure tournent un film dans la cité du Vase. « Un meurtre à Soissons » sera projeté au cinéma le 25 juin et le 2 juillet.

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Le groupe vocal Sing Sing tourne son film. Ici une scène dans la crypte Saint-Médard.

Un corps a été retrouvé dans un grand vase devant Saint-Jean-des-Vignes… Que chacun se rassure, ceci n’est pas le dernier fait divers sanglant survenu à Soissons, il s’agit du départ de l’intrigue du film tourné par le groupe Sing Sing. Simplement et justement intitulé « Un meurtre à Soissons », il est le dernier projet mené par la troupe vocale. Habituellement exercé à la scène et même aux clips que Sing Sing met en boîte tous les ans, le groupe est passé cette fois au tournage d’un plus long métrage. L’idée est sortie de l’imagination même de sa chef d’orchestre, Nathalie Doyhamboure : « J’avais envie de faire un film sous la forme d’un moyen-métrage depuis des années, explique-t-elle. Le déclic a eu lieu après avoir vu avec mon ami Florence Corcy le film « Mort sur le Nil » de Kenneth Branagh, car nous sommes toutes les deux fans du personnage Hercule Poirot et de ses enquêtes. On a pensé à retranscrire une enquête à Soissons en y intégrant ses légendes et son histoire. Nous avons alors contacté Marie-Laure Fastrez qui a l’habitude d’écrire des sketchs pour les spectacles de Sing Sing. Une semaine plus tard, elle nous livrait le scénario de 30 pages, puis Florence et moi avons écrit les dialogues. »

Sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Médard, l’équipe d’AFAM Prod tourne une scène où le gardien de la crypte, alias Serge Berger, accueille les deux enquêtrices, Sabrina Dos Santos et Christelle Proth-Dautriche.

La trame était lancée, fallait-il en trouver les acteurs. Nathalie n’est pas allée chercher loin, son idée était de toute façon d’intégrer la trentaine d’adhérents du groupe. Mais comme chez les pros, un casting et des auditions ont permis de distribuer les rôles. « Tout le monde joue, souligne-t-elle, c’est un film participatif, il y a même une centaine de figurants au total. » Et toujours comme des pros, la chef d’orchestre a fait appel à la jeune société de production soissonnaise, AFAM Prod, pour la réalisation et le montage. L’équipe composée, le tournage pouvait être lancé. Il a débuté en septembre et se terminera en avril après les 28 scènes du script. L’intrigue commençant à la mort d’un professeur de maths du lycée Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement a alors ouvert ses portes à toute l’équipe et s’est mué en plateau de tournage. D’autres lieux ont servi de décors au film, comme les pompes funèbres Patrick Moitié, la Bourse aux Grains, le cinéma Clovis ou la rédaction du journal l’Union.

L’équipe au complet pour ce jour de tournage dans la crypte Saint-Médard, avec Nathalie Doyhamboure, directrice de Sing Sing, Fabio à la caméra, Amine au son et Antoine à la lumière et au clap.

Mais le rôle principal ne serait-il pas la ville de Soissons elle-même ? « C’est l’élément central de l’histoire, répond Nathalie. Le film sera diffusé après le spectacle de fin d’année de Sing Sing et il a été écrit en lien avec le thème général, à savoir une balade touristique en Soissonnais. » A défaut de guide touristique, le spectateur sera donc emmené dans les lieux emblématiques de la cité du Vase, dans les pas de la commissaire et de l’inspectrice qui mènent l’enquête et déchiffrent les légendes de la ville. Dernier théâtre de tournage en date : la crypte de l’abbaye Saint-Médard où l’histoire de France a tout simplement débuté. « Avec les décors que nous offre Soissons, on a juste à poser notre caméra et nos lumières », confie la directrice de Sing Sing.

Première projection du film « Un meurtre à Soissons » (durée 1h) : dimanche 25 juin à 14h, au cinéma Clovis de Soissons, une semaine après le spectacle du groupe Sing Sing, samedi 17 juin à 20h, salle Prestige à Cuffies. Deuxième projection du film : dimanche 2 juillet à 14h, au cinéma Clovis.

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Retraites : la rue donne de la voix

1 500 à 2 000 manifestants ont défilé dans le centre-ville le 7 février. Soissons était à cette occasion le rassemblement départemental et intersyndical contre la réforme des retraites après les deux précédents rendez-vous de Saint-Quentin et Laon.

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Après le rassemblement de 3000 personnes le 31 janvier, près de 2000 manifestants ont défilé le 7 février dans le centre-ville de Soissons.

Ce rassemblement départemental n’aura cependant pas concentré autant d’opposants au projet du gouvernement que la semaine précédente, mardi 31 janvier, quand 3 000 personnes avaient rallié le rond-point de l’Archer. Pour autant, le rejet de la réforme s’est bien fait entendre dans les rues de Soissons, de la sous-préfecture à l’hôtel de ville en passant par la place de la République. Le cortège s’est même distingué par son ambiance colorée, condensée et revendicatrice à coups de slogans percutants.

Les chants font aussi partie de l’atmosphère des manifestations. Composée par certains syndicats, ici la FSU, on a pour exemple entendu sur l’air de « La chanson de Prévert » de Serge Gainsbourg : « Oh je voudrais tant que tu te souviennes, Cette retraite était la tienne, Avant 62 ans je crois, C’était jusqu’en 2023 (…) ». Ou encore du Georges Brassens sur l’air de « Putain de toi » : « Toi et tes potes tes banquiers tes ministres, Vous avez décrété qu’on était trop gâté, Tout est bon la planète, l’illusion de la dette, Vous mentez pour mieux nous déplumer. » Et sur Lily de Pierre Perret ça donne : « Dans le système conçu pour financer, Congés payés, sécu et puis retraite, Il faudrait que le CAC 40, Plutôt que d’assurer sa rente, Assume tout ce qu’il doit régler/On l’attendait notre retraite Manu, T’en as diminué la durée, vendu, Après l’travail c’est le cimetière, Tu crois qu’on va se laisser faire, Maquereaux, le peuple est dans la rue. »

D’accord ou non avec la réforme des retraites, elle encourage dans tous les cas l’esprit de créativité. Celui-ci a de nouveau été sollicité avec une autre journée de mobilisation programmée à ce jour le 16 février, suivie par une autre manifestation de l’intersyndicale annoncée le 7 mars.

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