Michael Gotthard Fischer a transcrit la Symphonie Pastorale de Beethoven pour sextuor à cordes l’année même de sa composition. Cette version, en réduisant l’échelle, devient une intrigante démonstration de sa structure, donnant un nouvel éclairage aux effets symphoniques si connus.
Le nom de Schönberg est toujours associé à la musique dodécaphonique ou « sérielle », une approche mathématique de la composition, en réaction contre les conventions. Mais « Verklärte Nacht », œuvre de jeunesse, montre l’influence du Romantisme finissant, et vient en complément de Beethoven, plus qu’en opposition.
Membres des Siècles, ces musiciennes adhèrent à sa quête d’authenticité. Elles ont changé d’instruments entre les deux parties du programme, et de diapason aussi. Laëtitia Ringval explique que la montée de ce repère pour le « la » des instruments reflète « le désir de donner plus de brillant » à la fin du 19e siècle. La pédagogie de jour déteint agréable sur le concert du soir.
Parlant de cette formule, un concert qui suit une rencontre entre des artistes et des élèves, Benoît Wiart, directeur de la CMD, déclare « C’est le premier d’une grande série ».
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