Chaque histoire, comme chaque œil, est unique. Baptiste, travailleur du territoire, a perdu la vue lors d’un accident de travail, en prenant un bout de métal dans l’œil. Hospitalisé à Reims, il a conservé son œil quelques temps, mais sans vision, avec douleur et une esthétique disgracieuse.
Il témoigne : « J’ai essayé de le garder le plus longtemps possible, mais j’avais trop mal. J’ai donc été dans un grand cabinet à Paris, 1 à 2 ans après l’accident. Le trajet fait perdre une journée dans son emploi du temps. On me l’a retiré et on m’a posé une bille, le temps que l’œil reprenne forme. Je me suis rendu compte que beaucoup de gens ont perdu un œil. Ensuite, esthétiquement, la première prothèse réussie faite à Paris a changé ma vie. La deuxième s’est révélée trop volumineuse et trop douloureuse, sans que quiconque puisse trouver une solution. On m’a dit que c’était impossible. J’ai rencontré par hasard Cyrille Ey et il a trouvé une solution. Pas du premier coup, mais le résultat final est une prothèse solide, plus souple, plus fine, centrée, plus confortable et d’une belle couleur. Et tout ça à Soissons. Il a réalisé un vrai travail artisanal d’orfèvre, très complexe. Je me préfère par rapport à avant. Par rapport aux grands cabinets, il cherche, il ne craint pas la difficulté, c’est le seul à vouloir comprendre. »
Oculariste diplômé depuis 9 ans, Cyrille a exercé dans les deux plus grands laboratoires ocularistes français, à Strasbourg et Paris. Ne se retrouvant pas dans la manière de faire généralement constatée au fil des son apprentissage, il a décidé d’exercer en se mettant à son compte.
Il évoque lui-même ce qui le distingue des autres en souriant : « Je suis l’oculariste le moins rentable de France, c’est important pour moi de personnaliser et d’accompagner mes patients. Je recherche la précision et la technique, je ne travaille pas à la chaîne. Je prends le temps avec le nombre de rendez-vous qu’il faut, que ce soit avant ou après la pose. »
Tel un artisan, il peint au pinceau les prothèses en face du patient et avec une photo, avec des pigments naturels sans plomb. Avant de peindre l’iris sur la prothèse et d’embellir un regard, il y a tout un processus afin de viser autant l’esthétique que le confort. Ses prothèses sont parfaitement adaptées, elles reposent sur la cavité et non uniquement sur les bords, ce qui est nettement plus confortable. Il s’est associé à l’équipe d’Atol Crouy, car il a eu un coup de cœur avec l’équipe, et il est important à la suite d’une nouvelle prothèse de trouver également l’équilibre au niveau des lunettes.
L’ouverture du cabinet est une bonne nouvelle pour le territoire, particulièrement pour celles et ceux qui souffrent de la perte d’un œil, d’une prothèse à remplacer ou inconfortable, d’un strabisme, un œil blanc, l’oculariste Cyrille Ey peut vous aider. Les tarifs sont réglementés et l’appareillage ainsi que les actes sont pris en charge par la sécurité sociale. Les patients bénéficient du tiers payant à 100 %.