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Loup de retour dans son école d’enfance

L’auteure du célèbre personnage de la littérature jeunesse est née à Soissons et a fait tout son cursus scolaire dans les établissements de l’association Saint-Rémy. Orianne Lallemand est revenue plusieurs jours pour partager sa passion de l’écriture et de la lecture dans les classes de son ancienne école primaire et maternelle.

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L’école de l’Enfant Jésus s’est mise dans les pas du Loup durant toute une semaine. Dessins, affiches, peluches à l’effigie du désormais célèbre héros de la littérature jeunesse ont pris place dans les couloirs et les classes. Même les baffles de l’établissement résonnaient au son de la musique du dessin animé P’tit Loup à l’heure de la sonnerie. L’école a en effet mis les petits plats dans les grands pour accueillir l’auteure de Loup, Orianne Lallemand. Une visite d’autant plus attendue qu’Orianne, native de Soissons, revenait elle aussi dans son école : « C’est très émouvant, confie-t-elle, c’est le lieu où j’ai grandi, je retrouve une partie de mon enfance. »
Si elle habite aujourd’hui en Bretagne avec son mari et leurs cinq enfants, Orianne Lallemand a passé la première partie de sa vie à Soissons jusqu’à ses 30 ans, avant de partir sous d’autres cieux il y a 20 ans. Une partie de sa famille réside toujours dans la cité du Vase, à commencer par une de ses cousines enseignante à l’Enfant Jésus. Orianne revient donc ponctuellement sur ses terres natales : « Ma dernière visite remonte à 3 ans. Entre toutes les sollicitations, je vais tout de même prendre un moment pour me promener dans la ville et voir comment Soissons évolue. »

Orianne Lallemand en séance de lecture, ici dans une classe de CP de l’Enfant Jésus.

Jeune Soissonnaise, elle avait suivi le cursus scolaire de l’association Saint-Rémy, de la maternelle au lycée. Elle s’était ensuite dirigée vers des études de commerce à Paris puis à Compiègne, mais la passion de l’écriture l’a finalement rattrapée : « Malgré mon parcours scolaire presque scientifique, j’ai toujours lu et aimé lire, j’ai toujours écrit et gribouillé des choses. Mon premier texte retenu par une maison d’édition a été “Tendresse”. C’était en 1999, c’est le début de mon parcours d’auteure que je n’ai ensuite jamais lâché. » Orianne ajoute : « Mes interventions dans les écoles sont aussi le moyen de montrer aux enfants que l’on peut en faire un métier, de démontrer que le monde de l’édition rassemble des gens simples, ce n’est pas une carrière inaccessible. Mais je continue et je continuerai à aller dans les classes par envie et par plaisir. Il est plus que jamais important dans cet environnement d’arriver à capter l’attention des élèves, de leur apporter de la joie et de l’évasion. »
La créatrice de Loup, entre autres (lire l’encadré), a ainsi raconté son métier, ses histoires et partagé sa passion dans 20 des 26 classes de l’Enfant Jésus durant la semaine du 10 au 14 janvier. Le chef d’établissement, Gilles-Henri Mathon, savait qu’Orianne était une ancienne élève mais il connaissait surtout Loup pour en avoir lu les histoires à ses filles : « J’apprécie toute la bienveillance, l’empathie, mais aussi l’humour et l’acceptation des différences qui se dégagent des livres. Son intervention dans les classes permet aux enfants d’en connaître l’auteure d’une part, et de développer d’autre part le sens de la lecture par le plaisir, de mettre en pratique l’apprentissage et de donner bien sûr envie de lire. »
Avec cette action, Gilles-Henri Mathon y voit également : « Une rencontre exceptionnelle, rare, avec une personne qui véhicule de très belles valeurs de grande humanité et qui n’arrive pas souvent dans une carrière. »
Il continue : « La venue d’Orianne Lallemand est si importante en ces temps moroses, elle a amené beaucoup de joie dans l’école et les élèves en ont bien besoin. »

Loup : le phénomène de la littérature jeunesse

Loup a débarqué en 2009 aux éditions Auzou avec « Le loup qui voulait changer de couleur ». Si Orianne Lallemand en est l’auteure, Eléonore Thuillier est l’illustratrice de Loup et elle participe tout autant à l’énorme succès du livre dans la littérature jeunesse. Orianne témoigne : « La façon dont Eléonore l’a dessiné est incroyable, il se passe quelque chose de magique avec ce personnage, dès que les enfants le voient, ils sourient. Et il marche toujours aussi bien 12 ans plus tard. »

Pour les 10 ans de Loup en 2019, le duo avait même été interviewé par Le Figaro pour en décrypter le phénomène éditorial. Le journal précisait que 7 millions d’exemplaires avaient été alors écoulés dans le monde, traduits en quarante langues. « Le succès était inattendu, continue Orianne, alors que le premier ne devait être qu’un seul et unique album, nous en sommes aujourd’hui au 24e avec Eléonore. Même si un jour l’engouement n’est plus aussi fort pour Loup, il est certain que l’actuelle génération le relira à ses enfants, c’est juste un plaisir de voir qu’il a pris autant de place dans la vie des gens. Il mène déjà sa vie sans moi. » A Soissons, la file d’attente à l’extérieur de la librairie L’Arbre Généreux le jour de sa dédicace, démontre dans tous les cas que l’engouement est toujours aussi fort.
Et parallèlement, Orianne Lallemand est l’auteure de bien d’autres livres jeunesse, les derniers sortis étant « Un ami tombé du ciel » aux éditions Auzou et « Le petit monsieur » après « La petite dame » chez Glénat. Bien sûr, Loup et P’tit Loup restent les champions toutes catégories des héros d’Orianne. En cette année d’élection présidentielle, elle travaille d’ailleurs sur « Le loup qui devenait chef de la forêt ». Avec tout l’humour que ses jeunes lecteurs, et moins jeunes, lui connaissent, son slogan en 2022 sera : « Votez Loup ! »

Loup qui part lui aussi en campagne électorale : sortie le 11 février 2022.

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Le centenaire de l’ACS Rugby

1923 – 2023 : l’ACS Rugby a 100 ans. Pour toute la grande famille du rugby et de l’Amicale Club de Soissons, c’est l’année du centenaire. Fort de ses 300 licenciés, de son équipe 1re qui évolue aujourd’hui en Fédérale 3, de son école de rugby et de son équipe féminine les Ruby’s, le club compte bien célébrer l’événement à sa hauteur.

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La première équipe de l’ACS Rugby Soissons, saison 1923 – 1924.

En ouverture des festivités, Marc Lièvremont, ancien international, ancien sélectionneur de l’équipe de France et actuellement consultant sur Canal +, est venu donner « le coup d’envoi » le 9 mai au Mail Scène culturelle. Le point d’orgue est programmé ce samedi 20 mai avec l’organisation d’un tournoi international de rugby à 7, en présence notamment des 7 Fantastics, l’équipe des « nouveaux super-héros du 7 » dans le circuit Elite. 2 000 à 3 000 personnes sont attendues au stade Aimé Dufour. La journée se poursuivra par une soirée paëlla géante sur invitation. Mais l’ACS Rugby célèbre son centenaire tout au long de l’année et d’autres manifestations seront mises sur pied jusqu’en décembre. A venir : les tournois U10, cadets, juniors avec les équipes du Stade Français, du Racing et de Macy, ainsi que le tournoi des féminines et celui des anciens où deux grosses équipes surprises sont là aussi attendues. 

Autant d’événements qui démontrent la place importante de l’ACS et du rugby à Soissons. Son histoire débute dès 1908 avec la création de l’Amicale des anciens élèves de l’école du Centre. Le rugby du début du XXe siècle à Soissons est aussi et avant tout militaire, il était pratiqué par les jeunes hommes venant de toute la France, et bien sûr du sud-ouest, pour faire leur service. Les rencontres avaient alors lieu sur ce qu’on appelait la Plaine Maupas, aujourd’hui le quartier de Presles. « Inutile de dire que le jeu était à cette époque très violent, il se finissait souvent en bagarres », témoignent les mémoires du club que sont Dany Marache, à l’ACS depuis 1962 et président depuis 6 ans, ou encore Jean-Luc Ferary, fils de Maurice et petit-fils de Marcel Ferary, membres incontournables du rugby et du sport en général à Soissons. Ils rappellent aussi un fait marquant de la période troublée de la Première Guerre mondiale : « Un match a tout simplement dû être arrêté net alors que le terrain se faisait bombarder. » 

Une des premières équipes de rugby à Soissons.

A l’Après-guerre, c’est la Reconstruction et c’est la création de l’ACS Rugby en 1923. Les pères fondateurs : Marcel Ferary, Edouard Robinet, Louis Sautreau et Aimé Dufour, le premier président de l’ACS, il le restera jusqu’en 1930. Son destin fut bien plus tragique. Il a été arrêté le 25 novembre 1941 par la Gestapo, condamné aux travaux forcés, il y décéda le 25 janvier 1944. Le nom d’Aimé Dufour reste bien sûr associé à l’actuel stade du club, rue du Paradis. Il fut construit au début des années 60, « construit à l’ancienne par les anciens eux-mêmes, s’amusent les anciens d’aujourd’hui. L’éclairage avait été monté par les joueurs de l’ex-école de métiers EDF de Cuffies, la buvette n’avait pas été oubliée bien sûr et il y avait seulement quatre pommeaux de douche. La cohabitation en fin de match sous les douches n’a pas toujours été simple entre locaux et visiteurs. Pour ce qui était de l’entretien du terrain ? On envoyait les moutons sur le pré pour tondre la pelouse. Après leur passage, il fallait évidemment slalomer entre les crottes pour éviter de tomber dedans, ça ne marchait pas à tous les coups. » 

Thierry Cléda issu de la formation soissonnaise peut faire la fierté de l’ACS, il ira jusqu’en équipe de France A. Il fait ici l’objet d’un portrait dans l’Union en 1996.

Les infrastructures se sont développées petit à petit, mais cela n’a pas empêché l’ACS Rugby de Soissons de se distinguer sur le plan sportif. Dans les années 50, le club a même évolué au niveau Excellence qui correspond maintenant à la Pro D2, le très haut niveau en somme. 

Jean-Luc Ferary se souvient de « ces grandes années » comme il les qualifie : « Nous étions plusieurs à intégrer l’équipe première dès l’âge de 16 ans lors de la saison 1957 – 1958. A ce moment-là, ce sont toutes les mamans qui ont failli mettre leur veto pour ne pas voir leurs jeunes fils s’empoigner avec les plus aguerris. » 

La montée de Soissons en Fédérale 2 mise à l’honneur dans la presse en septembre 2004. La saison 2004 – 2005 de l’ACS en Fédérale 2 s’est aussi révélée très compliquée, comme en témoigne ce compte-rendu « Soissons atomisé » après un très dur 74 – 0 à Villefranche.

L’autre grand fait d’armes au cours des années sportives plus récentes est la montée en Fédérale 2 en 2004. Les Soissonnais y sont restés une saison, mais une saison qui s’est révélée très compliquée comme en témoignent certains articles de presse conservés dans les archives du club. De très bons joueurs sont en même temps sortis de l’école de rugby soissonnaise pour atteindre l’élite nationale et internationale. A commencer par Alain Dusang qui a été le premier joueur soissonnais à être recruté par un grand club, en l’occurrence Vichy, ce qui l’a amené à être sélectionné dans la B de l’équipe de France. « Un pur produit de Saint-Crépin, confirme le président Marache, c’est d’ailleurs un quartier qui a engendré beaucoup de joueurs de l’ACS. » Et si l’on parle du plus haut niveau, Thierry Cléda en est la référence à Soissons : originaire de Vic-sur-Aisne, il ensuite passé par Biarritz et Pau pour arriver en équipe de France A. Enfin pour ne citer qu’eux : Olivier Beaudon s’est distingué à Grenoble dans les années 90 et Sofiane Chellat est allé jusqu’au titre de champion de France de Top 14 avec le Stade Français en 2015. De retour au club en tant que superviseur général, il est aussi joueur international algérien. 

L’équipe première de cette dernière saison 2022 – 2023 maintient le haut niveau de la Fédérale 3 à Soissons. Comme la réserve, elle a terminé très fort à la 6e place, « à un match prêt de la qualification pour jouer la montée en Fédérale 2 », commente Dany Marache. Celui-ci est d’autant plus fier de ses joueurs que l’équipe est composée à presque 100 % de joueurs issus de l’école de rugby de l’ACS, si ce n’est un Laonnois qui vient compléter le XV soissonnais. 100 ans plus tard, le rugby a plus que jamais sa place dans la cité du Vase.

Le tableau historique de l’ACS Rugby 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954 : 

« Au premier plan, nous voyons un chien s’emparant du ballon, le joueur de la gente canine, répondait au nom de « drop » et son propriétaire se nommait André Veniere, joueur entraîneur, issu du S.C.U.F. En deuxième position vers la droite, vous apercevez le capitaine de l’équipe de l’ACS, perdant son képi et dans le même temps sa chaussure. L’artiste semblerait avoir choisi de faire jouer le capitaine de l’équipe du moment, Aubuchou, demi de mêlée. Celui-ci issu du stade bordelais était 2e ligne. Tenant dans la main le drapeau de touche, il s’agit de Maurice Ferary, derrière lui sur le côté Raymond Villa, ensuite légèrement avancé le docteur Marcel Ferary, père de Maurice, qui de surprise lâche la boîte à pharmacie. C’est Lorente qui a la main sur l’épaule du Président. Le Secrétaire, une serviette sous le bras, était notre ami Georges Bergeret et à ses côtés le fidèle Trésorier Tranoy. Dans la tribune au premier plan, Besly l’ancien président, et un spectateur enthousiaste, les autres dirigeants ou les anciens de l’ACS sont supposés regarder le match assis dans celle-ci. » 

Ce tableau emblématique et humoristique du rugby à Soissons trône en bonne place dans le club-house. La peinture date de 1954.

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L’Actu Immo N°4 by ORPI

Vendre votre bien classé F ou G ? L’audit énergétique est obligatoire

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Sachez que depuis le 1er avril 2023, si vous souhaitez vendre votre logement, vous devrez obligatoirement faire réaliser un audit énergétique si ce dernier est considéré comme une «passoire thermique» (classé F ou G au DPE) et en monoproprieté.

Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE) devra être complété par un audit énergétique annexé au contrat de vente et présenté à l’acquéreur dès la première visite.

Cet audit a pour but de prévenir les acquéreurs des différents travaux nécessaires à effectuer pour atteindre une classe énergétique inférieure et ainsi pouvoir le louer sans interdiction dans le cadre d’un investissement locatif.

Vous pouvez également bénéficier d’aides et/ou de subventions spécifiques à cet effet auprès de différents organismes.

Nous nous tenons bien sûr à votre disposition pour toute précision utile à ce sujet.

Vous avez des questions ?
nous sommes là pour vous accompagner.

Agence Na & Co Immobilier

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De Soissons à Hokkaido au Japon

Le voyage d’une semaine à Hokkaido, au Japon, de trois anciennes lycéennes de Gérard de Nerval. Elles l’avaient rêvé, espéré et elles l’avaient surtout mérité.

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Sur le bd Raymond Poincaré, les 241 cerisiers en fleurs laissent planer un air du Japon à Soissons. De Soissons au Japon sur l’île d’Hokkaido, c’est le voyage inattendu qu’ont réalisé trois anciennes lycéennes de Nerval et leur professeur d’art plastique.
Une immersion dans la culture japonaise pour Juliette, Elina, Marion et leur professeur Philippe Denais.

C’est le voyage qu’elles n’attendaient plus. Le voyage d’une semaine à Hokkaido, au Japon, de trois anciennes lycéennes de Gérard de Nerval avec leur professeur d’art plastique, Philippe Denais. Elles l’avaient rêvé, espéré et elles l’avaient surtout mérité. Juliette Ferreira, Marion Lefèbvre et Elina Jeanney ont en effet remporté le Prix du Public d’un concours international de photographie : l’International High School Students’Photo Festival Exchange d’Higashikawa. A la clé : l’invitation à venir rechercher leur prix sur place, au pays du Soleil-levant.

Mais ça, c’était en 2020. Entre temps, une certaine pandémie mondiale a bloqué tous les échanges internationaux. Juliette, Marion et Elina étaient alors en classe de Première. Depuis, elles ont passé leur bac en 2021 et ont quitté le lycée Nerval en partant toutes les trois vers d’autres horizons. Elina est à l’ESRA à Paris (Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle), Juliette est à la fac de Reims en LEA et Marion en école de design à Roubaix. Sans nouvelles du concours si ce n’est la réception de leurs médailles, voilà qu’à la fin de l’année 2022 Philippe Denais les recontacte et annonce le feu vert pour le Japon. « Nous sommes tombées des nues, confie Elina, et on a sauté sur l’occasion. » L’organisation a même convié tous les pays vainqueurs des éditions 2020 et 2021 à l’événement. Les jeunes Soissonnaises en tant qu’ambassadrices de la France étaient également les seules représentantes d’un pays occidental.

Souvenir des montagnes enneigées d’Hokkaido.

Le dépaysement ne pouvait être que total : « L’atmosphère sur place est incroyable, confirme Elina, dès notre sortie du métro à Tokyo nous nous sommes imprégnées du Japon » (voir l’image de Shibuya Crossing). Après la capitale japonaise, exploration du Japon traditionnel sur les montagnes enneigées de l’île d’Hokkaido, où étaient accueillis les anciennes lycéennes et leur professeur, ainsi que toutes les délégations. « Là aussi le dépaysement était complet, de la culture à la nourriture, de l’hôtel traditionnel où nous étions logés aux échanges avec toutes les autres nations. Et pour la dernière soirée, nous avons voulu à notre tour représenter dignement notre pays et notre ville. Nous avons présenté l’histoire de Clovis et du Vase et nous avons même fait goûter le haricot de Soissons. »

Leur voyage inespéré s’est bel et bien transformé en parenthèse inoubliable.

Le célèbre Shibuya Crossing à Tokyo, le carrefour connu pour ses passages zébrés pour piétons. 2,4 millions de personnes traversent la place chaque jour, soit 2 500 personnes qui traversent à chaque feu vert. Avec Elina, Marion, Juliette et leur professeur Philippe, on peut ici transposer le jeu « Où est Charlie ? » en « Où sont nos Soissonnais ? » Les anciennes lycéennes de Nerval savaient qu’une caméra filme en direct le Shibuya Crossing, il leur a suffi de faire des signes à l’objectif pour qu’on ne voie que nos Soissonnais au milieu de la foule.

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