« Les citoyen(ne)s cotterézien(ne)s » se présentent « transpartisans », comme un message à ceux qui reprocheraient à la tête de liste Jeanne Doyez Roussel d’être « macroniste ». Elle répond : « Si la liste était rattachée à LREM, la majorité de mes colistiers ne m’aurait pas rejointe. De toute façon, au niveau local, on n’a pas besoin d’une étiquette, ça ne changera pas notre action. Cette ville est tout simplement mal gérée, on peut faire mieux. » Pour la candidate, l’enjeu premier est en effet de « pallier les insuffisances de l’action de Franck Briffaut, annonce-t-elle. Sur l’habituel terrain de chasse du RN, la sécurité, le bilan n’est pas bon. Les 10 caméras ne fonctionnent pas, je compte les faire fonctionner. Mais le facteur humain est aussi nécessaire, avec une mise à niveau des effectifs de la police municipale : il faudrait 10 policiers, au lieu de 4 à l’heure actuelle, et recruter des médiateurs et des éducateurs. »
Par ailleurs, Jeanne Doyez Roussel et ses colistiers ajoutent à leurs priorités : « L’investissement dans la rénovation et l’isolation thermique des bâtiments municipaux, le matériel de nettoyage de la ville, la création d’un centre de santé avec des médecins salariés par la commune, les actions écologiques comme le 100 % bio et l’arrêt du gaspillage dans les cantines. »