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« La Révolution à Jaulzy » est en marche

« La Révolution à Jaulzy » se prépare, annoncée comme un son et lumière monumental, d’une ampleur inégalée dans le sud des Hauts-de-France. Le spectacle qui sera présenté les 31 mai et 1er juin est aussi une aventure humaine qui rassemble tout un territoire sur le même projet.

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Les 150 figurants assurent leurs dernières répétitions, entourés par cinq comédiens professionnels et dirigés par Thibault Quettier, le scénariste et metteur en scène. Une dernière répétition générale les attend les 25 et 26 mai, en grandeur nature dans les décors qui seront installés à une semaine de l’événement. Un événement porté par la communauté de communes des Lisières de l’Oise et qui prend corps depuis près d’un an.

A l’origine du projet cependant : Jacques Cance, maire de Jaulzy de 1974 à 1999 et passionné d’Histoire. Ses recherches avaient abouti à la retranscription de la Révolution telle qu’elle avait été vécue à Jaulzy.

Un épisode historique de la commune que Daniel Terrade, l’actuel maire de Jaulzy, rêvait pour sa part de porter à la scène depuis 20 ans. Le rêve est finalement devenu réalité avec le soutien de la communauté de communes des Lisières de l’Oise, mais aussi le désir des habitants de se retrouver dans une aventure collective fédératrice : « Un spectacle de cette ampleur, c’est une première sur notre territoire, confirme Alain Brailly, le président de la communauté de communes. Comme dans le sport, il promeut le collectif et en plus il fédère des habitants de tous nos villages. »

Plus de 200 personnes se sont en effet pris au jeu de « La Révolution à Jaulzy », de la batterie fanfare de Trosly-Breuil à l’Atelier musical de l’Oise, de l’Energie Danse Studio aux écoles et maisons de retraite, sans oublier les Attelages de Sacy ou les Ecuyers de l’Histoire qui animeront le site avec des démonstrations équestres.

Un spectacle interactif

En termes d’animations, l’organisation veut également que le public soit partie prenante du spectacle. C’est ainsi que Roberto Graiff et l’Atelier musical de l’Oise apprendront une chanson aux spectateurs avant le début du son et lumière, qu’ils pourront reprendre avec les artistes pendant le spectacle. De plus, les bénévoles et figurants s’activent pour agrémenter 3 000 sacs bleu, blanc et rouge de mots d’accueil pour les spectateurs. Ceux-ci recevront un sac et seront invités à y ajouter une doléance positive pour les spectateurs du lendemain. Distribués par zone pour former un drapeau français géant, « Le drone agile » sera présent pour immortaliser cette magnifique image collective.

Une véritable volonté commune est née avec l’ambition de faire de ce son et lumière au budget de 180 000 € une expérience inoubliable. « La Révolution à Jaulzy » est en marche, elle sera clôturée par un feu d’artifice fondu au tableau final.

L’Histoire

La Révolution à Jaulzy retrace l’histoire vraie « d’un terroir héroïque » : été 1788, suite à la tempête qui a ravagé les terres, tous les villageois se sont réunis pour la récolte. La moisson est désastreuse. La Révolution éclate…. Dorénavant leur vie est en jeu. Autour du relais de Poste de Jaulzy, unique point d’étape entre Compiègne et Soissons, les nouvelles se propagent et les tensions montent. De la rédaction du cahier de doléances à la bataille de Valmy en 1792, Pierre, Jean, Célestine, Henriette, Vulgis et le Rustaud voient leur village changer, emporté peu à peu dans le tourbillon de l’Histoire…

La petite histoire dans l’Histoire

Thomas Rice était sergent dans le 501e Régiment de parachutistes de la 101e Airborne, en 1944. Le 5 juin 2019, il sautera de nouveau, en tandem, sur les lieux de ses exploits, en Normandie. Mais ce héros du Débarquement a découvert que sa famille était originaire de Tracy-le-Mont et qu’elle avait quitté la France lors de la Révolution française. Désireux de retourner sur la trace de ses ancêtres, il viendra à Tracy-le-Mont le 31 mai et le 1er juin 2019.
Il sera l’invité d’honneur de la représentation du samedi soir, où il aura l’occasion d’intégrer une scène du spectacle qui rendra hommage à son ancêtre certainement passée par ce même relais de poste lors de sa fuite du pays voilà 230 ans ! Il sera par ailleurs suivi par Paris-Match et des médias américains très friands de cette « histoire française » : CNN et une équipe de production de films.

Son et lumière « La Révolution à Jalzy » : vendredi 31 mai et samedi 1er juin, place de la mairie à Jaulzy. A partir de 19h : ouverture du village des partenaires, animations et restauration. 21h : derniers accès aux parkings gratuits. 21h30 : son et lumière puis feu d’artifice.

Tarifs : gratuit pour les moins de 15 ans – 5 € pour les adultes – Billetterie en ligne sur www.larevolutionajaulzy.fr

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Le centenaire de l’ACS Rugby

1923 – 2023 : l’ACS Rugby a 100 ans. Pour toute la grande famille du rugby et de l’Amicale Club de Soissons, c’est l’année du centenaire. Fort de ses 300 licenciés, de son équipe 1re qui évolue aujourd’hui en Fédérale 3, de son école de rugby et de son équipe féminine les Ruby’s, le club compte bien célébrer l’événement à sa hauteur.

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La première équipe de l’ACS Rugby Soissons, saison 1923 – 1924.

En ouverture des festivités, Marc Lièvremont, ancien international, ancien sélectionneur de l’équipe de France et actuellement consultant sur Canal +, est venu donner « le coup d’envoi » le 9 mai au Mail Scène culturelle. Le point d’orgue est programmé ce samedi 20 mai avec l’organisation d’un tournoi international de rugby à 7, en présence notamment des 7 Fantastics, l’équipe des « nouveaux super-héros du 7 » dans le circuit Elite. 2 000 à 3 000 personnes sont attendues au stade Aimé Dufour. La journée se poursuivra par une soirée paëlla géante sur invitation. Mais l’ACS Rugby célèbre son centenaire tout au long de l’année et d’autres manifestations seront mises sur pied jusqu’en décembre. A venir : les tournois U10, cadets, juniors avec les équipes du Stade Français, du Racing et de Macy, ainsi que le tournoi des féminines et celui des anciens où deux grosses équipes surprises sont là aussi attendues. 

Autant d’événements qui démontrent la place importante de l’ACS et du rugby à Soissons. Son histoire débute dès 1908 avec la création de l’Amicale des anciens élèves de l’école du Centre. Le rugby du début du XXe siècle à Soissons est aussi et avant tout militaire, il était pratiqué par les jeunes hommes venant de toute la France, et bien sûr du sud-ouest, pour faire leur service. Les rencontres avaient alors lieu sur ce qu’on appelait la Plaine Maupas, aujourd’hui le quartier de Presles. « Inutile de dire que le jeu était à cette époque très violent, il se finissait souvent en bagarres », témoignent les mémoires du club que sont Dany Marache, à l’ACS depuis 1962 et président depuis 6 ans, ou encore Jean-Luc Ferary, fils de Maurice et petit-fils de Marcel Ferary, membres incontournables du rugby et du sport en général à Soissons. Ils rappellent aussi un fait marquant de la période troublée de la Première Guerre mondiale : « Un match a tout simplement dû être arrêté net alors que le terrain se faisait bombarder. » 

Une des premières équipes de rugby à Soissons.

A l’Après-guerre, c’est la Reconstruction et c’est la création de l’ACS Rugby en 1923. Les pères fondateurs : Marcel Ferary, Edouard Robinet, Louis Sautreau et Aimé Dufour, le premier président de l’ACS, il le restera jusqu’en 1930. Son destin fut bien plus tragique. Il a été arrêté le 25 novembre 1941 par la Gestapo, condamné aux travaux forcés, il y décéda le 25 janvier 1944. Le nom d’Aimé Dufour reste bien sûr associé à l’actuel stade du club, rue du Paradis. Il fut construit au début des années 60, « construit à l’ancienne par les anciens eux-mêmes, s’amusent les anciens d’aujourd’hui. L’éclairage avait été monté par les joueurs de l’ex-école de métiers EDF de Cuffies, la buvette n’avait pas été oubliée bien sûr et il y avait seulement quatre pommeaux de douche. La cohabitation en fin de match sous les douches n’a pas toujours été simple entre locaux et visiteurs. Pour ce qui était de l’entretien du terrain ? On envoyait les moutons sur le pré pour tondre la pelouse. Après leur passage, il fallait évidemment slalomer entre les crottes pour éviter de tomber dedans, ça ne marchait pas à tous les coups. » 

Thierry Cléda issu de la formation soissonnaise peut faire la fierté de l’ACS, il ira jusqu’en équipe de France A. Il fait ici l’objet d’un portrait dans l’Union en 1996.

Les infrastructures se sont développées petit à petit, mais cela n’a pas empêché l’ACS Rugby de Soissons de se distinguer sur le plan sportif. Dans les années 50, le club a même évolué au niveau Excellence qui correspond maintenant à la Pro D2, le très haut niveau en somme. 

Jean-Luc Ferary se souvient de « ces grandes années » comme il les qualifie : « Nous étions plusieurs à intégrer l’équipe première dès l’âge de 16 ans lors de la saison 1957 – 1958. A ce moment-là, ce sont toutes les mamans qui ont failli mettre leur veto pour ne pas voir leurs jeunes fils s’empoigner avec les plus aguerris. » 

La montée de Soissons en Fédérale 2 mise à l’honneur dans la presse en septembre 2004. La saison 2004 – 2005 de l’ACS en Fédérale 2 s’est aussi révélée très compliquée, comme en témoigne ce compte-rendu « Soissons atomisé » après un très dur 74 – 0 à Villefranche.

L’autre grand fait d’armes au cours des années sportives plus récentes est la montée en Fédérale 2 en 2004. Les Soissonnais y sont restés une saison, mais une saison qui s’est révélée très compliquée comme en témoignent certains articles de presse conservés dans les archives du club. De très bons joueurs sont en même temps sortis de l’école de rugby soissonnaise pour atteindre l’élite nationale et internationale. A commencer par Alain Dusang qui a été le premier joueur soissonnais à être recruté par un grand club, en l’occurrence Vichy, ce qui l’a amené à être sélectionné dans la B de l’équipe de France. « Un pur produit de Saint-Crépin, confirme le président Marache, c’est d’ailleurs un quartier qui a engendré beaucoup de joueurs de l’ACS. » Et si l’on parle du plus haut niveau, Thierry Cléda en est la référence à Soissons : originaire de Vic-sur-Aisne, il ensuite passé par Biarritz et Pau pour arriver en équipe de France A. Enfin pour ne citer qu’eux : Olivier Beaudon s’est distingué à Grenoble dans les années 90 et Sofiane Chellat est allé jusqu’au titre de champion de France de Top 14 avec le Stade Français en 2015. De retour au club en tant que superviseur général, il est aussi joueur international algérien. 

L’équipe première de cette dernière saison 2022 – 2023 maintient le haut niveau de la Fédérale 3 à Soissons. Comme la réserve, elle a terminé très fort à la 6e place, « à un match prêt de la qualification pour jouer la montée en Fédérale 2 », commente Dany Marache. Celui-ci est d’autant plus fier de ses joueurs que l’équipe est composée à presque 100 % de joueurs issus de l’école de rugby de l’ACS, si ce n’est un Laonnois qui vient compléter le XV soissonnais. 100 ans plus tard, le rugby a plus que jamais sa place dans la cité du Vase.

Le tableau historique de l’ACS Rugby 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954 : 

« Au premier plan, nous voyons un chien s’emparant du ballon, le joueur de la gente canine, répondait au nom de « drop » et son propriétaire se nommait André Veniere, joueur entraîneur, issu du S.C.U.F. En deuxième position vers la droite, vous apercevez le capitaine de l’équipe de l’ACS, perdant son képi et dans le même temps sa chaussure. L’artiste semblerait avoir choisi de faire jouer le capitaine de l’équipe du moment, Aubuchou, demi de mêlée. Celui-ci issu du stade bordelais était 2e ligne. Tenant dans la main le drapeau de touche, il s’agit de Maurice Ferary, derrière lui sur le côté Raymond Villa, ensuite légèrement avancé le docteur Marcel Ferary, père de Maurice, qui de surprise lâche la boîte à pharmacie. C’est Lorente qui a la main sur l’épaule du Président. Le Secrétaire, une serviette sous le bras, était notre ami Georges Bergeret et à ses côtés le fidèle Trésorier Tranoy. Dans la tribune au premier plan, Besly l’ancien président, et un spectateur enthousiaste, les autres dirigeants ou les anciens de l’ACS sont supposés regarder le match assis dans celle-ci. » 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954.

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L’Actu Immo N°4 by ORPI

Vendre votre bien classé F ou G ? L’audit énergétique est obligatoire

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Sachez que depuis le 1er avril 2023, si vous souhaitez vendre votre logement, vous devrez obligatoirement faire réaliser un audit énergétique si ce dernier est considéré comme une «passoire thermique» (classé F ou G au DPE) et en monoproprieté.

Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) devra être complété par un audit énergétique annexé au contrat de vente et présenté à l’acquéreur dès la première visite.

Cet audit a pour but de prévenir les acquéreurs des différents travaux nécessaires à effectuer pour atteindre une classe énergétique inférieure et ainsi pouvoir le louer sans interdiction dans le cadre d’un investissement locatif.

Vous pouvez également bénéficier d’aides et/ou de subventions spécifiques à cet effet auprès de différents organismes.

Nous nous tenons bien sûr à votre disposition pour toute précision utile à ce sujet.

Vous avez des questions ?
nous sommes là pour vous accompagner.

Agence Na & Co Immobilier

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57 avenue de Paris
02200 SOISSONS

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De Soissons à Hokkaido au Japon

Le voyage d’une semaine à Hokkaido, au Japon, de trois anciennes lycéennes de Gérard de Nerval. Elles l’avaient rêvé, espéré et elles l’avaient surtout mérité.

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Sur le bd Raymond Poincaré, les 241 cerisiers en fleurs laissent planer un air du Japon à Soissons. De Soissons au Japon sur l’île d’Hokkaido, c’est le voyage inattendu qu’ont réalisé trois anciennes lycéennes de Nerval et leur professeur d’art plastique.
Une immersion dans la culture japonaise pour Juliette, Elina, Marion et leur professeur Philippe Denais.

C’est le voyage qu’elles n’attendaient plus. Le voyage d’une semaine à Hokkaido, au Japon, de trois anciennes lycéennes de Gérard de Nerval avec leur professeur d’art plastique, Philippe Denais. Elles l’avaient rêvé, espéré et elles l’avaient surtout mérité. Juliette Ferreira, Marion Lefèbvre et Elina Jeanney ont en effet remporté le Prix du Public d’un concours international de photographie : l’International High School Students’Photo Festival Exchange d’Higashikawa. A la clé : l’invitation à venir rechercher leur prix sur place, au pays du Soleil-levant.

Mais ça, c’était en 2020. Entre temps, une certaine pandémie mondiale a bloqué tous les échanges internationaux. Juliette, Marion et Elina étaient alors en classe de Première. Depuis, elles ont passé leur bac en 2021 et ont quitté le lycée Nerval en partant toutes les trois vers d’autres horizons. Elina est à l’ESRA à Paris (Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle), Juliette est à la fac de Reims en LEA et Marion en école de design à Roubaix. Sans nouvelles du concours si ce n’est la réception de leurs médailles, voilà qu’à la fin de l’année 2022 Philippe Denais les recontacte et annonce le feu vert pour le Japon. « Nous sommes tombées des nues, confie Elina, et on a sauté sur l’occasion. » L’organisation a même convié tous les pays vainqueurs des éditions 2020 et 2021 à l’événement. Les jeunes Soissonnaises en tant qu’ambassadrices de la France étaient également les seules représentantes d’un pays occidental.

Souvenir des montagnes enneigées d’Hokkaido.

Le dépaysement ne pouvait être que total : « L’atmosphère sur place est incroyable, confirme Elina, dès notre sortie du métro à Tokyo nous nous sommes imprégnées du Japon » (voir l’image de Shibuya Crossing). Après la capitale japonaise, exploration du Japon traditionnel sur les montagnes enneigées de l’île d’Hokkaido, où étaient accueillis les anciennes lycéennes et leur professeur, ainsi que toutes les délégations. « Là aussi le dépaysement était complet, de la culture à la nourriture, de l’hôtel traditionnel où nous étions logés aux échanges avec toutes les autres nations. Et pour la dernière soirée, nous avons voulu à notre tour représenter dignement notre pays et notre ville. Nous avons présenté l’histoire de Clovis et du Vase et nous avons même fait goûter le haricot de Soissons. »

Leur voyage inespéré s’est bel et bien transformé en parenthèse inoubliable.

Le célèbre Shibuya Crossing à Tokyo, le carrefour connu pour ses passages zébrés pour piétons. 2,4 millions de personnes traversent la place chaque jour, soit 2 500 personnes qui traversent à chaque feu vert. Avec Elina, Marion, Juliette et leur professeur Philippe, on peut ici transposer le jeu « Où est Charlie ? » en « Où sont nos Soissonnais ? » Les anciennes lycéennes de Nerval savaient qu’une caméra filme en direct le Shibuya Crossing, il leur a suffi de faire des signes à l’objectif pour qu’on ne voie que nos Soissonnais au milieu de la foule.

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