Cent trente-et-un ans après la mort de Victor Hugo, deux acteurs de l’Arcade ont rappelé l’événement, d’abord au Mail et une heure plus tard au café associatif le Bon coin. Ils y ont lu des extraits du livre « Victor Hugo vient de mourir » de Judith Perrignon et quelques poèmes, tirés notamment de « L’art d’être grand-père ». Ces lectures ont illustré l’impact formidable de cette mort sur la population, surtout le peuple dont Hugo était le héros, avec des obsèques nationales et l’enterrement au Panthéon.
Quelle était l’occasion de cette lecture ? Non pas le nombre d’années écoulées depuis ce décès, mais la prochaine représentation au Mail de « Marie Tudor », pièce de Hugo, avec Cristiana Reali. L’Arcade reprend son habitude de poser un regard oblique sur les spectacles à venir. Des ateliers de théâtre sur tel auteur, tel thème – écrire des aphorismes aussi vaches que ceux de Feydeau, des « happenings » dans les vitrines de la ville : tout est bon pour attirer l’attention sur les plaisirs qui attendent au théâtre. C’est aussi une façon d’ausculter le monde du spectacle, et même d’encourager les futurs spectateurs à se regarder comme s’ils étaient eux-mêmes sur scène. Bref, L’Arcade créé le buzz.