17 000 personnes se sont pressées d’y assister l’année dernière, soutenues par 160 bénévoles et 40 emplois occasionnels. Le festival Pic’Arts règle 120 000 € de facture aux entreprises locales et souffre d’un autofinancement croissant (presque 80 %).
A l’affiche de cette édition 2019, « pour nous les vieux » s’amuse Dominique Létoffé, directeur du festival, le choix s’est porté sur Julien Clerc et Bernard Lavilliers, deux artistes aux longues et brillantes carrières. Côté hip hop : Gringe, qui a fait partie du groupe Casseurs Flowters avec Orelsan, honorera le donjon de Septmonts de son flow ciselé. Hocus Pocus, groupe de jazz hip hop nantais formé en 1995, trouvera aussi son public. Côté reggae, les amateurs du genre seront gâtés avec le reggae dancehall de Taïro, et les Californiens de Groundation, formés en 1996, « subtil mélange entre le plus authentique reggae roots et un jazz à la fois cool et halluciné, soulignés par des dubs envoûtants ». L’électro aura sa part également avec le français Fakear. Concernant le décalé, la performance techno à tendance électro punk du groupe « Salut c’est cool » méritera le détour. Enfin, question tube, c’est l’événement attendu avec Trois cafés gourmands, rendus célèbres pour les 80 millions de vues YouTube et leur hit « A nos souvenirs » rendant hommage à la Corrèze. Ok, pas d’affiche rock cette année, mais rajoutez 4 groupes régionaux, dont 2 de l’Aisne, un tarif qui n’augmente pas, et il y aura forcément du soleil !