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SPECIAL ELECTIONS : économie, emploi et environnement

Le premier tour des élections municipales 2020 a lieu le dimanche 15 mars, suivi du potentiel second tour le 22 mars. A Soissons, cinq candidats se sont pour l’heure officiellement déclarés. Tout candidat a dans tous les cas jusqu’au 27 février pour se présenter et déposer sa liste de 35 noms pour composer le prochain conseil municipal de la cité du Vase.

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Après avoir présenté les 5 candidats déclarés à la mairie de Soissons, nous avons demandé à chacun d’entre eux d’exposer – succinctement – leurs engagements et leurs propositions sur les thématiques spécifiques du développement économique et de l’emploi, de l’environnement et de la circulation douce, tout en exprimant leur position sur la future installation de l’usine Rockwool. Le premier tour des élections municipales aura lieu le dimanche 15 mars, puis le possible deuxième tour la semaine suivante du dimanche 22 mars.

Philippe ABBAS

soutenu par La France Insoumise

Le développement économique et l’emploi : « Concernant l’emploi, je propose la création d’un bureau municipal de l’emploi afin de renforcer le lien entre les partenaires, les sans-emplois et les employeurs. Ce lieu n’a pas vocation à se substituer au pôle emploi ou à la mission locale. Il doit proposer des outils, accompagner, mettre à disposition les offres d’emploi et être un interlocuteur privilégié pour les entreprises. Les expériences existantes en France ont montré de bon résultats, comme par exemple à Fécamp ou Pertuis. »

L’environnement et la mobilité : « Concernant l’environnement, je prône la création d’un poste d’adjoint au maire en charge de l’écologie, le développement durable et la transition énergétique, financée par une baisse d’un quart de l’indemnité des élus. Par ailleurs, la circulation douce devra inclure un véritable plan de développement des pistes cyclables, trop insuffisant selon moi, depuis 2014. La gratuite des bus est également prévue. »

L’installation de Rockwool : « Je demande et je suis le premier candidat à annoncer souhaiter un référendum d’initiative citoyenne sur l’implantation de cette usine Rockwool sur le territoire. J’ai bien conscience que cela peut créer 140 emplois. M. Crémont, étant premier vice-président du GrandSoissons depuis 2014, en charge de l’économie et de l’emploi, n’aurait-il pas eu d’autres opportunités que l’arrivée d une telle société controversée, au risque de voir un impact sur la santé de la population et l’environnement ? J’en profite donc pour parler de la construction du canal Seine Nord Europe qui débutera en septembre 2020. 3 000 à 6 000 emplois durant les travaux pour l’Aisne, l’Oise et l’Ile-de-France et à moyen terme, 15 000 emplois envisagés !! Étrangement, cela personne n’en parle… »

Alain CREMONT

maire sortant

Le développement économique et l’emploi : « Nous recréerons une offre foncière pour accueillir de nouvelles entreprises et nous créerons, au sein de la direction économique de GrandSoissons Agglomération, un service pour l’accompagnement de start-ups et pour les projets liés à l’économie circulaire. Nous lancerons également l’acte 2 renforcé du plan commerce de proximité dans tous les quartiers. De plus, à l’image de Chartres, nous mettrons notre patrimoine en valeur à travers “Soissons en lumières” pour faire de notre ville une destination touristique de villégiature et plus seulement de passage. »

L’environnement et la mobilité : « Nous déploierons un plan “Soissons 1000 arbres”, avec végétalisation des rues et façades, et créerons des îlots de fraîcheur sur des places et parcs et près de la rivière. Nous densifierons le réseau de pistes cyclables et développerons des parkings à vélo sécurisés. Fidèles à notre volonté de faire du cœur de ville un véritable lieu de vie, nous expérimenterons l’ensemble du cœur de ville en zone 30, une zone bleue et la piétonnisation une fois par trimestre. Nous améliorerons également les performances énergétiques des bâtiments publics. De plus, comme pour les véhicules de la collectivité, nous travaillerons avec le SITUS à déployer davantage de bus circulant à l’énergie propre. »

L’installation de Rockwool : « Fidèle à mon engagement en faveur de l’emploi sur un territoire qui compte 11,7 % de chômeurs et ayant là l’occasion de satisfaire les attentes légitimes de nos concitoyens, je suis favorable à l’installation de Rockwool et je fais confiance à l’État pour conduire toutes les études environnementales et sanitaires. »

Franck DELATTRE

soutenu par la République En Marche

Le développement économique et l’emploi : « Plus de 1 000 personnes ont quitté Soissons en 6 ans et cela a eu des répercussions sur l’attractivité du territoire, avec des classes et des commerces qui ferment. L’attractivité du territoire passe par le déploiement de la fibre optique, l’aménagement de nos infrastructures, une structure d’accompagnement pour l’implantation des entreprises avec la mise en place d’une équipe logistique facilitatrice, mettant du lien (il faut arrêter de travailler en silos) et de la synergie entre l’ensemble des acteurs du territoire (institutionnels, formation, élus, pôle emploi). Pour être attractif, il faut aussi baisser la taxe foncière, trop élevée et pénalisante pour l’activité et le pouvoir d’achat, nous la baisserons de 10 % dès la première année de notre mandat. »

L’environnement et la mobilité : « Nous revégétaliserons la ville (trop d’arbres abattus ces dernières années) et végétaliserons les toitures des bâtiments communaux ainsi que les friches commerciales et industrielles de façon réversible si une nouvelle activité venait à s’y installer. Une réfection thermique des bâtiments communaux, accompagnée d’installation de panneaux solaires sera lancée. Nous aménagerons, sur l’ensemble de la ville, un réseau de pistes cyclables vraiment sécurisé avec des aires de stationnement dédiés. Par ailleurs, les bus seront gratuits les mercredis et samedis, jours de marché. »

L’installation de Rockwool : « Attirer les investisseurs, c’est aussi assurer une bonne qualité de vie sur le territoire. En conséquence, toute implantation d’entreprise devra être écologiquement responsable. L’emploi ne peut se faire au détriment de la santé, en implantant des industries potentiellement polluantes. C’est le cas de Rockwool avec le risque de pollution, de répercussions sur la santé, un exode encore plus grand et une dévaluation conséquente des biens des Soissonnais. »

Sébastien LANGE

union de gauche

Le développement économique et l’emploi : « Depuis 40 ans, le bassin soissonnais a perdu plus de 3 000 emplois industriels. Notre projet, en s’appuyant sur la loi d’expérimentation du 28 mars 2003, propose donc que l’agglomération du Grand Soissons devienne un nouvel espace de la valorisation économique, sociale et environnementale des entreprises abandonnées ou menacées. Les enjeux se situent au niveau des savoirs, des savoir-faire et des compétences dont il est urgent d’assurer la pérennité sur le Soissonnais. Cela est étroitement lié à ceux de la qualité des emplois, de leur sécurisation et le développement de la formation tout au long de la vie. Un autre enjeu concerne leur financement avec une territorialisation des décisions par ses acteurs aussi bien privés que publics incluant les nouveaux acteurs du financement participatif. Il s’agit en particulier de mettre à la disposition du Soissonnais des outils pour responsabiliser les banques dont on connaît la réticence à prendre en compte l’apport des PME et TPE au développement du territoire. Enfin, notre projet porte un enjeu de démocratie lié à la participation des parties prenantes du territoire à la régulation de son développement.
Quant aux commerces, nos propositions sont claires : refus d’installations de nouvelles zones commerciales et développement des commerces de proximité. Le droit de préemption sur les locaux de Soissons sera maintenu avec un accompagnement des commerçants dans leur projet. Nous sommes également favorables au développement des entreprises liées aux activités de nuit. Les commerces du cœur de ville souffrent. Il est donc impératif de faire des allégements fiscaux aux nouvelles installations, afin de développer leur activité. Cela est déjà appliqué mais nous souhaitons une véritable équité entre les commerces. »

L’environnement et la mobilité : « Dans la redynamisation du cœur de ville, nous développerons davantage les lignes de bus et ces dernières seront gratuites. Des voies piétonnes seront créées avec une revégétalisation de nos voies et espaces verts, afin de compenser la minéralisation. Notre projet comprend aussi la multiplication des pistes cyclables. »

L’installation de Rockwool : « Nous y sommes favorables. Il faut créer des emplois. Néanmoins, nous serons vigilants sur le respect des normes environnementales et les types de contrats. »

Alain REYT

rassemblement national

Le développement économique et l’emploi : « Le réarmement économique de Soissons par implantation de nouvelles entreprises, industrielles de préférence, sera notre priorité parallèlement au dossier santé. L’avenir de Soissons, sa vitalité, sa capacité d’investissement, la qualité des services rendus à la population en terme d’infrastructures, de voirie, d’éducation, de culture, etc. – sont à ce prix. Les ressources financières de la commune ne peuvent pas reposer uniquement sur l’impôt foncier (injuste) et sur les subventions octroyées par l’État (trop aléatoire). Aussi faut-il promouvoir la création de valeur ajoutée par le travail, celle-ci générant un accroissement du pouvoir d’achat global dont profiteront tous les acteurs économiques au final (commerces, artisans, etc.) Soissons dispose d’atouts qu’il faut mettre davantage en valeur. Toutes les pistes n’ont pas été explorées dans ce sens. Bien sûr il ne suffira pas d’un claquement de doigts pour faire venir des industries. Il faudra se battre, aller chercher le travail et les emplois “avec les dents” selon l’expression de N. Sarkozy.
Il faudra également faire preuve de créativité, ouvrir de nouvelles pistes. Nous nous y emploierons. »

L’environnement et la mobilité : « La lutte pour l’environnement et la qualité de la vie doit s’envisager en relation avec l’économie et le social sinon on reste dans le symbolique. Ainsi, les circuits courts et le recours aux acteurs locaux seront systématiquement privilégiés. L’innovation et les économies d’énergie seront recherchées dans le transport (bus + vélo), l’habitat et les bâtiments publics. Nous aurons également une attention particulière pour l’entretien des espaces verts et naturels ainsi que pour le bien-être de nos amis les animaux. »

L’installation de Rockwool : « Nous sommes favorables à l’implantation de l’usine Rockwool à Soissons. Les isolants permettant de réduire la consommation énergétique des bâtiments – et donc les émissions de gaz à effet de serre – doivent bien venir de quelque part, il faut être cohérent et conséquent. Il appartient au maître d’ouvrage, la com d’agglo, de garantir une réalisation de haute qualité environnementale et sanitaire, au travers des obligations contenues dans le cahier des charges. »

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Quand les musiques actuelles débarquent à la campagne

Trois amis ont créé Troc’son Productions. Ils sont bien décidés à propager la musique festive et actuelle en milieu rural, à commencer par les concerts du P’tit Troc’son organisé le 1er avril à Braine.

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Le 1er P’tit Troc’son est organisé le 1er avril à Braine : 4 concerts dont Eko (© Franck Alleron - Vers Solidaires 2018).

Les événements musicaux, familiaux, multiculturels et accessibles au plus grand nombre en terme de prix d’entrée ne sont pas si courants sur le territoire. Il y a bien le festival Berzyk pour le Soissonnais ou Woodrock dans le Laonnois, et si on se concentre sur le Val de l’Aisne, ils sont trop rares voire inexistants. C’est dans cet esprit que trois amis ont monté leur association : Troc’son Productions. L’idée, Renaud Douy, Yohann Baston et Marie-Liesse Kneppert l’avaient déjà en tête depuis longtemps. Ils ont créé l’asso en 2021, ils ont laissé passer les épisodes de la crise sanitaire, puis ils ont décidé de se lancer l’été dernier. Leur motivation : « Organiser des événements musicaux qui mettent en avant les musiques actuelles et plus encore en milieu rural, explique Renaud, le désormais président de Troc’son Productions. Nous voulons démontrer qu’il n’y a pas que dans les villes qu’il se passe des choses. Les gens pourraient justement venir le constater sur notre territoire rural, en l’occurrence celui de la communauté de communes du Val de l’Aisne. L’intérêt est aussi d’y amener des projets qui réunissent le milieu associatif, les collectivités et les producteurs locaux. » 

Yohann, Marie-Liesse et Renaud : les fondateurs de Troc’son Productions.

Forte de ces convictions, l’association propose alors un événement principal, un rendez-vous estival qu’elle veut instituer tous les quatrièmes week-ends de juillet. Ce festival de musiques actuelles se nommera La Guinguette Troc’son, il se déroulera cette année le 22 juillet aux abords du château de Ciry-Salsogne. Comme son nom le laisse à penser, l’ambiance sera à la fête populaire sur un grand espace en herbe avec mât central, ballots de paille et guirlandes lumineuses. 

Mais avant cela, Marie-Liesse, Yohann et Renaud mettent sur pied une première soirée de concerts appelée Le P’tit Troc’son : samedi 1er avril à partir de 19h, au foyer rural de Braine. « Cette première manifestation imprimera la couleur des événements que l’on veut organiser : de la musique festive mais de qualité, avec un tarif d’entrée libre pour que la culture soit ouverte à tous dans les campagnes, souligne Renaud. La soirée en amènera d’autres dans l’année, à chaque saison par exemple. Celle-ci est réalisée en partenariat avec le foyer rural de Braine car il faut savoir que cette petite ville d’un peu plus de 2 000 habitants possède une très belle scène et une très belle salle de 300 personnes. » 

Au programme du P’tit Troc’son : Eko (rock fusion – Soissons, Chauny, Saint-Quentin), A kind of (blues rock – Soissons), Dolmen (stoner rock  – Acy, Braine, Billy-sur-Aisne) et OPA (orchestre punk de l’Aisne – Laon). 

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« Un meurtre à Soissons » : Sing Sing mène l’enquête

Le groupe vocal Sing Sing et sa directrice Nathalie Doyhamboure tournent un film dans la cité du Vase. « Un meurtre à Soissons » sera projeté au cinéma le 25 juin et le 2 juillet.

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Le groupe vocal Sing Sing tourne son film. Ici une scène dans la crypte Saint-Médard.

Un corps a été retrouvé dans un grand vase devant Saint-Jean-des-Vignes… Que chacun se rassure, ceci n’est pas le dernier fait divers sanglant survenu à Soissons, il s’agit du départ de l’intrigue du film tourné par le groupe Sing Sing. Simplement et justement intitulé « Un meurtre à Soissons », il est le dernier projet mené par la troupe vocale. Habituellement exercé à la scène et même aux clips que Sing Sing met en boîte tous les ans, le groupe est passé cette fois au tournage d’un plus long métrage. L’idée est sortie de l’imagination même de sa chef d’orchestre, Nathalie Doyhamboure : « J’avais envie de faire un film sous la forme d’un moyen-métrage depuis des années, explique-t-elle. Le déclic a eu lieu après avoir vu avec mon ami Florence Corcy le film « Mort sur le Nil » de Kenneth Branagh, car nous sommes toutes les deux fans du personnage Hercule Poirot et de ses enquêtes. On a pensé à retranscrire une enquête à Soissons en y intégrant ses légendes et son histoire. Nous avons alors contacté Marie-Laure Fastrez qui a l’habitude d’écrire des sketchs pour les spectacles de Sing Sing. Une semaine plus tard, elle nous livrait le scénario de 30 pages, puis Florence et moi avons écrit les dialogues. »

Sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Médard, l’équipe d’AFAM Prod tourne une scène où le gardien de la crypte, alias Serge Berger, accueille les deux enquêtrices, Sabrina Dos Santos et Christelle Proth-Dautriche.

La trame était lancée, fallait-il en trouver les acteurs. Nathalie n’est pas allée chercher loin, son idée était de toute façon d’intégrer la trentaine d’adhérents du groupe. Mais comme chez les pros, un casting et des auditions ont permis de distribuer les rôles. « Tout le monde joue, souligne-t-elle, c’est un film participatif, il y a même une centaine de figurants au total. » Et toujours comme des pros, la chef d’orchestre a fait appel à la jeune société de production soissonnaise, AFAM Prod, pour la réalisation et le montage. L’équipe composée, le tournage pouvait être lancé. Il a débuté en septembre et se terminera en avril après les 28 scènes du script. L’intrigue commençant à la mort d’un professeur de maths du lycée Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement a alors ouvert ses portes à toute l’équipe et s’est mué en plateau de tournage. D’autres lieux ont servi de décors au film, comme les pompes funèbres Patrick Moitié, la Bourse aux Grains, le cinéma Clovis ou la rédaction du journal l’Union.

L’équipe au complet pour ce jour de tournage dans la crypte Saint-Médard, avec Nathalie Doyhamboure, directrice de Sing Sing, Fabio à la caméra, Amine au son et Antoine à la lumière et au clap.

Mais le rôle principal ne serait-il pas la ville de Soissons elle-même ? « C’est l’élément central de l’histoire, répond Nathalie. Le film sera diffusé après le spectacle de fin d’année de Sing Sing et il a été écrit en lien avec le thème général, à savoir une balade touristique en Soissonnais. » A défaut de guide touristique, le spectateur sera donc emmené dans les lieux emblématiques de la cité du Vase, dans les pas de la commissaire et de l’inspectrice qui mènent l’enquête et déchiffrent les légendes de la ville. Dernier théâtre de tournage en date : la crypte de l’abbaye Saint-Médard où l’histoire de France a tout simplement débuté. « Avec les décors que nous offre Soissons, on a juste à poser notre caméra et nos lumières », confie la directrice de Sing Sing.

Première projection du film « Un meurtre à Soissons » (durée 1h) : dimanche 25 juin à 14h, au cinéma Clovis de Soissons, une semaine après le spectacle du groupe Sing Sing, samedi 17 juin à 20h, salle Prestige à Cuffies. Deuxième projection du film : dimanche 2 juillet à 14h, au cinéma Clovis.

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Retraites : la rue donne de la voix

1 500 à 2 000 manifestants ont défilé dans le centre-ville le 7 février. Soissons était à cette occasion le rassemblement départemental et intersyndical contre la réforme des retraites après les deux précédents rendez-vous de Saint-Quentin et Laon.

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Après le rassemblement de 3000 personnes le 31 janvier, près de 2000 manifestants ont défilé le 7 février dans le centre-ville de Soissons.

Ce rassemblement départemental n’aura cependant pas concentré autant d’opposants au projet du gouvernement que la semaine précédente, mardi 31 janvier, quand 3 000 personnes avaient rallié le rond-point de l’Archer. Pour autant, le rejet de la réforme s’est bien fait entendre dans les rues de Soissons, de la sous-préfecture à l’hôtel de ville en passant par la place de la République. Le cortège s’est même distingué par son ambiance colorée, condensée et revendicatrice à coups de slogans percutants.

Les chants font aussi partie de l’atmosphère des manifestations. Composée par certains syndicats, ici la FSU, on a pour exemple entendu sur l’air de « La chanson de Prévert » de Serge Gainsbourg : « Oh je voudrais tant que tu te souviennes, Cette retraite était la tienne, Avant 62 ans je crois, C’était jusqu’en 2023 (…) ». Ou encore du Georges Brassens sur l’air de « Putain de toi » : « Toi et tes potes tes banquiers tes ministres, Vous avez décrété qu’on était trop gâté, Tout est bon la planète, l’illusion de la dette, Vous mentez pour mieux nous déplumer. » Et sur Lily de Pierre Perret ça donne : « Dans le système conçu pour financer, Congés payés, sécu et puis retraite, Il faudrait que le CAC 40, Plutôt que d’assurer sa rente, Assume tout ce qu’il doit régler/On l’attendait notre retraite Manu, T’en as diminué la durée, vendu, Après l’travail c’est le cimetière, Tu crois qu’on va se laisser faire, Maquereaux, le peuple est dans la rue. »

D’accord ou non avec la réforme des retraites, elle encourage dans tous les cas l’esprit de créativité. Celui-ci a de nouveau été sollicité avec une autre journée de mobilisation programmée à ce jour le 16 février, suivie par une autre manifestation de l’intersyndicale annoncée le 7 mars.

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