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Soissons en lumières : l’ambition du renouveau touristique

L’hôtel de ville et l’abbaye Saint-Léger sont les tableaux de l’acte 1 de « Soissons en lumières », les vendredis, samedis et dimanches soirs jusqu’au 9 janvier. Une mise en bouche à se délecter en cette période de festivités, avant l’acte 2 au printemps 2022 qui a tout simplement le but de bouleverser pour longtemps les visites dans la cité du Vase.

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La municipalité annonce une opération « sans précédent pour la culture et l’attractivité du territoire » : Soissons en lumières. Des étoiles déjà plein les yeux, l’adjoint à la culture François Hanse n’hésite pas à dire : « Nous allons rallumer la capitale des Francs ». Pour cela, la Ville de Soissons mise sur le mapping vidéo, la technologie de projection architecturale de fresques lumineuses et de vidéos sur des monuments en 3D. « L’idée est de créer une déambulation dans la ville en mettant en lumière le patrimoine, le passé, les valeurs et l’identité de la cité du Vase, continue François Hanse. Le vidéomapping avec ses effets visuels et musicaux offre cette possibilité de découvrir nos monuments d’une autre manière, dans l’ambiance de la tombée de la nuit, où chaque détail des bâtiments vibre et vit. »
Une mise en valeur des monuments soissonnais à laquelle les historiens locaux ont eux aussi été associés dans la conception de leur mise en scène. Car rien n’est en effet laissé au hasard sur cette opération, à commencer par le choix du studio réalisateur des animations :
Moment Factory, l’un des leaders mondial dans le domaine. Si son siège se situe à Montréal, il possède aussi des bureaux partout dans le monde dont Paris. Moment Factory est le créateur de plus de 450 spectacles prestigieux à travers la planète, le plus connu localement étant certainement celui de la cathédrale de Reims. Avec la même virtuosité (leurs spectacles sont visibles sur le site momentfactory.com), les équipes du studio mettront en lumières l’hôtel de ville, l’abbaye Saint-Léger, la Cité de la musique et de la danse, le Pavillon de l’Arquebuse, l’église Saint-Pierre et la porte Notre-Dame. L’objectif : des séquences de 15 à 17 mn à découvrir au printemps et à l’été 2022, tous les vendredis, samedis et dimanches soirs du mois d’avril à la Fête du Haricot fin septembre.

« Devenir la référence nationale »

Consciente de l’enjeu, la municipalité mise 6 M€ dans le projet sur les trois années à venir, en bénéficiant de subventions de l’Etat et de l’Agglomération. Mais à travers « Soissons en lumières », l’ambition est bien de connaître des retombées touristiques et des répercussions sur le commerce soissonnais : « L’opération est un véritable levier de développement économique qui n’a encore jamais été réellement exploité, confie l’adjoint à la culture. Elle s’inscrit dans notre logique de construction du territoire au niveau du PETR du Soissonnais et du Valois, au sein duquel nous voulons devenir une vraie destination touristique, où les visiteurs y resteront plusieurs jours. »
Karine Blaizel, la directrice-adjointe des services de la Ville, fait remarquer à son tour :
« Cet événement arrive en même temps que l’inauguration de la Cité internationale de la langue française qui attend plus de 200 000 visiteurs par an. Et de Villers-Cotterêts à Soissons, il n’y a qu’un pas… »
François Hanse continue : « Nous proposons ici une offre complémentaire sous forme de vidéomapping, qui consiste en quelque sorte à narrer l’histoire de Soissons qui n’est autre que l’histoire de France elle-même. »

Les premières séquences de vidéomapping à découvrir ici sur l'hôtel de ville, de même que sur l'abbaye Saint-Léger jusqu'au 9 janvier.

Plus que jamais confiante dans son investissement après avoir vu les premières démonstrations du vidéomapping sur l’hôtel de ville et l’abbaye Saint-Léger, la municipalité affiche son ambition d’être la locomotive pour l’attractivité du territoire :
« Et pourquoi pas devenir la référence nationale du vidéomapping à l’avenir, même après notre engagement de trois années ? » Elle voit en effet très loin avec cette nouvelle action, car il n’aura pas échappé aux Soissonnais que les deux monuments les plus emblématiques de la ville ne font pas partie du programme de mise en lumières, à savoir la cathédrale et l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes. Cela tout simplement parce qu’ils sont actuellement en rénovation et pour quelques années encore selon les tranches de travaux. La Ville imagine donc toutes les possibilités qu’offrirait une nouvelle campagne de vidéomapping sur ses deux joyaux architecturaux.
Mais avant cela, la municipalité et Moment Factory proposent un amuse-bouche de l’événement attendu en avril 2022 : l’acte 1 de Soissons en lumières, les vendredis, samedis et dimanches, de 17h30 à 21h jusqu’au 9 janvier. Des séquences de 6 mn sont ici projetées au public sur l’hôtel de ville et l’abbaye Saint-Léger, « une façon de présenter notre démarche durant les festivités de Noël, souligne François Hanse, un appel lancé à la population pour qu’elle redécouvre une partie de son patrimoine, avant les animations grandioses de
l’acte 2 au printemps. »

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Quand les musiques actuelles débarquent à la campagne

Trois amis ont créé Troc’son Productions. Ils sont bien décidés à propager la musique festive et actuelle en milieu rural, à commencer par les concerts du P’tit Troc’son organisé le 1er avril à Braine.

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Le 1er P’tit Troc’son est organisé le 1er avril à Braine : 4 concerts dont Eko (© Franck Alleron - Vers Solidaires 2018).

Les événements musicaux, familiaux, multiculturels et accessibles au plus grand nombre en terme de prix d’entrée ne sont pas si courants sur le territoire. Il y a bien le festival Berzyk pour le Soissonnais ou Woodrock dans le Laonnois, et si on se concentre sur le Val de l’Aisne, ils sont trop rares voire inexistants. C’est dans cet esprit que trois amis ont monté leur association : Troc’son Productions. L’idée, Renaud Douy, Yohann Baston et Marie-Liesse Kneppert l’avaient déjà en tête depuis longtemps. Ils ont créé l’asso en 2021, ils ont laissé passer les épisodes de la crise sanitaire, puis ils ont décidé de se lancer l’été dernier. Leur motivation : « Organiser des événements musicaux qui mettent en avant les musiques actuelles et plus encore en milieu rural, explique Renaud, le désormais président de Troc’son Productions. Nous voulons démontrer qu’il n’y a pas que dans les villes qu’il se passe des choses. Les gens pourraient justement venir le constater sur notre territoire rural, en l’occurrence celui de la communauté de communes du Val de l’Aisne. L’intérêt est aussi d’y amener des projets qui réunissent le milieu associatif, les collectivités et les producteurs locaux. » 

Yohann, Marie-Liesse et Renaud : les fondateurs de Troc’son Productions.

Forte de ces convictions, l’association propose alors un événement principal, un rendez-vous estival qu’elle veut instituer tous les quatrièmes week-ends de juillet. Ce festival de musiques actuelles se nommera La Guinguette Troc’son, il se déroulera cette année le 22 juillet aux abords du château de Ciry-Salsogne. Comme son nom le laisse à penser, l’ambiance sera à la fête populaire sur un grand espace en herbe avec mât central, ballots de paille et guirlandes lumineuses. 

Mais avant cela, Marie-Liesse, Yohann et Renaud mettent sur pied une première soirée de concerts appelée Le P’tit Troc’son : samedi 1er avril à partir de 19h, au foyer rural de Braine. « Cette première manifestation imprimera la couleur des événements que l’on veut organiser : de la musique festive mais de qualité, avec un tarif d’entrée libre pour que la culture soit ouverte à tous dans les campagnes, souligne Renaud. La soirée en amènera d’autres dans l’année, à chaque saison par exemple. Celle-ci est réalisée en partenariat avec le foyer rural de Braine car il faut savoir que cette petite ville d’un peu plus de 2 000 habitants possède une très belle scène et une très belle salle de 300 personnes. » 

Au programme du P’tit Troc’son : Eko (rock fusion – Soissons, Chauny, Saint-Quentin), A kind of (blues rock – Soissons), Dolmen (stoner rock  – Acy, Braine, Billy-sur-Aisne) et OPA (orchestre punk de l’Aisne – Laon). 

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« Un meurtre à Soissons » : Sing Sing mène l’enquête

Le groupe vocal Sing Sing et sa directrice Nathalie Doyhamboure tournent un film dans la cité du Vase. « Un meurtre à Soissons » sera projeté au cinéma le 25 juin et le 2 juillet.

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Le groupe vocal Sing Sing tourne son film. Ici une scène dans la crypte Saint-Médard.

Un corps a été retrouvé dans un grand vase devant Saint-Jean-des-Vignes… Que chacun se rassure, ceci n’est pas le dernier fait divers sanglant survenu à Soissons, il s’agit du départ de l’intrigue du film tourné par le groupe Sing Sing. Simplement et justement intitulé « Un meurtre à Soissons », il est le dernier projet mené par la troupe vocale. Habituellement exercé à la scène et même aux clips que Sing Sing met en boîte tous les ans, le groupe est passé cette fois au tournage d’un plus long métrage. L’idée est sortie de l’imagination même de sa chef d’orchestre, Nathalie Doyhamboure : « J’avais envie de faire un film sous la forme d’un moyen-métrage depuis des années, explique-t-elle. Le déclic a eu lieu après avoir vu avec mon ami Florence Corcy le film « Mort sur le Nil » de Kenneth Branagh, car nous sommes toutes les deux fans du personnage Hercule Poirot et de ses enquêtes. On a pensé à retranscrire une enquête à Soissons en y intégrant ses légendes et son histoire. Nous avons alors contacté Marie-Laure Fastrez qui a l’habitude d’écrire des sketchs pour les spectacles de Sing Sing. Une semaine plus tard, elle nous livrait le scénario de 30 pages, puis Florence et moi avons écrit les dialogues. »

Sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Médard, l’équipe d’AFAM Prod tourne une scène où le gardien de la crypte, alias Serge Berger, accueille les deux enquêtrices, Sabrina Dos Santos et Christelle Proth-Dautriche.

La trame était lancée, fallait-il en trouver les acteurs. Nathalie n’est pas allée chercher loin, son idée était de toute façon d’intégrer la trentaine d’adhérents du groupe. Mais comme chez les pros, un casting et des auditions ont permis de distribuer les rôles. « Tout le monde joue, souligne-t-elle, c’est un film participatif, il y a même une centaine de figurants au total. » Et toujours comme des pros, la chef d’orchestre a fait appel à la jeune société de production soissonnaise, AFAM Prod, pour la réalisation et le montage. L’équipe composée, le tournage pouvait être lancé. Il a débuté en septembre et se terminera en avril après les 28 scènes du script. L’intrigue commençant à la mort d’un professeur de maths du lycée Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement a alors ouvert ses portes à toute l’équipe et s’est mué en plateau de tournage. D’autres lieux ont servi de décors au film, comme les pompes funèbres Patrick Moitié, la Bourse aux Grains, le cinéma Clovis ou la rédaction du journal l’Union.

L’équipe au complet pour ce jour de tournage dans la crypte Saint-Médard, avec Nathalie Doyhamboure, directrice de Sing Sing, Fabio à la caméra, Amine au son et Antoine à la lumière et au clap.

Mais le rôle principal ne serait-il pas la ville de Soissons elle-même ? « C’est l’élément central de l’histoire, répond Nathalie. Le film sera diffusé après le spectacle de fin d’année de Sing Sing et il a été écrit en lien avec le thème général, à savoir une balade touristique en Soissonnais. » A défaut de guide touristique, le spectateur sera donc emmené dans les lieux emblématiques de la cité du Vase, dans les pas de la commissaire et de l’inspectrice qui mènent l’enquête et déchiffrent les légendes de la ville. Dernier théâtre de tournage en date : la crypte de l’abbaye Saint-Médard où l’histoire de France a tout simplement débuté. « Avec les décors que nous offre Soissons, on a juste à poser notre caméra et nos lumières », confie la directrice de Sing Sing.

Première projection du film « Un meurtre à Soissons » (durée 1h) : dimanche 25 juin à 14h, au cinéma Clovis de Soissons, une semaine après le spectacle du groupe Sing Sing, samedi 17 juin à 20h, salle Prestige à Cuffies. Deuxième projection du film : dimanche 2 juillet à 14h, au cinéma Clovis.

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Retraites : la rue donne de la voix

1 500 à 2 000 manifestants ont défilé dans le centre-ville le 7 février. Soissons était à cette occasion le rassemblement départemental et intersyndical contre la réforme des retraites après les deux précédents rendez-vous de Saint-Quentin et Laon.

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Après le rassemblement de 3000 personnes le 31 janvier, près de 2000 manifestants ont défilé le 7 février dans le centre-ville de Soissons.

Ce rassemblement départemental n’aura cependant pas concentré autant d’opposants au projet du gouvernement que la semaine précédente, mardi 31 janvier, quand 3 000 personnes avaient rallié le rond-point de l’Archer. Pour autant, le rejet de la réforme s’est bien fait entendre dans les rues de Soissons, de la sous-préfecture à l’hôtel de ville en passant par la place de la République. Le cortège s’est même distingué par son ambiance colorée, condensée et revendicatrice à coups de slogans percutants.

Les chants font aussi partie de l’atmosphère des manifestations. Composée par certains syndicats, ici la FSU, on a pour exemple entendu sur l’air de « La chanson de Prévert » de Serge Gainsbourg : « Oh je voudrais tant que tu te souviennes, Cette retraite était la tienne, Avant 62 ans je crois, C’était jusqu’en 2023 (…) ». Ou encore du Georges Brassens sur l’air de « Putain de toi » : « Toi et tes potes tes banquiers tes ministres, Vous avez décrété qu’on était trop gâté, Tout est bon la planète, l’illusion de la dette, Vous mentez pour mieux nous déplumer. » Et sur Lily de Pierre Perret ça donne : « Dans le système conçu pour financer, Congés payés, sécu et puis retraite, Il faudrait que le CAC 40, Plutôt que d’assurer sa rente, Assume tout ce qu’il doit régler/On l’attendait notre retraite Manu, T’en as diminué la durée, vendu, Après l’travail c’est le cimetière, Tu crois qu’on va se laisser faire, Maquereaux, le peuple est dans la rue. »

D’accord ou non avec la réforme des retraites, elle encourage dans tous les cas l’esprit de créativité. Celui-ci a de nouveau été sollicité avec une autre journée de mobilisation programmée à ce jour le 16 février, suivie par une autre manifestation de l’intersyndicale annoncée le 7 mars.

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