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Musique

En quête d’un concert

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L'art de la musique ancienne

Stagiaires et professionnels de l'Atelier Départemental de Musique Ancienne, avec le chef Fabio Bonnizoni

Lus dans un message personnel sur un autre sujet les mots « Concert dimanche… » Quel concert ? Rien dans le programme de la saison ni sur le site de la CMD… Se présenter quand même à l’heure. La salle de la CMD est pleine aux trois-quarts. Comment ils ont su ? « Un flyer envoyé par l’Adama » selon un auditeur (*).
[12h30 le 27/02 : Jean-Michel Verneiges, directeur de l’Adama, a réagi, en rappelant aimablement que le concert est bien annoncé dans le livret de la saison, sous la rubrique “Pratiques amateurs”. La veille culturelle du Vase des Arts est perfectible, et sera renforcée.]

C’est le concert de sortie de stage annuel de l’Atelier départemental de musique ancienne, un des nombreux dispositifs conçus par l’Association pour le Développement des Activités Musicales de l’Aisne (ADAMA) pour faire jouer dans des ensembles orchestraux les élèves de conservatoires et d’écoles de musique du Département. Les cours particuliers sont une nécessité pour maîtriser un instrument, mais s’intégrer dans un groupe d’autres musiciens est aussi important, et demande de l’organisation. Ce stage a lieu pendant les vacances de février ; les séances sont animées par des professeurs de Conservatoire et des membres de l’ensemble baroque La Risonanza sous la direction de Fabio Bonizzoni.

Caterina dell’Agnello de La Risonanza et Félicien Moisseron, contrebassiste

Le programme est conçu pour démontrer les capacités des musiciens, dont les jeunes stagiaires (certains très jeunes, comme le contrebassiste Félicien Moisseron), a jouer en diverses combinaisons, cordistes, ventistes et clavecinistes. Le registre va du cérémonieux de l’ouverture à l’entraînant et au contemplatif, toujours dans les cadres formels de l’époque. Un facteur commun à presque toutes les œuvres jouées est que leurs compositeurs, tous actifs dans la première moitié du 18e siècle, sont peu connus des non-spécialistes : Johann Joseph Fux, Francesco Manfredini, Johann Christian Schickhardt et Charles Dieupart. Le concert a donc mené une exploration musicale à travers de nouveaux paysages. Seul le dernier morceau a offert un autre plaisir : celui de reconnaître une musique dont l’auditeur a déjà intégré les éléments dans sa mémoire musicale : la Danse du grand calumet de la paix de Jean-Philippe Rameau.

Il y a aussi le plaisir de regarder ces musiciens, les confirmés mais surtout les apprentis, si engagés. Parmi les professionnels Sandrine Geoffroy, soliste pour Vivaldi en 2015, est restée cette fois dans les rangs, mais en jonglant vertigineusement ses diverses flûtes à bec.

(*) Pour être informé de toutes les initiatives de l’Adama, s’inscrire pour sa lettre d’information sur le site www.aisne.com/a-votre-service/culture-lecture-publique-sport/ladama.

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