Au dessus d’une passerelle en haut, un cadre ressemble à une fenêtre de toit, mais s’ouvre sur un espace intérieur. Elle donne accès au toit, en cas d’engorgement d’une noue. La conception devrait éviter de tels ennuis, « mais j’ai insisté pour qu’on puisse y accéder au besoin » explique Jean-Marie Carré, entrepreneur de toitures dans une autre vie.
L’autre côté du bâtiment comprend trois salles de concert et leurs équipements annexes. Il y a une petite salle à gradins, alors que de bien beaux fauteuils en panneaux de bois clair avec des coussins équipent un amphithéâtre de cent places, et la grande salle de cinq cents places. « Et le Mail, alors ? » demande un membre du groupe. » Le guide le rassure : « Il restera mais pour d’autres formes de spectacle. »
Nous finissons dans le hall d’entrée, face à Saint Jean des Vignes, perçue pourtant à travers bien des vitres dans les différents locaux.
La Cité de la musique, avec des ouvriers qui mettent des dernières touches, des matériaux en attente, même de la poussière de plâtre dans un escalier, invite déjà les yeux à explorer ses espaces, et les pieds à la parcourir dans tous les sens, vers tous ses recoins.
La Cité de la musique ouvrira le 7 février avec un concert par l’orchestre en résidence, Les Siècles.
denis.mahaffey@levase.fr