ELECTIONS : 2 candidats à La Ferté-Milon, leurs enjeux pour la ville

Elue en 2014, Céline Le Frère est la maire sortante de La Ferté-Milon. Elle brigue donc un deuxième mandat avec la volonté de prolonger les actions entamées. Elle s’entoure pour cela de nouveaux colistiers « déjà investis dans le tissu associatif de la ville, précise-t-elle, et avec le même état d’esprit pour cet éventuel second mandat. Nous voulons continuer à créer du lien entre tous les Milonais et leur faciliter la vie, en dynamisant l’offre commerciale, en nous battant pour les entreprises, en augmentant la surface de la zone 30 km/h, en rénovant les trottoirs et les bâtiments, à savoir place de la gare, salle polyvalente, salle des fêtes, destruction du 36 rue de la Chaussée pour y faire un jardin public. »

La candidate a par ailleurs établi une feuille de route pour les six années à venir : « Projets en faveur des jeunes et de la petite enfance, fin des travaux de sécurisation devant l’école, ouverture de la location de la salle des fêtes pour les Milonais, travaux de valorisation de l’esplanade du château, création d’une Maison des artistes et des associations dans l’ancienne maison de retraite réhabilitée, ouverture d’un commerce à la place de l’ancienne boulangerie et création d’un parcours de visite scénographique multimédia. » De plus, La Ferté-Milon venant d’obtenir le label « Terre de jeux 2024 », Céline Le Frère compte en profiter « pour rendre la pratique sportive plus accessible financièrement ».

Conseiller municipal et intercommunal en place, Benoit Point se présente comme tête de liste d’un collectif composé en partie de Milonais ayant aussi l’expérience des élections locales. Leur moteur essentiel : « Associer la population à l’action de l’équipe municipale, en instaurant des conseils de quartier, en élargissant les commissions, en créant une boîte à idées et une permanence quotidienne des élus à tour de rôle ». Pour Benoit Point et ses colistiers : « Le bât blessait à ce sujet depuis six ans. » Ils souhaitent également que « la mairie devienne interventionniste, en allant chercher méthodiquement des aides d’État ou européennes qui pourront générer un ensemble d’éléments nouveaux, rendant notre commune attractive. »

Selon le collectif, la perte de 10 % de la population milonaise est en effet un point crucial auquel la liste veut s’atteler, en particulier via trois projets majeurs : « La création d’une crèche, en relation avec les assistantes maternelles, d’une nouvelle cantine grâce à laquelle les enfants n’auraient plus à traverser la route ni à côtoyer les lycéens et d’un pôle médical permettant de stopper la fuite des patients vers les communes voisines. Ces trois projets sont certes de gros investissements, qui feront cependant l’objet de subventions pouvant monter jusqu’à 60 % du coût, mais ils visent à ce que des familles s’installent, avec de nombreuses retombées financières et la préservation de la ligne SNCF. »