C’est donc un chantier rare qui débute à Soissons, celui de la réalisation d’une rose de cathédrale en ce début du XXIe siècle : « Il semble opportun de faire partager au plus grand nombre les enjeux et problématiques liés à ce chantier d’ampleur, et de découvrir de tout près la rose pendant sa restauration, posée sur le pavement de l’église Saint-Léger. »
De là est née l’exposition La Rose et la Tempête dédiée à cette œuvre magistrale de l’époque médiévale et qui va renaître au fil des mois. Pendant un an plus précisément, de janvier 2020 à janvier 2021, la Direction régionale des affaires culturelles des Hauts-de-France et la Ville de Soissons proposent en effet au public de vivre au plus près ce chantier de restauration peu commun.
De plus, durant l’exposition, le service Architecture et Patrimoine organise plusieurs événements qui ponctueront l’année. Nommées « Eclats de cathédrale, des fractures de la Grande Guerre jusqu’à la tempête Egon », les premières animations invitent « à une pérégrination urbaine de la cathédrale à l’abbatiale Saint-Léger où sont présentés les remplages de la rose réassemblés ».