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L’accueil du visiteur du Chemin des Dames est rouvert

Le centre d’accueil du visiteur du Chemin des Dames, sur le site de la Caverne du Dragon à Oulches-la-Vallée-Foulon, a rouvert ses portes le 4 mai après travaux. Il est ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre, en accès libre et gratuit.

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Le bâtiment d’accueil a été totalement transformé pour répondre aux attentes des visiteurs et offrir de nouveaux services : « Des outils complémentaires, mêlant histoire et numérique, permettent ainsi de mieux comprendre le territoire, le paysage et d’aborder le Chemin des Dames sous un autre angle, confirme le Département de l’Aisne. La scénographie a été pensée pour donner toutes les clés d’interprétation du Chemin des Dames, notamment à travers une frise chronologique de 17 m de long, ponctuée d’écrans et de vitrines présentant photos et films d’époque, armes, uniformes et autres objets issus des collections départementales. Une des plus grandes tables numériques de France, conçue par les scénographes Ubiscène et Dévocité, offre une exploration interactive du Chemin des Dames, mettant les sites de mémoire présents en perspective avec leur situation pendant la guerre et aujourd’hui. »

Le centre d'accueil du visiteur du Chemin des Dames, au-dessus de la Caverne du Dragon à 14 m sous terre. La terrasse avait été agrandie en 2016 pour accueillir la sculpture d'Haïm Kern « Ils n'ont pas choisi leur sépulture ». © ACBS Architecte

Construit en 1998 au-dessus des galeries de la Caverne du Dragon sur les plans de l’architecte Nasrin Seraji, le centre d’accueil du visiteur a été réorganisé sous les directives d’Antoine Cosson et Barbara Sawczak d’ACBS Architectes. Il s’agit ici d’une nouvelle étape pour la Caverne du Dragon, après l’agrandissement de la terrasse en 2016 pour accueillir l’œuvre d’Haïm Kern, l’installation d’une signalétique sur le Chemin des Dames en 2017 et le déménagement des collections dans les nouvelles réserves du Centre des Archives et Bibliothèque départementales de l’Aisne en 2018.

La réouverture a eu lieu le 4 mai : 50 ans jour pour jour après l’inauguration du premier musée du Souvenir français sur le site de la Caverne. Une date symbolique qui marque la continuité du travail de mémoire entre cette association et le Département. Cofinancés par les fonds européens, l’Etat et la région Hauts-de-France, ces travaux ont par ailleurs été lancés pour faire de la Caverne « une véritable porte d’entrée sur le Chemin des Dames, précise le Département, et poursuivre le développement du tourisme de mémoire, dans le prolongement du Centenaire. »

Le centre d'accueil du visiteur du Chemin des Dames, au-dessus de la Caverne du Dragon, a rouvert ses portes après travaux © Horizon Bleu.

Infos pratiques

Centre d’accueil du visiteur

Entrée libre, tous les jours de 10h à 17h, du 15 janvier au 31 mars et du 15 novembre au 15 décembre / de 10h à 18h, du 1er avril au 14 novembre inclus. Fermeture annuelle du 15 décembre au 15 janvier.

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Soissons fête son haricot tout juste labellisé IGP

Soissons organise sa Fête du Haricot 2023 du 22 au 24 septembre avec un haricot fraîchement labellisé IGP, Indication Géographique Protégée. Approuvée depuis le 2 juin, elle a été remise début juillet aux producteurs de haricot de Soissons. Il sera plus que jamais mis à l’honneur durant trois jours de festivités.

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La commissaire européenne Brigitte Fiasse est venue remettre en main propre la labellisation IGP aux producteurs locaux de haricot de Soissons. Il faut bien comprendre que la distinction n’est pas anodine : « Le haricot de Soissons entre dans un club très sélect de la région des Hauts-de-France qui ne compte que quatre produits IGP, notre haricot étant le premier à décrocher le label depuis 10 ans », souligne Didier Cassemiche, le président de l’association des producteurs locaux. Il rappelle que la démarche « ne fut pas un long fleuve tranquille depuis la création de la coopérative agricole en 2003 et notre volonté d’aller chercher un label de qualité. Mais c’est maintenant le début d’une nouvelle histoire et chacune des 543 communes qui font désormais partie de cette aire de production du haricot de Soissons va s’approprier le label et faire progresser l’IGP. » Il note que la demande est aujourd’hui plus forte que l’offre, « c’est pourquoi une feuille de route pour développer la filière avec l’IGP a été établie pour les années à venir ».

GrandSoissons Agglomération et son président Alain Crémont mettent en avant « le fruit d’un travail collectif constitué de plusieurs acteurs, guidés par la volonté de protéger la culture, la transformation puis la commercialisation de ce fleuron local, cette protection d’un symbole du patrimoine soissonnais ». Il associe en l’occurrence les producteurs locaux d’une part, mais aussi la confrérie du haricot de Soissons, le Département de l’Aisne, la chambre d’agriculture, le Pôle Légumes Région Nord, les collectivités d’Oulchy-le-Château et Retz-en-Valois et bien sûr la Région Hauts-de-France qui accompagne depuis 2018 l’émergence et la structuration de la filière. Son aide technique et financière représente plus de 200 000 euros. GrandSoissons a de son côté accompagné techniquement et financièrement les producteurs locaux à hauteur de 50 000 euros en 2022.

Pour l’agglo : « Cette labellisation est un véritable enjeu pour la région de Soissons, car elle permettra de protéger et de valoriser un produit local de qualité, tout en encourageant une agriculture responsable et durable. Elle sera également bénéfique pour les consommateurs, qui pourront ainsi être assurés de la qualité et de l’origine du haricot de Soissons qu’ils achètent.

L’IGP du haricot de Soissons est une excellente nouvelle pour la région et pour les producteurs de haricot de Soissons en particulier. Cette reconnaissance permettra de protéger et de valoriser un produit de qualité, tout en encourageant une agriculture locale, responsable et durable. »

Pour la réception de l’IGP, l’explication de la culture du haricot de Soissons a directement été organisée dans une parcelle, ici à Parcy-et-Tigny, pour les représentant(e)s de l’Europe, de la Région, du Département et des collectivités et associations locales.

La zone IGP

L’Indication Géographique Protégée (IGP) identifie un produit agricole dont la qualité et la réputation sont liées à son origine géographique. Elle a été créée en 1992 dans le cadre de la politique européenne de qualité concernant ses produits agricoles et alimentaires. En France, la gestion de ce signe officiel est confiée à l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO). Pour l’obtenir, une étape, au moins dans la production, la transformation ou l’élaboration du produit doit avoir lieu dans l’aire géographique définie et délimitée. L’IGP peut être basée sur la réputation du produit, reconnu par le public, et elle doit être liée à un savoir-faire ou une qualité attribuable à son origine géographique. Elle ne se crée pas, elle consacre une production existante et lui confère dès lors une protection à l’échelle nationale et internationale. Le label est symbolisé par un macaron jaune et bleu qui de ce fait protège le produit dans toute l’Union européenne. A ne pas confondre avec l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) sur le territoire français, et l’AOP (Appellation d’Origine Protégée) au niveau européen, ces labels remplissant un cahier des charges encore plus strict sur leurs zones géographiques moins étendues, définissant ainsi la typicité de leurs terroirs.
Depuis son enregistrement officiel le vendredi 2 juin 2023 par la commission européenne, le haricot de Soissons rejoint donc les 146 produits agroalimentaires IGP enregistrés en France, à ceux-ci s’ajoutent les 74 vins IGP et les 2 cidres IGP français. Le haricot de Soissons devient aussi l’autre haricot reconnu de la région Hauts-de-France avec le Lingot du Nord, IGP de la plaine de la Lys. L’INAO expose : « Les étapes de production allant du semis au battage sont réalisées dans l’aire géographique du “Haricot de Soissons”. Son cœur se trouve à Soissons mais rayonne au-delà, sur plusieurs communes alentour, dans un environnement de plaines et de vallées. »

Le savoir-faire des producteurs de haricots de Soissons

En attribuant le label IGP au haricot de Soissons, l’Institut National de l’Origine et la Qualité (INAO) valorise en même temps « les pratiques développées au fil des siècles par les producteurs locaux » et reprises aujourd’hui par 19 producteurs sur le territoire. Parmi eux, 17 adhèrent à la coopérative agricole du haricot de Soissons créée en 2003 et 2 sont indépendants.

L’INAO rappelle que « le département de l’Aisne est connu depuis le 18e siècle pour sa production de haricots secs. Plusieurs espèces et variétés de haricot étaient autrefois présentes sur ce territoire, mais seul le “haricot de Soissons” est aujourd’hui encore cultivé par des producteurs, qui font vivre un savoir-faire ancestral. » GrandSoissons Agglomération, l’un des acteurs principaux à l’obtention de l’IGP précise que « malgré sa renommée et son histoire, le haricot de Soissons a longtemps été victime de la concurrence de variétés cousines importées et de la pression des prix bas. Pourtant, les producteurs de haricot de Soissons ont toujours su défendre leur produit, en préservant une production locale et de qualité. Ils sont aussi les défenseurs d’un savoir-faire traditionnel puisque l’intégralité de la culture du haricot de Soissons est un travail qui se fait à la main. »

Sur le plan purement technique :
« Le semis est effectué sur des parcelles scrupuleusement sélectionnées permettant d’éviter le gel avec un écart entre les rangs pour une aération et un ensoleillement optimal de la plante. Le choix de la variété Phaseolus coccineus pour le “haricot de Soissons” garantit des plantes grimpantes, rustiques et très vigoureuses qui seront tuteurées pour les guider en hauteur. » L’INAO explique encore que « la récolte se déroule à la main quand les gousses sont desséchées et de couleur marron dominante, soit par la cueillette des gousses en un ou plusieurs passages ou en plante entière, au minimum 3 semaines après la coupe des pieds. Le battage, le tri et le stockage permettent de préserver la qualité et la conservation des grains. » Actuellement, les 19 producteurs locaux cultivent le haricot de Soissons sur 11 hectares, avec un rendement moyen entre 2 et 2,5 tonnes par hectare (données 2019).

Didier Cassemiche, le président de l’association des producteurs de haricot de Soissons, témoigne : « Nous, producteurs, sommes sincèrement heureux de cette reconnaissance du territoire. L’IGP est une étape fondamentale dans notre action collective. Une nouvelle aventure s’offre désormais à nous pour mettre en place un important travail sur la structuration de la filière, pour faire vivre l’IGP et valoriser le Haricot de Soissons. »

La culture du haricot de Soissons, ici chez l’un des producteurs locaux à Parcy-et-Tigny.

Le haricot dans l’assiette

Comme le décrit l’INAO : « On reconnait le haricot de Soissons à son gros grain en forme de rein et sa couleur blanche ou ivoire. Avant dégustation, le haricot de Soissons nécessite un trempage de 12h : il se dotera ainsi d’une peau fine qui deviendra quasi imperceptible après cuisson. Tendreté et fondant seront alors au rendez-vous. Il peut être servi chaud, en accompagnement de viandes (mouton, bœuf, porc, volaille, gibier…), poissons, confits, ou froid pour agrémenter une belle salade. Le haricot de Soissons est commercialisé uniquement en grain sec en grandes et moyennes surfaces, épiceries fines, magasins de producteur, vente directe et salons gastronomiques. » Les élus de GrandSoissons Agglomération confirme qu’avec cette IGP : « Les conditions climatiques et géographiques de notre région sont parfaites pour la culture de ce légume sec, ce qui donne au haricot de Soissons son goût unique et sa texture fondante. »

Au lycée Saint-Vincent-de-Paul à Soissons, la section hôtellerie met en avant le produit local de la cité du Vase et sa nouvelle IGP. Ici, à l’occasion de la remise officielle du label aux producteurs locaux, les élèves avaient préparé plusieurs mets et plusieurs plats autour du haricot de Soissons. Et ce gros haricot blanc inspire déjà les restaurateurs soissonnais car il entre dans la composition d’une quinzaine de leurs plats.

Le haricot de légende

L’origine du haricot de Soissons et sa légende débutent pendant la guerre de Cent Ans : « Alors que la peste ravage la contrée, les Soissonnais survivants s’enfuient, emportant avec eux leurs récoltes. Pendant la fuite, beaucoup perdent des graines. A leur retour, que ne trouvent-ils pas ? Un champ couvert de fèves. L’humidité des berges du canal de la Crise favorise une exceptionnelle récolte qui permit de nourrir sans peine toute la population. Ce haricot devenu célèbre est depuis lors dit “de Soissons”. »

A cette histoire, s’ensuit la légende du guetteur de la cathédrale, une légende qu’aime partager la confrérie gastronomique des compagnons du haricot de Soissons qui en fait la promotion en France et à l’international, et qui voit avec l’IGP son rêve se concrétiser 26 ans après sa création : « A la fin du XIXe siècle, un guetteur nommé “Le Paon” ne quittait pas le haut de la tour de la cathédrale, d’où il surveillait la ville et les incendies. Fatigué de l’aridité de sa plate-forme de pierre, il décida de l’égayer en semant des haricots de Soissons dans des caisses disposées le long des garde-fous. Ses plantations volubiles s’accrochèrent à la rampe et couronnèrent la tour d’une verdure étonnante. “C’est du vrai Soissons” disait-il à ses visiteurs en ajoutant : “Dieu créa la fleur et lui dit : sois rose ! Il créa le haricot et lui dit : Sois Son et vas en paix ! “ »

La confrérie et son Grand Maître, Yana Boureux, devant le jardin du haricot de Soissons au pied de la cathédrale.

La Fête du Haricot : les temps forts

La Ville de Soissons organise sa Fête du Haricot 2023 les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 septembre sur l’esplanade du Mail.

Au programme : concerts, théâtre, spectacles, contes, arts de la rue, danses, ateliers, concours et dégustations. L’événement sera inauguré vendredi à 18h30, un grand feu d’artifice sera tiré de l’esplanade du Mail samedi à 21h30 et la Parade Clovis déambulera en cœur de ville dimanche à partir de 11h. Le programme complet est visible sur le site www.feteduharicot.fr.

Le pavillon du Haricot : à la rencontre des acteurs du développement de la filière du haricot de Soissons avec l’association des producteurs du haricot de Soissons, la confrérie gastronomique du haricot de Soissons, la dégustation et les démonstrations culinaires de chefs renommés, en partenariat avec la section hôtelière du lycée Saint-Vincent-de-Paul. La nouveauté : le concours d’écossage du haricot samedi à 17h. Inscriptions sur place, attention places limitées.

L’espace des créateurs : à la découverte du savoir-faire et l’excellence des exposants et artisans 100 % locaux. Concours d’art floral : samedi de 10h à 12h30, inscription au 06 83 33 92 40 ou sur www.feteduharicot.fr. Atelier d’art floral : samedi et dimanche de 15h à 18h, inscription sur place. Marché des créateurs : vendredi soir, samedi et dimanche toute la journée. L’atelier des créateurs : samedi et dimanche de 14h à 17h, dès 6 ans.

Le marché gourmand : pour goûter les saveurs des produits du terroir d’une cinquantaine d’exposants venus de la France entière, avec une douzaine de confréries. Le coup de cœur des Chefs : samedi de 10h à 12h30.

La ludosphère : détente, animations, activités ludiques et culturelles en famille. Nouveau : la SAEA propose des démonstrations et initiations d’escrime ancienne, samedi et dimanche de 13h30 à 17h30. Jeux surdimensionnés de la ludothèque. Atelier dessin aquarelle : samedi de 10h à 20h. Jeux de société modernes : dimanche de 10h à 18h. Espace animé par des associations et clubs soissonnais.

En parallèle, activités nautiques proposées par les Voiles du Soissonnais, la Société Nautique Soissonnaise et le club de plongée sous-marine à la SNS, 2 avenue du Mail.

La Parade Clovis se déroulera dans le cœur de ville, dimanche à partir de 11h (archive Mathieu Morice).

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Changement de direction chez Alpha 3 Informatique

Alpha 3 Informatique, prestataire de solutions informatiques professionnelles, a été fondée en 1992 par Fabien Deville, aujourd’hui à la retraite. A la direction depuis 2022, Romuald Waag a repris les valeurs de l’entreprise. Il fait perdurer la rigueur du service et la satisfaction du client à travers le même sens du conseil, le souci de réactivité et la confiance. Confiance envers son équipe, son matériel et son expertise. Entretien :

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Romuald, racontez-nous votre arrivée chez Alpha 3 Informatique :

J’ai toujours apprécié l’esprit de rigueur chez Alpha 3. Je travaillais déjà en collaboration avec eux depuis 20 ans, j’étais dans le secteur de l’informatique de gestion à Compiègne. La moitié des collaborateurs ici le sont depuis plus de 10/15 ans, il y a peu de turn over. L’équipe de 15 personnes fait en sorte que nos clients se concentrent sur leur métier, sans se soucier de l’informatique. J’arrive ici avec une bonne maitrise du secteur, de l’activité et des besoins des clients. C’est donc naturellement que j’ai repris les rênes depuis 2020 avec une passation en douceur. Loïc Cliquot, technicien support pendant 20 ans, est par ailleurs, devenu le directeur adjoint.

Quelle est la marque de fabrique de Alpha 3 ?

Notre qualité de service depuis 30 ans.
Nous sommes spécialisés dans l’équipement informatique des TPE/PME. Nous pouvons dire que nous nous substituons au service informatique d’une entreprise qui n’en possède pas. Nous louons, vendons et mettons en place des postes, des serveurs, des systèmes de sauvegarde, de la sécurité (pare-feu, antivirus…), de la messagerie, de la maintenance avec une assistance et réactivité au quotidien. Nous avons à cœur de nous adapter aux besoins et au budget du client. Nous sommes liés à nos clients et nous les accompagnons dans leur projet. Notre satisfaction, c’est que le chef d’entreprise n’entende pas parler de problèmes informatiques. Nous ne proposons que le matériel que nous maitrisons, c’est plus efficace et plus simple pour tout le monde.

Vous louez et reconditionnez votre matériel ?

Oui avec la location, le matériel de nos clients est renouvelé tous les 3 ans, donc toujours à la pointe de la performance et de la technologie. Ensuite, nous le reconditionnons. C’est une solution à la fois écologique et avantageuse pour nos clients à petit budget, avec la garantie de fiabilité « Made in Alpha 3 ».

Il y a une forte tendance à la cybersécurité… Quels conseils donner aux chefs d’entreprises ?

Ne transigez pas avec la sauvegarde de vos données. Depuis quelques années, les cyber-attaques ont explosé, c’est une réalité et ceux qui en ont fait les frais vous le diront.

Alors confiez-nous vos données, nous avons les moyens de les sécuriser et de vous les restituer.

 

ALPHA 3

03 23 76 31 96

78 avenue de Laon • 02200 SOISSONS

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La Cité ouvre ses portes

L’Élysée et le ministère de la Culture l’ont annoncée officiellement début août : la Cité internationale de la langue française sera inaugurée par le président Emmanuel Macron, jeudi 19 octobre au Château François 1er de Villers-Cotterêts.

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Dans le château de Villers-Cotterêts restauré, la Cité internationale de la langue française sera inaugurée par Emmanuel Macron le 19 octobre (© CMN).

Le Centre des Monuments Nationaux et toute la Cité d’Alexandre Dumas s’apprêtent à célébrer un événement historique pour la ville : l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, deuxième plus gros chantier de France après la restauration de Notre-Dame-de-Paris. Le président Emmanuel Macron avait lui-même initié le projet une fois élu en 2018 après avoir visité le château durant sa campagne de 2017. Il y a vu ce haut-lieu de l’histoire de France puisque François 1er y signa en 1539 l’ordonnance de Villers-Cotterêts qui institua le français comme langue officielle du pays. Mais abandonné depuis 2014 après avoir accueilli une maison de retraite pendant des années, il a fallu s’engager dans un chantier colossal pour réhabiliter ce monument historique pourtant classé en 1997 et le restaurer à la hauteur de l’ambition de la Cité internationale. Commencé début 2020, le chantier aura nécessité plus de 200 millions d’euros de travaux. L’investissement n’est pas passé inaperçu à l’échelle nationale. Le magazine L’Express parlait d’ailleurs en juin dernier de « folie présidentielle à 200 millions d’euros (…) Conte de fées ou fait du prince ? » se demandait la journaliste qui observait également sur place : « Difficile d’imaginer, en arrivant à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, qu’ici avance le deuxième plus gros chantier patrimonial de France après Notre-Dame de Paris. Au comptoir de La Française ou du Longchamp, à l’ombre de la statue d’Alexandre Dumas ou devant l’hôtel de ville, le sujet est absent des conversations. Seuls les bips des camions de chantier qui reculent et les cris des ouvriers qui s’interpellent sur les toits d’ardoises brisent l’apparente indifférence qui entoure la future Cité internationale de la langue française voulue par Emmanuel Macron, dont l’ouverture est désormais envisagée “à la fin de l’été” ».

L’inauguration a en effet été plusieurs fois repoussée, mais elle est désormais bien officielle : elle aura lieu jeudi 19 octobre, en présence, bien sûr, du président Macron pour couper le ruban. Si les Cotteréziens eux-mêmes ont paru s’en désintéresser, l’annonce de l’ouverture leur fait petit à petit prendre conscience de la réalité du projet. Ils touchent du doigt l’ampleur de l’opération et ses 200 000 visiteurs annoncés chaque année : « Cela aura peut-être des répercussions sur nos activités ? » entend-on chez des commerçants. Se voulant être le point d’ancrage du monde francophone, il est certain que l’ouverture de la Cité internationale à Villers-Cotterêts va bouleverser la vie de toute la ville et même de toute une région.
Pour Marie Lavandier, la présidente du Centre des Monuments Nationaux : « C’était notre devoir de sauver ce château de François Ier, c’est notre honneur d’y être parvenus en moins de cinq ans, au terme d’un chantier colossal. C’est donc à une véritable renaissance que nous avons procédé. Les équipes du Centre des monuments nationaux, conduites par Philippe Bélaval, mon prédécesseur jusqu’en janvier 2023, ont œuvré sans relâche, aux côtés de centaines d’entreprises, de compagnons et d’ouvriers auxquels je veux rendre hommage, pour redonner au château tout son lustre, aux décors sculptés leur finesse et aux espaces leurs volumes. » Elle précise aussi : « Au-delà, sous la direction de Paul Rondin qui a rejoint le projet en janvier 2023, la Cité a l’ambition de devenir un lieu de vie, de découverte, ouvert sur la ville, où Cotteréziens, public français et touristes internationaux se croiseront et échangeront. »

La billetterie en ligne ouvre aussi

Le Centre des Monuments Nationaux a ouvert sa billetterie en ligne depuis le 5 septembre pour réserver son entrée de visite du parcours d’expositions de la Cité internationale de la langue française. A savoir que pour son ouverture, les visites sont gratuites du 19 au 29 octobre mais il est tout de même impératif de réserver son billet. La billetterie devient payante à partir du mardi 31 octobre, le lundi (30 octobre) étant le jour de fermeture et restera le jour de fermeture hebdomadaire de la Cité internationale.

Entrées à réserver sur www.cite-langue-francaise.fr – onglet billetterie.
Plein tarif : 9 € – Gratuit pour les moins de 26 ans.

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