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Le collège Lamartine lance un message au futur

Le projet Cube.S est ouvert à tous les établissements scolaires pour relever le défi de la transition énergétique.

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Avec le projet Cube.S, les éco-délégués du collège Lamartine de Soissons laissent un message à n’ouvrir qu’en 2050.

« Capsule temporelle. Ne pas ouvrir avant 2050. » L’annonce est affichée sous une capsule en acier accrochée dans le grand hall d’entrée du collège Lamartine à Soissons. Les élèves se projettent ainsi dans le futur, ils font un bond dans l’espace – temps pour laisser un message à leurs successeurs qui fouleront le sol de l’établissement à la moitié du XXIe siècle. L’affiche sous la capsule évoque aussi le « concours Cube.S », c’est là en effet le point de départ qui a abouti à cette action pour le moins originale.

Le projet Cube.S est ouvert à tous les établissements scolaires pour relever le défi de la transition énergétique. Il s’inscrit officiellement dans le cadre du programme CEE : Certificats d’Economies d’Energie, il est porté par l’IFPEB : Institut Français pour la Performance Énergétique des Bâtiments. L’économie d’énergie est bien la problématique du moment à tous les niveaux, elle est communiquée ici auprès des plus jeunes dès leur scolarité. À travers Cube.S, il s’agit d’économiser un maximum d’énergie, sur 5 ans, dans une ambiance de challenge. De fait, le concours est en phase de déploiement sur tout le territoire français et reçoit la candidature de multiples collèges et lycées. Les actions déployées peuvent porter sur l’entretien et la maintenance du bâtiment, sur des travaux destinés à améliorer l’efficacité énergétique, sur les programmes pédagogiques en eux-mêmes, et elles peuvent aussi idéalement impliquer tous les occupants : élèves, enseignants, personnel.

Les éco-délégués et leur référent Education Développement Durable, Ludovic Duchateau, ont rempli et verrouillé la capsule.

En terme d’implication, le projet Cube.S nécessite justement la participation d’un éco-délégué élu dans chaque classe. Au collège Lamartine, les 16 classes sont donc représentées par autant d’éco-délégués qui donnent de leur temps pour monter le projet. Ils sont encadrés par un référent Education Développement Durable. À Lamartine toujours, le rôle est endossé par le professeur d’histoire-géo Ludovic Duchateau. Ensemble, ils ont donc monté l’action fantastique de la capsule temporelle : « L’idée est d’envoyer des informations dans le futur, explique Ludovic Duchateau. Nous avons choisi l’ouverture de la capsule en 2050 car c’est la date symbolique où l’on doit arriver à la neutralité carbone. »

La capsule temporelle est accrochée dans le grand hall d’entrée du collège.

Mais quelles informations le collège Lamartine a-t-il voulu envoyer dans le futur ? À l’occasion d’une petite cérémonie amicale à laquelle les parents d’élèves étaient conviés, le professeur référent et ses éco-délégués ont méticuleusement rempli la capsule. Les collégiens de 2050 y trouveront : une photo de toute l’équipe qui associe aussi la professeure de SVT Noémie Perry et l’agent d’entretien Laurent Bolliot, les enregistrements des consommations d’électricité et de gaz de l’établissement en 2022, les photos des appareils d’enregistrement, les diagnostics énergétiques réalisés dans différentes salles, une vidéo expliquant la démarche. Une fois la capsule temporelle bien verrouillée, les éco-délégués ont choisi de l’accrocher dans le hall d’entrée pour qu’elle reste visible, « c’est comme une bouteille à la mer qu’on ne touchera plus pendant 28 ans », disent-ils.

Avec cette action, le collège ne cache pas son ambition de remporter le concours Cube.S qui s’inscrit comme le championnat de France des économies d’énergies. Il comprend plusieurs catégories, Ludovic Duchateau et ses éco-délégués ont choisi de concourir pour « l’évènement le plus original », la capsule temporelle en est assurément un.

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Le rallye Monte-Carlo Historique de l’équipage père–fils en images

De retour à Soissons, le père et le fils partagent les images incroyables de leur odyssée en Innocenti Mini.

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Quand les musiques actuelles débarquent à la campagne

Trois amis ont créé Troc’son Productions. Ils sont bien décidés à propager la musique festive et actuelle en milieu rural, à commencer par les concerts du P’tit Troc’son organisé le 1er avril à Braine.

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Le 1er P’tit Troc’son est organisé le 1er avril à Braine : 4 concerts dont Eko (© Franck Alleron - Vers Solidaires 2018).

Les événements musicaux, familiaux, multiculturels et accessibles au plus grand nombre en terme de prix d’entrée ne sont pas si courants sur le territoire. Il y a bien le festival Berzyk pour le Soissonnais ou Woodrock dans le Laonnois, et si on se concentre sur le Val de l’Aisne, ils sont trop rares voire inexistants. C’est dans cet esprit que trois amis ont monté leur association : Troc’son Productions. L’idée, Renaud Douy, Yohann Baston et Marie-Liesse Kneppert l’avaient déjà en tête depuis longtemps. Ils ont créé l’asso en 2021, ils ont laissé passer les épisodes de la crise sanitaire, puis ils ont décidé de se lancer l’été dernier. Leur motivation : « Organiser des événements musicaux qui mettent en avant les musiques actuelles et plus encore en milieu rural, explique Renaud, le désormais président de Troc’son Productions. Nous voulons démontrer qu’il n’y a pas que dans les villes qu’il se passe des choses. Les gens pourraient justement venir le constater sur notre territoire rural, en l’occurrence celui de la communauté de communes du Val de l’Aisne. L’intérêt est aussi d’y amener des projets qui réunissent le milieu associatif, les collectivités et les producteurs locaux. » 

Yohann, Marie-Liesse et Renaud : les fondateurs de Troc’son Productions.

Forte de ces convictions, l’association propose alors un événement principal, un rendez-vous estival qu’elle veut instituer tous les quatrièmes week-ends de juillet. Ce festival de musiques actuelles se nommera La Guinguette Troc’son, il se déroulera cette année le 22 juillet aux abords du château de Ciry-Salsogne. Comme son nom le laisse à penser, l’ambiance sera à la fête populaire sur un grand espace en herbe avec mât central, ballots de paille et guirlandes lumineuses. 

Mais avant cela, Marie-Liesse, Yohann et Renaud mettent sur pied une première soirée de concerts appelée Le P’tit Troc’son : samedi 1er avril à partir de 19h, au foyer rural de Braine. « Cette première manifestation imprimera la couleur des événements que l’on veut organiser : de la musique festive mais de qualité, avec un tarif d’entrée libre pour que la culture soit ouverte à tous dans les campagnes, souligne Renaud. La soirée en amènera d’autres dans l’année, à chaque saison par exemple. Celle-ci est réalisée en partenariat avec le foyer rural de Braine car il faut savoir que cette petite ville d’un peu plus de 2 000 habitants possède une très belle scène et une très belle salle de 300 personnes. » 

Au programme du P’tit Troc’son : Eko (rock fusion – Soissons, Chauny, Saint-Quentin), A kind of (blues rock – Soissons), Dolmen (stoner rock  – Acy, Braine, Billy-sur-Aisne) et OPA (orchestre punk de l’Aisne – Laon). 

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