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Journées européennes du patrimoine 2021

Les 38es Journées européennes du patrimoine ont bien lieu en cette année 2021. L’événement s’organise de fait autour de la thématique rassembleuse du « patrimoine pour tous », du vendredi 17 au dimanche 19 septembre.

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SOISSONS

Abbaye Saint-Médard
(3 bis place Saint-Médard)

Samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h : Visites de la crypte de l’abbaye Saint-Médard et rencontre avec l’association Abbaye royale Saint-Médard (dimanche de 14h à 17h). 

Bibliothèque municipale
(rue Jean de Dormans)

Samedi 18 à 10h et à 15h : Visite des fonds anciens de la bibliothèque. Cet accès exceptionnel nécessite une réservation au 03 23 74 33 10.

Cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais 

Samedi et dimanche : Exposition sur les sept cathédrales gothiques de Picardie qui, dans un rayon de 60 kilomètres forment un patrimoine d’intérêt spirituel, artistique et historique. Avec le concours des Amis de la cathédrale de Soissons.

Samedi et dimanche : Retour en image sur les travaux de restauration de la rose occidentale, en partenariat avec la DRAC des Hauts de France et l’architecte en charge du projet. 

Samedi et dimanche de 14h à 16h15 (dernier départ) : Du haut des 70 mètres de la tour, Soissons est à vos pieds. La visite ne se fait que sur réservation au CIAP : 03 23 93 30 56. Les places sont limitées. Voyage en 3 dimensions dans l’immensité de la cathédrale grâce aux nouvelles technologies (Avec les Amis de la cathédrale, projet réalisé par Geoffroy Ferté). 

Dimanche de 14h à 15h : Une expérience hors du commun sous les voûtes gothiques de la cathédrale.

Abbaye Saint-Jean-des-Vignes

Samedi de 14h à 17h au réfectoire : Abeilles et abbayes sont liées depuis fort longtemps. Mireille raconte l’histoire des abeilles de Saint-Jean et pourquoi elles avaient autant d’importance au Moyen Age. 

Samedi et dimanche matin à 9h30 : Souvenir des temps de guerre ou simple pigeonnier ? La tourelle de Saint-Jean inaugure un programme de restauration dédié aux tours et clochers et apporte de nouveaux éléments de connaissance sur l’abbaye. 

Samedi à 16h30 et dimanche à 11h, 14h30 et 16h30 : Découverte de l’histoire et l’architecture de la plus importante abbaye augustinienne du Nord de la France.

Samedi et dimanche de 14h à 17h : Casque sur les yeux, une entrée en 1644 dans l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes en compagnie du novice Pierre Jostein. Une redécouverte complète et bouleversante de l’abbaye.

Samedi et dimanche de 14h à 18h au réfectoire : L’association des Amis de Saint-Jean-des-Vignes partage ses projets de travaux pour la valorisation du site abbatial.

Dimanche de 14h30 à 17h30 au réfectoire : Extraction de miel, une opération délicate qui n’aura lieu que si les abeilles ont bien travaillé… 

Dimanche de 15h à 17h30 : Retour sur les procédés anciens de fabrication de pavés médiévaux. Avec le concours de l’Association de Sauvegarde du patrimoine de l’Aisne méridionale.

Dimanche de 15h30 à 17h30 : Une expérience hors du commun sous les voûtes gothiques du réfectoire de l’abbaye Saint – Jean-des-Vignes. 

Au départ de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes

Nocturne vendredi à 19h45 (avec l’Ufolep Aisne), samedi à 17 h, dimanche à 11h et à 16h : une promenade urbaine présentera les plus belles restaurations en cœur de ville.

Dimanche à 10h : Soissons à vélo, 10/12 ks sur la voie verte et retour par les berges de l’Aisne. Prenez votre vélo, possibilité de location d’un Cyclovis (vélo électrique) à la station du Boulevard Jeanne d’Arc. 

Musée d’art et d’histoire Saint-Léger (2 rue de la Congrégation)

Samedi à 15h30 : Visite guidée sur l’histoire et l’architecture de l’ancienne abbaye Saint-Léger avant qu’elle ne devienne un musée…

Dimanche à 14h30 : Conférence de Jérôme Buttet qui a arpenté tous les vieux murs de Soissons à la recherche des graffiti, témoins originaux des anonymes qui ont traversé notre ville et laissé ces souvenirs sur les murs de notre patrimoine. 

Rue du théâtre romain

Samedi et dimanche de 14h à 18h : Visites du théâtre antique de Soissons avec l’association Anima theatri. 

Centre d’étude des Peintures murales romaines (ancien grenier de l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes) 

Dimanche de 14h à 18h : Visite du laboratoire par des archéologues spécialistes et des restaurateurs. Peintures murales romaines en cours d’étude et de restauration. Visites guidées toutes les demi-heures. Places limitées, renseignement au CIAP 03 23 93 30 56.

Place de l’Hôtel de Ville 

Dimanche à 11h et à 16h30 : Découverte des salons restaurés de l’Hôtel de Ville. Le corps principal de bâtiment se rénove et ouvre ses portes.

Chapelle Saint-Charles
(9 rue de Panleu)

Dimanche de 14h à 18h : Présentation inédite des dessins des verrières disparues en 1870, avec l’association Sauvegarde de la chapelle Saint-Charles.

Eglise Sainte-Eugénie
(place de Finfe)

Samedi et dimanche de 14h à 18h : L’orgue de chœur restauré après une attente de plusieurs années délivrera quelques notes, le clocher sera accessible pour les plus de 12 ans et de dynamiques paroissiens qui présenteront l’église, les vitraux d’Auguste Labouret, et ce que représente l’entretien d’une église de quartier.

Place Fernand Marquigny 

Dimanche 19 septembre à 16h : Retour sur l’histoire de la place et les fouilles archéologiques des derniers étés.

Le Mail-Scène culturelle (rue Jean de Dormans) 

Samedi 18 septembre à 16h30 : Le Service de l’architecture et du patrimoine se rend dans les résidences pour seniors et présente « Soissons au temps des cerises », une animation visuelle commentée sur Soissons à la Belle Epoque. Projection pour tous le samedi après-midi dans la salle des fêtes du Mail-Scène culturelle.

Arsenal Saint-Jean

Samedi et dimanche de 14h à 19h : Exposition du Frac Picardie, œuvres de Damien Deroubaix et Jan R. Faust. 

Chalet du Jardin d’horticulture (rue du général et de la division Leclerc)

Dimanche 19 septembre de 10h à 12h : En compagnie d’une apicultrice, découverte du rucher pédagogique du Jardin d’horticulture. Un spécialiste de la nature présentera simultanément les plantes mellifères d’un parc en milieu urbain. En partenariat avec la section apicole du Jardin d’horticulture.

Voie Rochy-Condé

Vendredi 17 septembre à 11h : RV au lieu-dit le mur de tennis pour l’inauguration d’un nouveau tronçon du chemin de mémoire.

Quartier de gare

Dimanche à 14h30 : Rendez-vous dans l’ancien café Tropico, mitoyen de la gare. Une église, un hôpital, des voies, des places, de l’habitat, tout se met en place après la construction de la gare en 1862. Et cela continue… Exposition (jusque 17h) et visite du quartier, départ à 14h30.

Ancienne halte Saint-Christophe (stationnement du car sur le parking face à la clinique) 

Dimanche 10h30 : circuit en car sur quelques éléments du patrimoine ferroviaire à Soissons et dans sa périphérie avec les haltes, les gares du réseau secondaire, les cafés, les voies de chemin de fer, les ponts, le souvenir du tramway, le CBR…


Pour les enfants

Abbaye Saint-Jean-des-Vignes

Dimanche à partir de 15h30 :
Atelier tours et détours.

Dimanche de 14h à 18h :
Vivre avec les abeilles.

Jardins du pavillon de l’Arquebuse

Samedi de 14h à 15h :
Soissons charade.


900e anniversaire du Concile de Soissons

Dans le cadre du 900e anniversaire du Concile de Soissons et à l’occasion des Journées du patrimoine, l’Association Abbaye Royale Saint-Médard et la Ville de Soissons ont concocté un programme sur le thème « Abélard à Soissons » (le programme complet des conférences sur www.ville-soissons.fr).

Cité de la musique et de la danse 

Samedi de 9h30 à 17h30 : Mais qui était donc Abélard ? Conférences et intermèdes musicaux autour d’Abélard. Ce grand intellectuel du Moyen Âge a marqué son époque par sa pensée, ses écrits mais aussi par la célèbre relation qu’il a entretenue avec son élève Héloïse. Les Journées Abélard reviennent sur le passage du clerc à Soissons en 1121.

Abbaye Saint-Médard

Samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h : L’exposition « Portraits d’Abélard » réunit les représentations d’Abélard du XIIe siècle à nos jours.

Musée d’art et d’histoire
Saint-Léger

Samedi et dimanche de 14h à 19h : Visite de la crypte de l’ancienne abbaye Saint-Léger. Elle est le vestige architectural contemporain d’Abélard. 

Samedi et dimanche de 14h à 19h et visites en point-parole dimanche de 14h à 16h : Découverte du profil d’Abélard d’après Daniel Gardner, estampe gravée vers 1770-1780 issue des collections du musée de Soissons.

Bibliothèque municipale

Du 1er au 30 septembre aux horaires habituels de la bibliothèque et dimanche 19 septembre de 14h à 17h : La bibliothèque fait le point sur le patrimoine écrit de l’abbaye Saint-Médard à travers une exposition consacrée aux sources issues de ses fonds anciens.


Retz-en-Valois

La communauté de communes, les villes de Villers-Cotterêts et La Ferté-Milon, le Centre des Monuments Nationaux et plus d’une dizaine de communes de Retz-en-Valois ont composé un incroyable programme d’environ 65 visites, expositions et événements pour les Journées européennes du patrimoine, les samedi 18 et dimanche 19 septembre.

Le programme complet est à découvrir auprès de l’office de tourisme Retz-en-Valois : 

6 place Aristide Briand à Villers-Cotterêts – 03 23 96 55 10

ot@retzenvalois.fr

www.tourisme-villers-cotterets.fr

ot. villerscotterets (facebook).


AMBLENY

Dimanche de 14h à 18h : Visite libre du donjon et de l’église

BERZY-LE-SEC

Samedi et dimanche de 9h à 12h et de 13h30 à 18h : Visite du chantier de restauration du château et de l’église. Ateliers de démonstration de taille de pierre et de terre cuite (tuiles, carreaux de pavement…).

COEUVRES-ET-VALSERY

Samedi et dimanche de 10h à 18h : Exposition à l’église « La céramique et la mosaïque », visites guidées et initiation à la taille de pierre à l’abbaye de Valsery, exposition « L’ordre de Prémontré 900 ans d’histoire ».

PERNANT

Dimanche 19 septembre de 9h30 à 18h30 au château : Visite des carrières et du châtelet, Troc graines, malle à graines et apiculteur, expositions de bonsaï, permaculture et compostage, plantes aromatiques, « Dame nature s’amuse », les Croqueurs de pommes et Sève mobilier.

MONTGOBERT

Samedi et dimanche : Visite libre du lavoir

Dimanche à 15h et 16h : Représentation devant le lavoir « La grande lessive » par le Petit Théâtre de Montgobert.

Dimanche de 14h à 17h : Visite libre de l’église Saint-Sulpice.

Dimanche de 14h à 18h : Visite libre du château.

Actualités

Le centenaire de l’ACS Rugby

1923 – 2023 : l’ACS Rugby a 100 ans. Pour toute la grande famille du rugby et de l’Amicale Club de Soissons, c’est l’année du centenaire. Fort de ses 300 licenciés, de son équipe 1re qui évolue aujourd’hui en Fédérale 3, de son école de rugby et de son équipe féminine les Ruby’s, le club compte bien célébrer l’événement à sa hauteur.

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La première équipe de l’ACS Rugby Soissons, saison 1923 – 1924.

En ouverture des festivités, Marc Lièvremont, ancien international, ancien sélectionneur de l’équipe de France et actuellement consultant sur Canal +, est venu donner « le coup d’envoi » le 9 mai au Mail Scène culturelle. Le point d’orgue est programmé ce samedi 20 mai avec l’organisation d’un tournoi international de rugby à 7, en présence notamment des 7 Fantastics, l’équipe des « nouveaux super-héros du 7 » dans le circuit Elite. 2 000 à 3 000 personnes sont attendues au stade Aimé Dufour. La journée se poursuivra par une soirée paëlla géante sur invitation. Mais l’ACS Rugby célèbre son centenaire tout au long de l’année et d’autres manifestations seront mises sur pied jusqu’en décembre. A venir : les tournois U10, cadets, juniors avec les équipes du Stade Français, du Racing et de Macy, ainsi que le tournoi des féminines et celui des anciens où deux grosses équipes surprises sont là aussi attendues. 

Autant d’événements qui démontrent la place importante de l’ACS et du rugby à Soissons. Son histoire débute dès 1908 avec la création de l’Amicale des anciens élèves de l’école du Centre. Le rugby du début du XXe siècle à Soissons est aussi et avant tout militaire, il était pratiqué par les jeunes hommes venant de toute la France, et bien sûr du sud-ouest, pour faire leur service. Les rencontres avaient alors lieu sur ce qu’on appelait la Plaine Maupas, aujourd’hui le quartier de Presles. « Inutile de dire que le jeu était à cette époque très violent, il se finissait souvent en bagarres », témoignent les mémoires du club que sont Dany Marache, à l’ACS depuis 1962 et président depuis 6 ans, ou encore Jean-Luc Ferary, fils de Maurice et petit-fils de Marcel Ferary, membres incontournables du rugby et du sport en général à Soissons. Ils rappellent aussi un fait marquant de la période troublée de la Première Guerre mondiale : « Un match a tout simplement dû être arrêté net alors que le terrain se faisait bombarder. » 

Une des premières équipes de rugby à Soissons.

A l’Après-guerre, c’est la Reconstruction et c’est la création de l’ACS Rugby en 1923. Les pères fondateurs : Marcel Ferary, Edouard Robinet, Louis Sautreau et Aimé Dufour, le premier président de l’ACS, il le restera jusqu’en 1930. Son destin fut bien plus tragique. Il a été arrêté le 25 novembre 1941 par la Gestapo, condamné aux travaux forcés, il y décéda le 25 janvier 1944. Le nom d’Aimé Dufour reste bien sûr associé à l’actuel stade du club, rue du Paradis. Il fut construit au début des années 60, « construit à l’ancienne par les anciens eux-mêmes, s’amusent les anciens d’aujourd’hui. L’éclairage avait été monté par les joueurs de l’ex-école de métiers EDF de Cuffies, la buvette n’avait pas été oubliée bien sûr et il y avait seulement quatre pommeaux de douche. La cohabitation en fin de match sous les douches n’a pas toujours été simple entre locaux et visiteurs. Pour ce qui était de l’entretien du terrain ? On envoyait les moutons sur le pré pour tondre la pelouse. Après leur passage, il fallait évidemment slalomer entre les crottes pour éviter de tomber dedans, ça ne marchait pas à tous les coups. » 

Thierry Cléda issu de la formation soissonnaise peut faire la fierté de l’ACS, il ira jusqu’en équipe de France A. Il fait ici l’objet d’un portrait dans l’Union en 1996.

Les infrastructures se sont développées petit à petit, mais cela n’a pas empêché l’ACS Rugby de Soissons de se distinguer sur le plan sportif. Dans les années 50, le club a même évolué au niveau Excellence qui correspond maintenant à la Pro D2, le très haut niveau en somme. 

Jean-Luc Ferary se souvient de « ces grandes années » comme il les qualifie : « Nous étions plusieurs à intégrer l’équipe première dès l’âge de 16 ans lors de la saison 1957 – 1958. A ce moment-là, ce sont toutes les mamans qui ont failli mettre leur veto pour ne pas voir leurs jeunes fils s’empoigner avec les plus aguerris. » 

La montée de Soissons en Fédérale 2 mise à l’honneur dans la presse en septembre 2004. La saison 2004 – 2005 de l’ACS en Fédérale 2 s’est aussi révélée très compliquée, comme en témoigne ce compte-rendu « Soissons atomisé » après un très dur 74 – 0 à Villefranche.

L’autre grand fait d’armes au cours des années sportives plus récentes est la montée en Fédérale 2 en 2004. Les Soissonnais y sont restés une saison, mais une saison qui s’est révélée très compliquée comme en témoignent certains articles de presse conservés dans les archives du club. De très bons joueurs sont en même temps sortis de l’école de rugby soissonnaise pour atteindre l’élite nationale et internationale. A commencer par Alain Dusang qui a été le premier joueur soissonnais à être recruté par un grand club, en l’occurrence Vichy, ce qui l’a amené à être sélectionné dans la B de l’équipe de France. « Un pur produit de Saint-Crépin, confirme le président Marache, c’est d’ailleurs un quartier qui a engendré beaucoup de joueurs de l’ACS. » Et si l’on parle du plus haut niveau, Thierry Cléda en est la référence à Soissons : originaire de Vic-sur-Aisne, il ensuite passé par Biarritz et Pau pour arriver en équipe de France A. Enfin pour ne citer qu’eux : Olivier Beaudon s’est distingué à Grenoble dans les années 90 et Sofiane Chellat est allé jusqu’au titre de champion de France de Top 14 avec le Stade Français en 2015. De retour au club en tant que superviseur général, il est aussi joueur international algérien. 

L’équipe première de cette dernière saison 2022 – 2023 maintient le haut niveau de la Fédérale 3 à Soissons. Comme la réserve, elle a terminé très fort à la 6e place, « à un match prêt de la qualification pour jouer la montée en Fédérale 2 », commente Dany Marache. Celui-ci est d’autant plus fier de ses joueurs que l’équipe est composée à presque 100 % de joueurs issus de l’école de rugby de l’ACS, si ce n’est un Laonnois qui vient compléter le XV soissonnais. 100 ans plus tard, le rugby a plus que jamais sa place dans la cité du Vase.

Le tableau historique de l’ACS Rugby 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954 : 

« Au premier plan, nous voyons un chien s’emparant du ballon, le joueur de la gente canine, répondait au nom de « drop » et son propriétaire se nommait André Veniere, joueur entraîneur, issu du S.C.U.F. En deuxième position vers la droite, vous apercevez le capitaine de l’équipe de l’ACS, perdant son képi et dans le même temps sa chaussure. L’artiste semblerait avoir choisi de faire jouer le capitaine de l’équipe du moment, Aubuchou, demi de mêlée. Celui-ci issu du stade bordelais était 2e ligne. Tenant dans la main le drapeau de touche, il s’agit de Maurice Ferary, derrière lui sur le côté Raymond Villa, ensuite légèrement avancé le docteur Marcel Ferary, père de Maurice, qui de surprise lâche la boîte à pharmacie. C’est Lorente qui a la main sur l’épaule du Président. Le Secrétaire, une serviette sous le bras, était notre ami Georges Bergeret et à ses côtés le fidèle Trésorier Tranoy. Dans la tribune au premier plan, Besly l’ancien président, et un spectateur enthousiaste, les autres dirigeants ou les anciens de l’ACS sont supposés regarder le match assis dans celle-ci. » 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954.

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L’Actu Immo N°4 by ORPI

Vendre votre bien classé F ou G ? L’audit énergétique est obligatoire

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Sachez que depuis le 1er avril 2023, si vous souhaitez vendre votre logement, vous devrez obligatoirement faire réaliser un audit énergétique si ce dernier est considéré comme une «passoire thermique» (classé F ou G au DPE) et en monoproprieté.

Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) devra être complété par un audit énergétique annexé au contrat de vente et présenté à l’acquéreur dès la première visite.

Cet audit a pour but de prévenir les acquéreurs des différents travaux nécessaires à effectuer pour atteindre une classe énergétique inférieure et ainsi pouvoir le louer sans interdiction dans le cadre d’un investissement locatif.

Vous pouvez également bénéficier d’aides et/ou de subventions spécifiques à cet effet auprès de différents organismes.

Nous nous tenons bien sûr à votre disposition pour toute précision utile à ce sujet.

Vous avez des questions ?
nous sommes là pour vous accompagner.

Agence Na & Co Immobilier

Achat / Vente / Location / Gestion locative
57 avenue de Paris
02200 SOISSONS

03 23 59 40 54

Retrouvez-nous sur :
www.orpi.com/immobiliernaco

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De Soissons à Hokkaido au Japon

Le voyage d’une semaine à Hokkaido, au Japon, de trois anciennes lycéennes de Gérard de Nerval. Elles l’avaient rêvé, espéré et elles l’avaient surtout mérité.

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Sur le bd Raymond Poincaré, les 241 cerisiers en fleurs laissent planer un air du Japon à Soissons. De Soissons au Japon sur l’île d’Hokkaido, c’est le voyage inattendu qu’ont réalisé trois anciennes lycéennes de Nerval et leur professeur d’art plastique.
Une immersion dans la culture japonaise pour Juliette, Elina, Marion et leur professeur Philippe Denais.

C’est le voyage qu’elles n’attendaient plus. Le voyage d’une semaine à Hokkaido, au Japon, de trois anciennes lycéennes de Gérard de Nerval avec leur professeur d’art plastique, Philippe Denais. Elles l’avaient rêvé, espéré et elles l’avaient surtout mérité. Juliette Ferreira, Marion Lefèbvre et Elina Jeanney ont en effet remporté le Prix du Public d’un concours international de photographie : l’International High School Students’Photo Festival Exchange d’Higashikawa. A la clé : l’invitation à venir rechercher leur prix sur place, au pays du Soleil-levant.

Mais ça, c’était en 2020. Entre temps, une certaine pandémie mondiale a bloqué tous les échanges internationaux. Juliette, Marion et Elina étaient alors en classe de Première. Depuis, elles ont passé leur bac en 2021 et ont quitté le lycée Nerval en partant toutes les trois vers d’autres horizons. Elina est à l’ESRA à Paris (Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle), Juliette est à la fac de Reims en LEA et Marion en école de design à Roubaix. Sans nouvelles du concours si ce n’est la réception de leurs médailles, voilà qu’à la fin de l’année 2022 Philippe Denais les recontacte et annonce le feu vert pour le Japon. « Nous sommes tombées des nues, confie Elina, et on a sauté sur l’occasion. » L’organisation a même convié tous les pays vainqueurs des éditions 2020 et 2021 à l’événement. Les jeunes Soissonnaises en tant qu’ambassadrices de la France étaient également les seules représentantes d’un pays occidental.

Souvenir des montagnes enneigées d’Hokkaido.

Le dépaysement ne pouvait être que total : « L’atmosphère sur place est incroyable, confirme Elina, dès notre sortie du métro à Tokyo nous nous sommes imprégnées du Japon » (voir l’image de Shibuya Crossing). Après la capitale japonaise, exploration du Japon traditionnel sur les montagnes enneigées de l’île d’Hokkaido, où étaient accueillis les anciennes lycéennes et leur professeur, ainsi que toutes les délégations. « Là aussi le dépaysement était complet, de la culture à la nourriture, de l’hôtel traditionnel où nous étions logés aux échanges avec toutes les autres nations. Et pour la dernière soirée, nous avons voulu à notre tour représenter dignement notre pays et notre ville. Nous avons présenté l’histoire de Clovis et du Vase et nous avons même fait goûter le haricot de Soissons. »

Leur voyage inespéré s’est bel et bien transformé en parenthèse inoubliable.

Le célèbre Shibuya Crossing à Tokyo, le carrefour connu pour ses passages zébrés pour piétons. 2,4 millions de personnes traversent la place chaque jour, soit 2 500 personnes qui traversent à chaque feu vert. Avec Elina, Marion, Juliette et leur professeur Philippe, on peut ici transposer le jeu « Où est Charlie ? » en « Où sont nos Soissonnais ? » Les anciennes lycéennes de Nerval savaient qu’une caméra filme en direct le Shibuya Crossing, il leur a suffi de faire des signes à l’objectif pour qu’on ne voie que nos Soissonnais au milieu de la foule.

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