19h – 3h30 du matin dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 juillet… Il a en effet fallu 8h30 de votes et de débats pour que les délégués des 54 communes de Retz-en-Valois choisissent leur président en premier lieu, puis leurs 10 vice-présidents et les 10 membres du bureau.
L’élection du président apparaissait pour sa part des plus claires puisque seul Alexandre de Montesquiou se portait candidat à sa propre succession. Sur les 81 élus présents, il a obtenu 75 votes en sa faveur pour être installé à la tête de la communauté de communes. Déjà président de la récente fusion des trois intercommunalités pour créer Retz-en-Valois en 2017, il annonce vouloir faire de ce deuxième mandat « l’occasion de renforcer la cohésion de notre tout jeune territoire ». Plus précisément, il entend bien que « les habitants, entreprises, élus s’approprient ce territoire, tout en expliquant bien quel est le rôle de cette communauté de communes Retz-en-Valois ».
L’organisation en 4 – 4 – 2
Le président réélu pouvait alors procéder à la détermination des vice-présidents qu’ils proposaient au nombre de 10 au lieu de 15 auparavant. Nombre qui a donné lieu au premier débat, notamment avec Jeanne Doyez – Roussel, élue de l’opposition à Villers-Cotterêts, estimant que « la réduction du tiers de vice-présidents est trop importante » et précisant sa sensibilité « à une diversité des profils, à la place des femmes dans les assemblées », sans pour cela « augmenter l’enveloppe allouée aux indemnités ».
À ces arguments, Alexandre de Montesquiou rétorque que le nombre de 15 vice-présidents avait été décidé en 2017 lors de la fusion des trois communautés de communes, « pour que le maximum d’élus qui s’étaient impliqués dans celle-ci puissent poursuivre leur travail. Aujourd’hui, ajoute-t-il, ce nombre de 10 vice-présidents est bien réparti pour la charge de travail et le suivi des dossiers. »
En imaginant la symbolique sportive de l’organisation collective sur un terrain de football, le président parle même d’organisation en « 4 – 4 – 2 » : « L’équilibre géographique des postes de vice-présidents et des autres membres du bureau doit être respecté autour des trois villes centres, à savoir Villers-Cotterêts, Vic-sur-Aisne et La Ferté-Milon. Elle doit être à mes yeux la suivante : 4 vice-présidents pour la zone centre, 4 pour la zone nord et 2 pour la zone sud. Mais aussi 4 membres du bureau pour la zone centre, 4 pour la zone nord et 2 pour la zone sud. »
Sa proposition a finalement été adoptée à la majorité de l’assemblée communautaire, sauf 1 abstention et 8 votes contre (voir l’encadré des vice-présidents élus et de leurs délégations).