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La 1ère classe orchestre en formation

Des écoliers de Soissons ont perçu avec bonheur un tout nouvel équipement : les instruments de musique qui les accompagneront pour le projet de classe orchestre dans le Soissonnais.

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La première prise en main des nouveaux instruments avec leurs professeurs de la CMD.

A l’école Saint-Crépin de Soissons, les enfants de la classe de CE2 ont ressenti un avant-goût de Noël trois mois en avance. Impatients, les yeux écarquillés devant la mallette qui s’offrait à chacun d’entre eux, il leur tardait de découvrir et prendre en main « leur cadeau », à savoir des trombones, cors d’harmonie, euphoniums et cornets. Quatre types d’instruments à vent choisis par les élèves pour composer la section cuivres de la toute nouvelle classe orchestre. En guise ici de Père Noël et Mère Noël : GrandSoissons Agglomération et la Cité de la musique et de la danse.

Dans la continuité du dispositif DEMOS auparavant proposé dans des établissements scolaires du Soissonnais, les élus de l’agglomération ont en effet voulu mettre en place ce projet musical nommé « classe orchestre ». Dans un même temps, il enrichit le projet pédagogique et culturel de la Cité de la musique et de la danse dans sa mission d’éducation artistique.

« Un an de réflexion a été nécessaire pour trouver l’équipe pédagogique motivée à participer à cette action, souligne Benoît Wiart, le directeur de la CMD. C’est chose faite avec la classe de CE2 de l’école élémentaire Saint-Crépin, dont l’enseignante apprend d’ailleurs la pratique de son instrument en même temps que ses élèves. » La classe s’est ensuite essayée aux quatre instruments durant quatre semaines pour que chaque élève détermine l’instrument qu’il suivra et qui le suivra durant les trois années de l’action.

Car le projet se décompose en trois phases :

  • L’ouverture de la classe orchestre cuivres (CE2) en cette rentrée 2019.
  • La poursuite de la classe cuivres à Saint-Crépin (CE2 et CM1) et l’ouverture d’une classe orchestre instruments à bois dans une autre école (CE2) à la rentrée 2020.
  • L’ouverture d’une classe orchestre instruments à cordes dans une troisième école (CE2) à la rentrée 2021.

La finalité étant d’avoir les trois classes orchestres cuivres, bois et cordes (CE2, CM1 et CM2) dans les trois écoles à la rentrée 2023. Elles formeront alors un véritable orchestre symphonique composé de 240 écoliers du Soissonnais.

L’ambition affichée est d’ouvrir la culture aux enfants du Soissonnais, plus précisément la pratique instrumentale aidant à favoriser la réussite scolaire et personnelle, et cela pour un public pouvant en être éloigné. Le choix de la première classe orchestre à l’école Saint-Crépin située dans un quartier prioritaire de la politique de la ville en est l’application concrète. « L’action aura un impact sur les enfants et la vie du quartier, confirme Benoît Wiart. Au-delà de l’apprentissage de leur instrument, les élèves s’ouvriront ainsi à la musique et à l’extérieur avec plusieurs rencontres dès la première année. »

Premiers rendez-vous inscrits au programme de la classe : une rencontre avec la classe cuivres de Laon, une représentation en première partie d’un groupe de très haut niveau, Mnozil Brass le 6 juin à Soissons.

Classes bois et cordes : appel à candidatures

Avant de débuter ce projet, la Cité de la musique et de la danse, portée par GrandSoissons Agglomération, a travaillé en concertation avec les services jeunesse et éducation de la Ville de Soissons et l’Education Nationale. Le budget pour l’année 2019/2020 est d’environ 19 000 euros dont 16 000 euros d’investissement pour les instruments. Il sera moindre les années suivantes car le plus grand poste de dépense est l’achat des instruments.

Pour la suite du projet, la CMD le pilote directement en partenariat avec les écoles concernées. Si la première classe orchestre s’est ouverte à l’école Saint-Crépin de Soissons, la CMD n’a pas encore choisi les deux autres établissements pour les futures classes bois et cordes. Elle lance un appel à candidatures d’autres écoles intéressées et disposant avant tout de locaux adaptés à l’action. Il convient également de prévoir un lieu de stockage aménagé et sécurisé pour entreposer les instruments. Le dispositif se déroule durant le temps scolaire à raison d’au moins une heure par semaine. L’apprentissage est basé principalement sur l’oralité, l’utilisation du codage, ou le recours à une formule mixte.

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Quand les musiques actuelles débarquent à la campagne

Trois amis ont créé Troc’son Productions. Ils sont bien décidés à propager la musique festive et actuelle en milieu rural, à commencer par les concerts du P’tit Troc’son organisé le 1er avril à Braine.

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Le 1er P’tit Troc’son est organisé le 1er avril à Braine : 4 concerts dont Eko (© Franck Alleron - Vers Solidaires 2018).

Les événements musicaux, familiaux, multiculturels et accessibles au plus grand nombre en terme de prix d’entrée ne sont pas si courants sur le territoire. Il y a bien le festival Berzyk pour le Soissonnais ou Woodrock dans le Laonnois, et si on se concentre sur le Val de l’Aisne, ils sont trop rares voire inexistants. C’est dans cet esprit que trois amis ont monté leur association : Troc’son Productions. L’idée, Renaud Douy, Yohann Baston et Marie-Liesse Kneppert l’avaient déjà en tête depuis longtemps. Ils ont créé l’asso en 2021, ils ont laissé passer les épisodes de la crise sanitaire, puis ils ont décidé de se lancer l’été dernier. Leur motivation : « Organiser des événements musicaux qui mettent en avant les musiques actuelles et plus encore en milieu rural, explique Renaud, le désormais président de Troc’son Productions. Nous voulons démontrer qu’il n’y a pas que dans les villes qu’il se passe des choses. Les gens pourraient justement venir le constater sur notre territoire rural, en l’occurrence celui de la communauté de communes du Val de l’Aisne. L’intérêt est aussi d’y amener des projets qui réunissent le milieu associatif, les collectivités et les producteurs locaux. » 

Yohann, Marie-Liesse et Renaud : les fondateurs de Troc’son Productions.

Forte de ces convictions, l’association propose alors un événement principal, un rendez-vous estival qu’elle veut instituer tous les quatrièmes week-ends de juillet. Ce festival de musiques actuelles se nommera La Guinguette Troc’son, il se déroulera cette année le 22 juillet aux abords du château de Ciry-Salsogne. Comme son nom le laisse à penser, l’ambiance sera à la fête populaire sur un grand espace en herbe avec mât central, ballots de paille et guirlandes lumineuses. 

Mais avant cela, Marie-Liesse, Yohann et Renaud mettent sur pied une première soirée de concerts appelée Le P’tit Troc’son : samedi 1er avril à partir de 19h, au foyer rural de Braine. « Cette première manifestation imprimera la couleur des événements que l’on veut organiser : de la musique festive mais de qualité, avec un tarif d’entrée libre pour que la culture soit ouverte à tous dans les campagnes, souligne Renaud. La soirée en amènera d’autres dans l’année, à chaque saison par exemple. Celle-ci est réalisée en partenariat avec le foyer rural de Braine car il faut savoir que cette petite ville d’un peu plus de 2 000 habitants possède une très belle scène et une très belle salle de 300 personnes. » 

Au programme du P’tit Troc’son : Eko (rock fusion – Soissons, Chauny, Saint-Quentin), A kind of (blues rock – Soissons), Dolmen (stoner rock  – Acy, Braine, Billy-sur-Aisne) et OPA (orchestre punk de l’Aisne – Laon). 

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« Un meurtre à Soissons » : Sing Sing mène l’enquête

Le groupe vocal Sing Sing et sa directrice Nathalie Doyhamboure tournent un film dans la cité du Vase. « Un meurtre à Soissons » sera projeté au cinéma le 25 juin et le 2 juillet.

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Le groupe vocal Sing Sing tourne son film. Ici une scène dans la crypte Saint-Médard.

Un corps a été retrouvé dans un grand vase devant Saint-Jean-des-Vignes… Que chacun se rassure, ceci n’est pas le dernier fait divers sanglant survenu à Soissons, il s’agit du départ de l’intrigue du film tourné par le groupe Sing Sing. Simplement et justement intitulé « Un meurtre à Soissons », il est le dernier projet mené par la troupe vocale. Habituellement exercé à la scène et même aux clips que Sing Sing met en boîte tous les ans, le groupe est passé cette fois au tournage d’un plus long métrage. L’idée est sortie de l’imagination même de sa chef d’orchestre, Nathalie Doyhamboure : « J’avais envie de faire un film sous la forme d’un moyen-métrage depuis des années, explique-t-elle. Le déclic a eu lieu après avoir vu avec mon ami Florence Corcy le film « Mort sur le Nil » de Kenneth Branagh, car nous sommes toutes les deux fans du personnage Hercule Poirot et de ses enquêtes. On a pensé à retranscrire une enquête à Soissons en y intégrant ses légendes et son histoire. Nous avons alors contacté Marie-Laure Fastrez qui a l’habitude d’écrire des sketchs pour les spectacles de Sing Sing. Une semaine plus tard, elle nous livrait le scénario de 30 pages, puis Florence et moi avons écrit les dialogues. »

Sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Médard, l’équipe d’AFAM Prod tourne une scène où le gardien de la crypte, alias Serge Berger, accueille les deux enquêtrices, Sabrina Dos Santos et Christelle Proth-Dautriche.

La trame était lancée, fallait-il en trouver les acteurs. Nathalie n’est pas allée chercher loin, son idée était de toute façon d’intégrer la trentaine d’adhérents du groupe. Mais comme chez les pros, un casting et des auditions ont permis de distribuer les rôles. « Tout le monde joue, souligne-t-elle, c’est un film participatif, il y a même une centaine de figurants au total. » Et toujours comme des pros, la chef d’orchestre a fait appel à la jeune société de production soissonnaise, AFAM Prod, pour la réalisation et le montage. L’équipe composée, le tournage pouvait être lancé. Il a débuté en septembre et se terminera en avril après les 28 scènes du script. L’intrigue commençant à la mort d’un professeur de maths du lycée Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement a alors ouvert ses portes à toute l’équipe et s’est mué en plateau de tournage. D’autres lieux ont servi de décors au film, comme les pompes funèbres Patrick Moitié, la Bourse aux Grains, le cinéma Clovis ou la rédaction du journal l’Union.

L’équipe au complet pour ce jour de tournage dans la crypte Saint-Médard, avec Nathalie Doyhamboure, directrice de Sing Sing, Fabio à la caméra, Amine au son et Antoine à la lumière et au clap.

Mais le rôle principal ne serait-il pas la ville de Soissons elle-même ? « C’est l’élément central de l’histoire, répond Nathalie. Le film sera diffusé après le spectacle de fin d’année de Sing Sing et il a été écrit en lien avec le thème général, à savoir une balade touristique en Soissonnais. » A défaut de guide touristique, le spectateur sera donc emmené dans les lieux emblématiques de la cité du Vase, dans les pas de la commissaire et de l’inspectrice qui mènent l’enquête et déchiffrent les légendes de la ville. Dernier théâtre de tournage en date : la crypte de l’abbaye Saint-Médard où l’histoire de France a tout simplement débuté. « Avec les décors que nous offre Soissons, on a juste à poser notre caméra et nos lumières », confie la directrice de Sing Sing.

Première projection du film « Un meurtre à Soissons » (durée 1h) : dimanche 25 juin à 14h, au cinéma Clovis de Soissons, une semaine après le spectacle du groupe Sing Sing, samedi 17 juin à 20h, salle Prestige à Cuffies. Deuxième projection du film : dimanche 2 juillet à 14h, au cinéma Clovis.

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Retraites : la rue donne de la voix

1 500 à 2 000 manifestants ont défilé dans le centre-ville le 7 février. Soissons était à cette occasion le rassemblement départemental et intersyndical contre la réforme des retraites après les deux précédents rendez-vous de Saint-Quentin et Laon.

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Après le rassemblement de 3000 personnes le 31 janvier, près de 2000 manifestants ont défilé le 7 février dans le centre-ville de Soissons.

Ce rassemblement départemental n’aura cependant pas concentré autant d’opposants au projet du gouvernement que la semaine précédente, mardi 31 janvier, quand 3 000 personnes avaient rallié le rond-point de l’Archer. Pour autant, le rejet de la réforme s’est bien fait entendre dans les rues de Soissons, de la sous-préfecture à l’hôtel de ville en passant par la place de la République. Le cortège s’est même distingué par son ambiance colorée, condensée et revendicatrice à coups de slogans percutants.

Les chants font aussi partie de l’atmosphère des manifestations. Composée par certains syndicats, ici la FSU, on a pour exemple entendu sur l’air de « La chanson de Prévert » de Serge Gainsbourg : « Oh je voudrais tant que tu te souviennes, Cette retraite était la tienne, Avant 62 ans je crois, C’était jusqu’en 2023 (…) ». Ou encore du Georges Brassens sur l’air de « Putain de toi » : « Toi et tes potes tes banquiers tes ministres, Vous avez décrété qu’on était trop gâté, Tout est bon la planète, l’illusion de la dette, Vous mentez pour mieux nous déplumer. » Et sur Lily de Pierre Perret ça donne : « Dans le système conçu pour financer, Congés payés, sécu et puis retraite, Il faudrait que le CAC 40, Plutôt que d’assurer sa rente, Assume tout ce qu’il doit régler/On l’attendait notre retraite Manu, T’en as diminué la durée, vendu, Après l’travail c’est le cimetière, Tu crois qu’on va se laisser faire, Maquereaux, le peuple est dans la rue. »

D’accord ou non avec la réforme des retraites, elle encourage dans tous les cas l’esprit de créativité. Celui-ci a de nouveau été sollicité avec une autre journée de mobilisation programmée à ce jour le 16 février, suivie par une autre manifestation de l’intersyndicale annoncée le 7 mars.

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