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Le coup de gueule des infirmières contre le non-respect du confinement

Les infirmières, en première ligne du combat contre le coronavirus, témoignent des difficultés d’exercer leur métier en cette période inédite de confinement et de ses mesures sanitaires. Elles veulent également exprimer leur colère autant que leur inquiétude en observant le non-respect du confinement d’une partie de la population.

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Des membres du collectif d'infirmiers soissonnais « la brigade blanche » sur leur page facebook.

Anne, infirmière libérale, membre de la brigade blanche : « En tant qu’infirmière libérale et au nom de bon nombre de soignants soignantes de toutes les structures, je suis indignée de voir autant de monde dans les rues, des piétons à plusieurs, en groupe, des voitures avec plusieurs occupants. Ce samedi est le témoignage du manque de civisme de nos concitoyens à Soissons.

Nous nous battons pour obtenir du matériel de partout. Des dons de partout pour du matériel nécessaire pour nous protéger et être protégés. Et à côté de ça, la triste réalité du non-respect du confinement. J’ai tourné dans Soissons depuis 6h30 pour soigner. Je n’ai aperçu aucun contrôle. »

Chrystelle, infirmière libérale, membre de la brigade blanche : « J’aimerais parler d’une journée type pour nous, les infirmières libérales. Déjà, avant même de commencer notre journée, nous avons les mains gercées par les procédures qui nécessitent un nettoyage permanent et efficace avant et après chaque soin. Notre visage est également abîmé par les masques que nous portons à longueur de journée et qui ne sont vraiment pas agréables à supporter. De plus, chaque jour nous devons porter notre tenue hospitalière par-dessus nos vêtements de ville, nettoyer nos voitures, laver tous nos vêtements, nous laver le corps et les cheveux plus qu’habituellement pour réduire le risque d’infection pour nous, nos patients, mais également nos familles.

Mais au final, ce n’est pas ce qui est le plus difficile. En réalité, ce qui est vraiment désagréable est de croiser, chaque matin, des promeneurs de chien ou des personnes qui sortent seulement pour chercher une baguette de pain alors que nous, tout ce que nous désirons, c’est de pouvoir être chez nous avec notre famille, et de pouvoir les approcher. Cela est difficile pour nous d’accepter que les gens ne prennent pas ce confinement au sérieux. Il est également très compliqué pour nous d’effectuer un soin en entendant des paroles dégradantes à longueur de journée telles que : « Ce n’est pas bientôt fini votre déguisement ? »

Il est fatiguant pour nous de devoir dire et répéter les consignes du gouvernement aux soignés et à leur entourage car cela n’est pas respecté. Cela est également attristant pour nous d’assister à la pharmacie à des réclamations violentes et inutiles de masques pour des sorties non nécessaires alors que nous, étant en contact constant avec des personnes possiblement infectées, nous sommes obligés de nous rationner en masques pour pouvoir tenir la journée. Car oui, nous n’avons pas assez de masques, nous sommes plus que sous-équipés. C’est pour cela que parfois, nous ne pouvons pas boire de la journée car nous ne pouvons pas nous permettre de toucher notre masque, de possiblement l’infecter, et de ne pas pouvoir le changer.

Après notre journée difficile, nous rentrons chez nous, avec notre famille pour les plus chanceux, ou les plus malchanceux, car nous sommes possiblement porteurs, étant mal équipés, c’est pour cela que nous sommes obligés de vivre à l’écart des personnes que nous aimons. Mentalement, c’est très compliqué de se sentir isolé, de ne plus avoir de contact physique avec quiconque, parce que nous voulons les protéger. Chaque jour, pendant que nous allons de patients en patients, nous croisons sur la voie publique des gants et des masques jetés n’importe où et cela nous démoralise.

Nous ressentons une grande solitude face à cette pandémie, heureusement que des groupes sur les réseaux sociaux tels que WhatsApp ou Facebook se sont créés pour que les professionnels soignants puissent se soutenir mutuellement étant délaissés du gouvernement qui ne prend aucune mesure de sécurité pour nous. Nous sommes chaque jour en première ligne, et chaque jour nous nous sentons un peu plus seuls et à l’écart, impuissants face à toute cette fatalité. »

La brigade blanche

Les deux infirmières qui témoignent ci-dessus font partie d’un collectif soissonnais nommé la brigade blanche. Le collectif a en effet été créé le 24 mars dernier par quelques infirmiers libéraux sur WhatsApp qui ont rapidement convié collègues, confrères et autres professions de la santé (psychologues, médecins, pharmaciens, etc) dans le but de mettre en place une cellule de soutien et d’échanges, mais aussi pour collecter du matériel qui allait être rapidement manquant.

Le groupe leur permettait aussi de savoir comment chacun allait s’organiser face au Covid-19 et comment devait se dérouler la prise en charge de chaque patient atteint du virus (création de tournées Covid-19). De plus, comme ils se savaient délaissés par le service de santé, ils ont tous cherché dans leur entourage ce qu’ils pouvaient se procurer pour se protéger un peu plus. Certains ont cherché à contacter par exemple les concessionnaires pour essayer d’avoir des protections de sièges de voitures. D’autres ont contacté des entreprises ayant des usines pour récupérer masques, gants, combinaisons, etc.

Brigade Blanche sur Facebook : cliquez ici

Afin d’impacter le plus de monde possible, la brigade blanche s’est affichée également sur facebook où la possibilité de retours était plus grande. Ci-dessous : le premier appel au don organisé sur facebook comportant la présentation et la première publication d’informations.

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Les Trois Mousquetaires ouvrent le festival Branche & Ciné à Villers-Cotterêts

L’ONF (Office national des forêts) et ses partenaires organisent la 5e édition de Branche & Ciné du 29 juin au 8 juillet, le festival du cinéma projeté en plein air et en forêt la nuit tombée. C’est le tout récent « Les trois Mousquetaires, d’Artagnan » qui ouvrira les festivités lors de la cérémonie d’ouverture du 30 juin dans le parc du château de Villers-Cotterêts.

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Quel autre cadre exceptionnel que la forêt de Retz et Villers-Cotterêts, le terrain de jeu d’enfance et patrie d’Alexandre Dumas, ne pouvait mieux accueillir le lancement du festival Branche & Ciné avec la projection du film « Les Trois Mousquetaires, d’Artagnan » de Martin Bourboulon, sorti en salle le 5 avril 2023 ? Le réalisateur est d’ailleurs attendu en forêt de Retz à cette occasion (sous réserve). En attendant la projection à la tombée de la nuit en face de la future Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, des déambulations forestières, des activités ludiques et pédagogiques viendront animer la fin d’après-midi du 30 juin. Olivia Gay, ambassadrice du fonds ONF-Agir pour la forêt et artiste à la carrière internationale, viendra donner un récital de violoncelle accompagnée au piano. A travers son œuvre, l’artiste souhaite sensibiliser aux conséquences du réchauffement climatique sur les forêts. Pour compléter ce programme riche et varié, avant la projection, les spectateurs pourront assister à un spectacle d’escrime en hommage aux mousquetaires par une troupe d’escrime artistique et ancienne.

Du 29 juin au 8 juillet, le festival Branche & Ciné, ce sont 17 séances gratuites et en plein air dans quelques-unes des plus belles forêts des régions Hauts-de-France, Ile-de-France et Normandie. Une nouvelle expérience du cinéma s’ouvre tout simplement au public : les séances permettent de découvrir des films sur des écrans géants installés dans une clairière, sur un chemin ou un carrefour forestier, où sont disposés des transats. Un son dolby et images de qualité
« salle de cinéma » permettent aussi aux spectateurs de s’immerger dans les films, plongés dans les bruits et les odeurs de la forêt. Cette 5e édition prend même de la hauteur sur la thématique « perchée dans les arbres ». L’intégralité de la programmation, les lieux de projection et toutes les informations du festival sont disponibles sur www.branche-et-cine.onf.fr

Parallèlement, une programmation en salle réalisée en partenariat avec plusieurs cinémas complète le dispositif avec des séances scolaires, des séances “jeune public” et “grand public”. A l’inverse des projections plein air, les séances en salles sont payantes. Le cinéma Les Clubs de Villers-Cotterêts et le cinéma Jean Racine de la Ferté-Milon font partis du dispositif.

Vendredi 30 juin à 22h, au parc du Château de Villers-Cotterêts : Projection du film « Les Trois Mousquetaires, d’Artagnan » de Martin Bourboulon. Animations à partir de 18h. Gratuit, sous réservation en ligne sur www.branche-et-cine.onf.fr

Office National des Forêts

Retrouvez-nous sur :
www.branche-et-cine.onf.fr

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Le centenaire de l’ACS Rugby

1923 – 2023 : l’ACS Rugby a 100 ans. Pour toute la grande famille du rugby et de l’Amicale Club de Soissons, c’est l’année du centenaire. Fort de ses 300 licenciés, de son équipe 1re qui évolue aujourd’hui en Fédérale 3, de son école de rugby et de son équipe féminine les Ruby’s, le club compte bien célébrer l’événement à sa hauteur.

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La première équipe de l’ACS Rugby Soissons, saison 1923 – 1924.

En ouverture des festivités, Marc Lièvremont, ancien international, ancien sélectionneur de l’équipe de France et actuellement consultant sur Canal +, est venu donner « le coup d’envoi » le 9 mai au Mail Scène culturelle. Le point d’orgue est programmé ce samedi 20 mai avec l’organisation d’un tournoi international de rugby à 7, en présence notamment des 7 Fantastics, l’équipe des « nouveaux super-héros du 7 » dans le circuit Elite. 2 000 à 3 000 personnes sont attendues au stade Aimé Dufour. La journée se poursuivra par une soirée paëlla géante sur invitation. Mais l’ACS Rugby célèbre son centenaire tout au long de l’année et d’autres manifestations seront mises sur pied jusqu’en décembre. A venir : les tournois U10, cadets, juniors avec les équipes du Stade Français, du Racing et de Macy, ainsi que le tournoi des féminines et celui des anciens où deux grosses équipes surprises sont là aussi attendues. 

Autant d’événements qui démontrent la place importante de l’ACS et du rugby à Soissons. Son histoire débute dès 1908 avec la création de l’Amicale des anciens élèves de l’école du Centre. Le rugby du début du XXe siècle à Soissons est aussi et avant tout militaire, il était pratiqué par les jeunes hommes venant de toute la France, et bien sûr du sud-ouest, pour faire leur service. Les rencontres avaient alors lieu sur ce qu’on appelait la Plaine Maupas, aujourd’hui le quartier de Presles. « Inutile de dire que le jeu était à cette époque très violent, il se finissait souvent en bagarres », témoignent les mémoires du club que sont Dany Marache, à l’ACS depuis 1962 et président depuis 6 ans, ou encore Jean-Luc Ferary, fils de Maurice et petit-fils de Marcel Ferary, membres incontournables du rugby et du sport en général à Soissons. Ils rappellent aussi un fait marquant de la période troublée de la Première Guerre mondiale : « Un match a tout simplement dû être arrêté net alors que le terrain se faisait bombarder. » 

Une des premières équipes de rugby à Soissons.

A l’Après-guerre, c’est la Reconstruction et c’est la création de l’ACS Rugby en 1923. Les pères fondateurs : Marcel Ferary, Edouard Robinet, Louis Sautreau et Aimé Dufour, le premier président de l’ACS, il le restera jusqu’en 1930. Son destin fut bien plus tragique. Il a été arrêté le 25 novembre 1941 par la Gestapo, condamné aux travaux forcés, il y décéda le 25 janvier 1944. Le nom d’Aimé Dufour reste bien sûr associé à l’actuel stade du club, rue du Paradis. Il fut construit au début des années 60, « construit à l’ancienne par les anciens eux-mêmes, s’amusent les anciens d’aujourd’hui. L’éclairage avait été monté par les joueurs de l’ex-école de métiers EDF de Cuffies, la buvette n’avait pas été oubliée bien sûr et il y avait seulement quatre pommeaux de douche. La cohabitation en fin de match sous les douches n’a pas toujours été simple entre locaux et visiteurs. Pour ce qui était de l’entretien du terrain ? On envoyait les moutons sur le pré pour tondre la pelouse. Après leur passage, il fallait évidemment slalomer entre les crottes pour éviter de tomber dedans, ça ne marchait pas à tous les coups. » 

Thierry Cléda issu de la formation soissonnaise peut faire la fierté de l’ACS, il ira jusqu’en équipe de France A. Il fait ici l’objet d’un portrait dans l’Union en 1996.

Les infrastructures se sont développées petit à petit, mais cela n’a pas empêché l’ACS Rugby de Soissons de se distinguer sur le plan sportif. Dans les années 50, le club a même évolué au niveau Excellence qui correspond maintenant à la Pro D2, le très haut niveau en somme. 

Jean-Luc Ferary se souvient de « ces grandes années » comme il les qualifie : « Nous étions plusieurs à intégrer l’équipe première dès l’âge de 16 ans lors de la saison 1957 – 1958. A ce moment-là, ce sont toutes les mamans qui ont failli mettre leur veto pour ne pas voir leurs jeunes fils s’empoigner avec les plus aguerris. » 

La montée de Soissons en Fédérale 2 mise à l’honneur dans la presse en septembre 2004. La saison 2004 – 2005 de l’ACS en Fédérale 2 s’est aussi révélée très compliquée, comme en témoigne ce compte-rendu « Soissons atomisé » après un très dur 74 – 0 à Villefranche.

L’autre grand fait d’armes au cours des années sportives plus récentes est la montée en Fédérale 2 en 2004. Les Soissonnais y sont restés une saison, mais une saison qui s’est révélée très compliquée comme en témoignent certains articles de presse conservés dans les archives du club. De très bons joueurs sont en même temps sortis de l’école de rugby soissonnaise pour atteindre l’élite nationale et internationale. A commencer par Alain Dusang qui a été le premier joueur soissonnais à être recruté par un grand club, en l’occurrence Vichy, ce qui l’a amené à être sélectionné dans la B de l’équipe de France. « Un pur produit de Saint-Crépin, confirme le président Marache, c’est d’ailleurs un quartier qui a engendré beaucoup de joueurs de l’ACS. » Et si l’on parle du plus haut niveau, Thierry Cléda en est la référence à Soissons : originaire de Vic-sur-Aisne, il ensuite passé par Biarritz et Pau pour arriver en équipe de France A. Enfin pour ne citer qu’eux : Olivier Beaudon s’est distingué à Grenoble dans les années 90 et Sofiane Chellat est allé jusqu’au titre de champion de France de Top 14 avec le Stade Français en 2015. De retour au club en tant que superviseur général, il est aussi joueur international algérien. 

L’équipe première de cette dernière saison 2022 – 2023 maintient le haut niveau de la Fédérale 3 à Soissons. Comme la réserve, elle a terminé très fort à la 6e place, « à un match prêt de la qualification pour jouer la montée en Fédérale 2 », commente Dany Marache. Celui-ci est d’autant plus fier de ses joueurs que l’équipe est composée à presque 100 % de joueurs issus de l’école de rugby de l’ACS, si ce n’est un Laonnois qui vient compléter le XV soissonnais. 100 ans plus tard, le rugby a plus que jamais sa place dans la cité du Vase.

Le tableau historique de l’ACS Rugby 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954 : 

« Au premier plan, nous voyons un chien s’emparant du ballon, le joueur de la gente canine, répondait au nom de « drop » et son propriétaire se nommait André Veniere, joueur entraîneur, issu du S.C.U.F. En deuxième position vers la droite, vous apercevez le capitaine de l’équipe de l’ACS, perdant son képi et dans le même temps sa chaussure. L’artiste semblerait avoir choisi de faire jouer le capitaine de l’équipe du moment, Aubuchou, demi de mêlée. Celui-ci issu du stade bordelais était 2e ligne. Tenant dans la main le drapeau de touche, il s’agit de Maurice Ferary, derrière lui sur le côté Raymond Villa, ensuite légèrement avancé le docteur Marcel Ferary, père de Maurice, qui de surprise lâche la boîte à pharmacie. C’est Lorente qui a la main sur l’épaule du Président. Le Secrétaire, une serviette sous le bras, était notre ami Georges Bergeret et à ses côtés le fidèle Trésorier Tranoy. Dans la tribune au premier plan, Besly l’ancien président, et un spectateur enthousiaste, les autres dirigeants ou les anciens de l’ACS sont supposés regarder le match assis dans celle-ci. » 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954.

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L’Actu Immo N°4 by ORPI

Vendre votre bien classé F ou G ? L’audit énergétique est obligatoire

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Sachez que depuis le 1er avril 2023, si vous souhaitez vendre votre logement, vous devrez obligatoirement faire réaliser un audit énergétique si ce dernier est considéré comme une «passoire thermique» (classé F ou G au DPE) et en monoproprieté.

Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) devra être complété par un audit énergétique annexé au contrat de vente et présenté à l’acquéreur dès la première visite.

Cet audit a pour but de prévenir les acquéreurs des différents travaux nécessaires à effectuer pour atteindre une classe énergétique inférieure et ainsi pouvoir le louer sans interdiction dans le cadre d’un investissement locatif.

Vous pouvez également bénéficier d’aides et/ou de subventions spécifiques à cet effet auprès de différents organismes.

Nous nous tenons bien sûr à votre disposition pour toute précision utile à ce sujet.

Vous avez des questions ?
nous sommes là pour vous accompagner.

Agence Na & Co Immobilier

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