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ELECTIONS : 3 candidats à Villers-Cotterêts, leurs enjeux pour la ville

Le premier tour des élections municipales a lieu le dimanche 15 mars, suivi du potentiel second tour le 22 mars. Dans la cité d’Alexandre Dumas, trois candidats et leurs colistiers sont en lice pour administrer la ville. Ils exposent leurs enjeux principaux des six prochaines années du mandat à venir.

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Franck BRIFFAUT

« Rassemblement cotterézien », soutenu par le Rassemblement National

  • 62 ans, marié, deux enfants
  • Conducteur de travaux dans le génie militaire en détachement
  • Maire de Villers-Cotterêts depuis 2014, vice-président de la communauté de communes depuis 2014, conseiller municipal depuis 1995, conseiller départemental depuis 2015, conseiller régional de 1998 à 2015.

Maire sortant, élu en tête de la liste du Front National en 2014, Franck Briffaut brigue donc un second mandat avec le soutien de son parti renommé depuis Rassemblement National. Une raison principale à cela : « Notre volonté est de positionner Villers-Cotterêts pour les 15, 20, 30 années à venir, et d’accompagner les projets éminemment structurants que nous mettons en place depuis 6 ans, dit-il. Tous ces projets mis en œuvre se tiennent, ils sont connectés les uns aux autres, avec une vision stratégique qui nécessite deux mandats. »

De ces projets à accompagner pour positionner la ville dans l’avenir, Franck Briffaut cite tout particulièrement « la réhabilitation complète du centre-ville, la collaboration avec le Centre des monuments nationaux sur la réhabilitation du château, la gestion des flux et de la circulation pour la future Cité internationale de la langue française, la réintroduction du quartier de la gare vers le centre, la mutualisation des ressources en eau, ou encore les opérations urbaines pour revitaliser le commerce de proximité. » De ce fait, le maire sortant met en avant « les assainissements des comptes de la ville » qui selon son analyse « permettront d’autofinancer les projets du second mandat ».

Jeanne DOYEZ ROUSSEL

« Les citoyen(ne)s cotterézien(ne)s », liste transpartisane

  • 45 ans, mariée, deux enfants
  • Cheffe de cabinet dans une collectivité
  • Actuellement suppléante du député de la 5e circonscription de l’Aisne, Jacques Krabal

« Les citoyen(ne)s cotterézien(ne)s » se présentent « transpartisans », comme un message à ceux qui reprocheraient à la tête de liste Jeanne Doyez Roussel d’être « macroniste ». Elle répond : « Si la liste était rattachée à LREM, la majorité de mes colistiers ne m’aurait pas rejointe. De toute façon, au niveau local, on n’a pas besoin d’une étiquette, ça ne changera pas notre action. Cette ville est tout simplement mal gérée, on peut faire mieux. » Pour la candidate, l’enjeu premier est en effet de « pallier les insuffisances de l’action de Franck Briffaut, annonce-t-elle. Sur l’habituel terrain de chasse du RN, la sécurité, le bilan n’est pas bon. Les 10 caméras ne fonctionnent pas, je compte les faire fonctionner. Mais le facteur humain est aussi nécessaire, avec une mise à niveau des effectifs de la police municipale : il faudrait 10 policiers, au lieu de 4 à l’heure actuelle, et recruter des médiateurs et des éducateurs. »

Par ailleurs, Jeanne Doyez Roussel et ses colistiers ajoutent à leurs priorités : « L’investissement dans la rénovation et l’isolation thermique des bâtiments municipaux, le matériel de nettoyage de la ville, la création d’un centre de santé avec des médecins salariés par la commune, les actions écologiques comme le 100 % bio et l’arrêt du gaspillage dans les cantines. »

Fabrice DUFOUR

« Ensemble pour Villers-Cotterêts », sans étiquette

  • 55 ans, marié, 3 enfants
  • Formateur technique
  • Maire-adjoint à la culture et à la francophonie à Villers-Cotterêts de 2001 à 2007, conseiller communautaire à la CC Villers-Cotterêts – Forêt de Retz de 2001 à 2007, conseiller municipal et communautaire à Bucy-le-Long de 1989 à 1995.

Fabrice Dufour se présente à la municipalité de Villers-Cotterêts en mettant en avant son expérience d’adjoint au maire de la ville, délégué à la culture et à la francophonie de 2001 à 2007. De là, nul étonnement à ce que l’enjeu principal pour lui et ses colistiers soit : « L’accompagnement du projet de la Cité internationale de la langue française. » Fabrice Dufour souligne : « Cela va changer toute l’organisation de la ville, ne serait-ce déjà que pendant les travaux durant lesquels la ville accueillera 200 ouvriers, sans compter l’afflux de visiteurs à l’avenir. La ville devra être présente, force de proposition, préparer une nouvelle offre d’hébergement et organiser la circulation et le stationnement. » Sur ce dernier point, le candidat ira d’ailleurs dans l’idée « d’un stationnement sur l’extérieur de la ville, avec des accès en voie douce vers le château ».

D’autre part, la liste « Ensemble pour Villers-Cotterêts » voit un autre enjeu prioritaire : « L’entretien de la ville et de ses bâtiments municipaux, avance Fabrice Dufour. Une analyse est à faire car leur mauvais état est indéniable. Nous devons attirer des investisseurs pour réhabiliter le logement, l’hébergement et les commerces, mais nous ne laisserons pas faire n’importe quoi pour préserver la tranquillité et la qualité de vie de la ville. »

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Quand les musiques actuelles débarquent à la campagne

Trois amis ont créé Troc’son Productions. Ils sont bien décidés à propager la musique festive et actuelle en milieu rural, à commencer par les concerts du P’tit Troc’son organisé le 1er avril à Braine.

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Le 1er P’tit Troc’son est organisé le 1er avril à Braine : 4 concerts dont Eko (© Franck Alleron - Vers Solidaires 2018).

Les événements musicaux, familiaux, multiculturels et accessibles au plus grand nombre en terme de prix d’entrée ne sont pas si courants sur le territoire. Il y a bien le festival Berzyk pour le Soissonnais ou Woodrock dans le Laonnois, et si on se concentre sur le Val de l’Aisne, ils sont trop rares voire inexistants. C’est dans cet esprit que trois amis ont monté leur association : Troc’son Productions. L’idée, Renaud Douy, Yohann Baston et Marie-Liesse Kneppert l’avaient déjà en tête depuis longtemps. Ils ont créé l’asso en 2021, ils ont laissé passer les épisodes de la crise sanitaire, puis ils ont décidé de se lancer l’été dernier. Leur motivation : « Organiser des événements musicaux qui mettent en avant les musiques actuelles et plus encore en milieu rural, explique Renaud, le désormais président de Troc’son Productions. Nous voulons démontrer qu’il n’y a pas que dans les villes qu’il se passe des choses. Les gens pourraient justement venir le constater sur notre territoire rural, en l’occurrence celui de la communauté de communes du Val de l’Aisne. L’intérêt est aussi d’y amener des projets qui réunissent le milieu associatif, les collectivités et les producteurs locaux. » 

Yohann, Marie-Liesse et Renaud : les fondateurs de Troc’son Productions.

Forte de ces convictions, l’association propose alors un événement principal, un rendez-vous estival qu’elle veut instituer tous les quatrièmes week-ends de juillet. Ce festival de musiques actuelles se nommera La Guinguette Troc’son, il se déroulera cette année le 22 juillet aux abords du château de Ciry-Salsogne. Comme son nom le laisse à penser, l’ambiance sera à la fête populaire sur un grand espace en herbe avec mât central, ballots de paille et guirlandes lumineuses. 

Mais avant cela, Marie-Liesse, Yohann et Renaud mettent sur pied une première soirée de concerts appelée Le P’tit Troc’son : samedi 1er avril à partir de 19h, au foyer rural de Braine. « Cette première manifestation imprimera la couleur des événements que l’on veut organiser : de la musique festive mais de qualité, avec un tarif d’entrée libre pour que la culture soit ouverte à tous dans les campagnes, souligne Renaud. La soirée en amènera d’autres dans l’année, à chaque saison par exemple. Celle-ci est réalisée en partenariat avec le foyer rural de Braine car il faut savoir que cette petite ville d’un peu plus de 2 000 habitants possède une très belle scène et une très belle salle de 300 personnes. » 

Au programme du P’tit Troc’son : Eko (rock fusion – Soissons, Chauny, Saint-Quentin), A kind of (blues rock – Soissons), Dolmen (stoner rock  – Acy, Braine, Billy-sur-Aisne) et OPA (orchestre punk de l’Aisne – Laon). 

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« Un meurtre à Soissons » : Sing Sing mène l’enquête

Le groupe vocal Sing Sing et sa directrice Nathalie Doyhamboure tournent un film dans la cité du Vase. « Un meurtre à Soissons » sera projeté au cinéma le 25 juin et le 2 juillet.

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Le groupe vocal Sing Sing tourne son film. Ici une scène dans la crypte Saint-Médard.

Un corps a été retrouvé dans un grand vase devant Saint-Jean-des-Vignes… Que chacun se rassure, ceci n’est pas le dernier fait divers sanglant survenu à Soissons, il s’agit du départ de l’intrigue du film tourné par le groupe Sing Sing. Simplement et justement intitulé « Un meurtre à Soissons », il est le dernier projet mené par la troupe vocale. Habituellement exercé à la scène et même aux clips que Sing Sing met en boîte tous les ans, le groupe est passé cette fois au tournage d’un plus long métrage. L’idée est sortie de l’imagination même de sa chef d’orchestre, Nathalie Doyhamboure : « J’avais envie de faire un film sous la forme d’un moyen-métrage depuis des années, explique-t-elle. Le déclic a eu lieu après avoir vu avec mon ami Florence Corcy le film « Mort sur le Nil » de Kenneth Branagh, car nous sommes toutes les deux fans du personnage Hercule Poirot et de ses enquêtes. On a pensé à retranscrire une enquête à Soissons en y intégrant ses légendes et son histoire. Nous avons alors contacté Marie-Laure Fastrez qui a l’habitude d’écrire des sketchs pour les spectacles de Sing Sing. Une semaine plus tard, elle nous livrait le scénario de 30 pages, puis Florence et moi avons écrit les dialogues. »

Sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Médard, l’équipe d’AFAM Prod tourne une scène où le gardien de la crypte, alias Serge Berger, accueille les deux enquêtrices, Sabrina Dos Santos et Christelle Proth-Dautriche.

La trame était lancée, fallait-il en trouver les acteurs. Nathalie n’est pas allée chercher loin, son idée était de toute façon d’intégrer la trentaine d’adhérents du groupe. Mais comme chez les pros, un casting et des auditions ont permis de distribuer les rôles. « Tout le monde joue, souligne-t-elle, c’est un film participatif, il y a même une centaine de figurants au total. » Et toujours comme des pros, la chef d’orchestre a fait appel à la jeune société de production soissonnaise, AFAM Prod, pour la réalisation et le montage. L’équipe composée, le tournage pouvait être lancé. Il a débuté en septembre et se terminera en avril après les 28 scènes du script. L’intrigue commençant à la mort d’un professeur de maths du lycée Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement a alors ouvert ses portes à toute l’équipe et s’est mué en plateau de tournage. D’autres lieux ont servi de décors au film, comme les pompes funèbres Patrick Moitié, la Bourse aux Grains, le cinéma Clovis ou la rédaction du journal l’Union.

L’équipe au complet pour ce jour de tournage dans la crypte Saint-Médard, avec Nathalie Doyhamboure, directrice de Sing Sing, Fabio à la caméra, Amine au son et Antoine à la lumière et au clap.

Mais le rôle principal ne serait-il pas la ville de Soissons elle-même ? « C’est l’élément central de l’histoire, répond Nathalie. Le film sera diffusé après le spectacle de fin d’année de Sing Sing et il a été écrit en lien avec le thème général, à savoir une balade touristique en Soissonnais. » A défaut de guide touristique, le spectateur sera donc emmené dans les lieux emblématiques de la cité du Vase, dans les pas de la commissaire et de l’inspectrice qui mènent l’enquête et déchiffrent les légendes de la ville. Dernier théâtre de tournage en date : la crypte de l’abbaye Saint-Médard où l’histoire de France a tout simplement débuté. « Avec les décors que nous offre Soissons, on a juste à poser notre caméra et nos lumières », confie la directrice de Sing Sing.

Première projection du film « Un meurtre à Soissons » (durée 1h) : dimanche 25 juin à 14h, au cinéma Clovis de Soissons, une semaine après le spectacle du groupe Sing Sing, samedi 17 juin à 20h, salle Prestige à Cuffies. Deuxième projection du film : dimanche 2 juillet à 14h, au cinéma Clovis.

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Retraites : la rue donne de la voix

1 500 à 2 000 manifestants ont défilé dans le centre-ville le 7 février. Soissons était à cette occasion le rassemblement départemental et intersyndical contre la réforme des retraites après les deux précédents rendez-vous de Saint-Quentin et Laon.

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Après le rassemblement de 3000 personnes le 31 janvier, près de 2000 manifestants ont défilé le 7 février dans le centre-ville de Soissons.

Ce rassemblement départemental n’aura cependant pas concentré autant d’opposants au projet du gouvernement que la semaine précédente, mardi 31 janvier, quand 3 000 personnes avaient rallié le rond-point de l’Archer. Pour autant, le rejet de la réforme s’est bien fait entendre dans les rues de Soissons, de la sous-préfecture à l’hôtel de ville en passant par la place de la République. Le cortège s’est même distingué par son ambiance colorée, condensée et revendicatrice à coups de slogans percutants.

Les chants font aussi partie de l’atmosphère des manifestations. Composée par certains syndicats, ici la FSU, on a pour exemple entendu sur l’air de « La chanson de Prévert » de Serge Gainsbourg : « Oh je voudrais tant que tu te souviennes, Cette retraite était la tienne, Avant 62 ans je crois, C’était jusqu’en 2023 (…) ». Ou encore du Georges Brassens sur l’air de « Putain de toi » : « Toi et tes potes tes banquiers tes ministres, Vous avez décrété qu’on était trop gâté, Tout est bon la planète, l’illusion de la dette, Vous mentez pour mieux nous déplumer. » Et sur Lily de Pierre Perret ça donne : « Dans le système conçu pour financer, Congés payés, sécu et puis retraite, Il faudrait que le CAC 40, Plutôt que d’assurer sa rente, Assume tout ce qu’il doit régler/On l’attendait notre retraite Manu, T’en as diminué la durée, vendu, Après l’travail c’est le cimetière, Tu crois qu’on va se laisser faire, Maquereaux, le peuple est dans la rue. »

D’accord ou non avec la réforme des retraites, elle encourage dans tous les cas l’esprit de créativité. Celui-ci a de nouveau été sollicité avec une autre journée de mobilisation programmée à ce jour le 16 février, suivie par une autre manifestation de l’intersyndicale annoncée le 7 mars.

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