L’engagement du Département
Dès le 3 avril, le président du département, Nicolas Fricoteaux, avait sollicité le premier ministre afin d’obtenir l’autorisation gouvernementale nécessaire pour réaliser les analyses.
Sans attendre, le LDAR s’est préparé pour pouvoir réaliser au plus vite des quantités importantes de tests : « Le 6 avril, précise Olivier Mathie, le directeur du LDAR, nous avons effectué les commandes nécessaires en consommables, réactifs, kits d’analyse, équipements de protection individuelle (EPI), matériels complémentaires pour augmenter encore la capacité d’analyse, tout cela dans un contexte de marché très tendu. Le LDAR va pouvoir réaliser 8 000 analyses avec les réactifs achetés et livrés et vendredi dernier, nous avons réalisé les premiers tests qui servent à valider la méthode analytique».
De plus, le LDAR doit s’associer avec un laboratoire spécialisé en biologie médicale pour le rendu des résultats car la sécurité et la fiabilité des résultats d’analyse impliquent une caractérisation précise de la méthode d’analyse avant la réalisation de grandes séries d’échantillons.
C’est pourquoi un partenariat étroit a été mis en place avec le centre hospitalier de Soissons. Le SDIS apporte également son concours logistique en transportant des échantillons entre les lieux de prélèvements, le centre hospitalier et le LDAR.