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Soissons en lumières : l’ambition du renouveau touristique

L’hôtel de ville et l’abbaye Saint-Léger sont les tableaux de l’acte 1 de « Soissons en lumières », les vendredis, samedis et dimanches soirs jusqu’au 9 janvier. Une mise en bouche à se délecter en cette période de festivités, avant l’acte 2 au printemps 2022 qui a tout simplement le but de bouleverser pour longtemps les visites dans la cité du Vase.

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La municipalité annonce une opération « sans précédent pour la culture et l’attractivité du territoire » : Soissons en lumières. Des étoiles déjà plein les yeux, l’adjoint à la culture François Hanse n’hésite pas à dire : « Nous allons rallumer la capitale des Francs ». Pour cela, la Ville de Soissons mise sur le mapping vidéo, la technologie de projection architecturale de fresques lumineuses et de vidéos sur des monuments en 3D. « L’idée est de créer une déambulation dans la ville en mettant en lumière le patrimoine, le passé, les valeurs et l’identité de la cité du Vase, continue François Hanse. Le vidéomapping avec ses effets visuels et musicaux offre cette possibilité de découvrir nos monuments d’une autre manière, dans l’ambiance de la tombée de la nuit, où chaque détail des bâtiments vibre et vit. »
Une mise en valeur des monuments soissonnais à laquelle les historiens locaux ont eux aussi été associés dans la conception de leur mise en scène. Car rien n’est en effet laissé au hasard sur cette opération, à commencer par le choix du studio réalisateur des animations :
Moment Factory, l’un des leaders mondial dans le domaine. Si son siège se situe à Montréal, il possède aussi des bureaux partout dans le monde dont Paris. Moment Factory est le créateur de plus de 450 spectacles prestigieux à travers la planète, le plus connu localement étant certainement celui de la cathédrale de Reims. Avec la même virtuosité (leurs spectacles sont visibles sur le site momentfactory.com), les équipes du studio mettront en lumières l’hôtel de ville, l’abbaye Saint-Léger, la Cité de la musique et de la danse, le Pavillon de l’Arquebuse, l’église Saint-Pierre et la porte Notre-Dame. L’objectif : des séquences de 15 à 17 mn à découvrir au printemps et à l’été 2022, tous les vendredis, samedis et dimanches soirs du mois d’avril à la Fête du Haricot fin septembre.

« Devenir la référence nationale »

Consciente de l’enjeu, la municipalité mise 6 M€ dans le projet sur les trois années à venir, en bénéficiant de subventions de l’Etat et de l’Agglomération. Mais à travers « Soissons en lumières », l’ambition est bien de connaître des retombées touristiques et des répercussions sur le commerce soissonnais : « L’opération est un véritable levier de développement économique qui n’a encore jamais été réellement exploité, confie l’adjoint à la culture. Elle s’inscrit dans notre logique de construction du territoire au niveau du PETR du Soissonnais et du Valois, au sein duquel nous voulons devenir une vraie destination touristique, où les visiteurs y resteront plusieurs jours. »
Karine Blaizel, la directrice-adjointe des services de la Ville, fait remarquer à son tour :
« Cet événement arrive en même temps que l’inauguration de la Cité internationale de la langue française qui attend plus de 200 000 visiteurs par an. Et de Villers-Cotterêts à Soissons, il n’y a qu’un pas… »
François Hanse continue : « Nous proposons ici une offre complémentaire sous forme de vidéomapping, qui consiste en quelque sorte à narrer l’histoire de Soissons qui n’est autre que l’histoire de France elle-même. »

Les premières séquences de vidéomapping à découvrir ici sur l'hôtel de ville, de même que sur l'abbaye Saint-Léger jusqu'au 9 janvier.

Plus que jamais confiante dans son investissement après avoir vu les premières démonstrations du vidéomapping sur l’hôtel de ville et l’abbaye Saint-Léger, la municipalité affiche son ambition d’être la locomotive pour l’attractivité du territoire :
« Et pourquoi pas devenir la référence nationale du vidéomapping à l’avenir, même après notre engagement de trois années ? » Elle voit en effet très loin avec cette nouvelle action, car il n’aura pas échappé aux Soissonnais que les deux monuments les plus emblématiques de la ville ne font pas partie du programme de mise en lumières, à savoir la cathédrale et l’abbaye Saint-Jean-des-Vignes. Cela tout simplement parce qu’ils sont actuellement en rénovation et pour quelques années encore selon les tranches de travaux. La Ville imagine donc toutes les possibilités qu’offrirait une nouvelle campagne de vidéomapping sur ses deux joyaux architecturaux.
Mais avant cela, la municipalité et Moment Factory proposent un amuse-bouche de l’événement attendu en avril 2022 : l’acte 1 de Soissons en lumières, les vendredis, samedis et dimanches, de 17h30 à 21h jusqu’au 9 janvier. Des séquences de 6 mn sont ici projetées au public sur l’hôtel de ville et l’abbaye Saint-Léger, « une façon de présenter notre démarche durant les festivités de Noël, souligne François Hanse, un appel lancé à la population pour qu’elle redécouvre une partie de son patrimoine, avant les animations grandioses de
l’acte 2 au printemps. »

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Soissons fête son haricot tout juste labellisé IGP

Soissons organise sa Fête du Haricot 2023 du 22 au 24 septembre avec un haricot fraîchement labellisé IGP, Indication Géographique Protégée. Approuvée depuis le 2 juin, elle a été remise début juillet aux producteurs de haricot de Soissons. Il sera plus que jamais mis à l’honneur durant trois jours de festivités.

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La commissaire européenne Brigitte Fiasse est venue remettre en main propre la labellisation IGP aux producteurs locaux de haricot de Soissons. Il faut bien comprendre que la distinction n’est pas anodine : « Le haricot de Soissons entre dans un club très sélect de la région des Hauts-de-France qui ne compte que quatre produits IGP, notre haricot étant le premier à décrocher le label depuis 10 ans », souligne Didier Cassemiche, le président de l’association des producteurs locaux. Il rappelle que la démarche « ne fut pas un long fleuve tranquille depuis la création de la coopérative agricole en 2003 et notre volonté d’aller chercher un label de qualité. Mais c’est maintenant le début d’une nouvelle histoire et chacune des 543 communes qui font désormais partie de cette aire de production du haricot de Soissons va s’approprier le label et faire progresser l’IGP. » Il note que la demande est aujourd’hui plus forte que l’offre, « c’est pourquoi une feuille de route pour développer la filière avec l’IGP a été établie pour les années à venir ».

GrandSoissons Agglomération et son président Alain Crémont mettent en avant « le fruit d’un travail collectif constitué de plusieurs acteurs, guidés par la volonté de protéger la culture, la transformation puis la commercialisation de ce fleuron local, cette protection d’un symbole du patrimoine soissonnais ». Il associe en l’occurrence les producteurs locaux d’une part, mais aussi la confrérie du haricot de Soissons, le Département de l’Aisne, la chambre d’agriculture, le Pôle Légumes Région Nord, les collectivités d’Oulchy-le-Château et Retz-en-Valois et bien sûr la Région Hauts-de-France qui accompagne depuis 2018 l’émergence et la structuration de la filière. Son aide technique et financière représente plus de 200 000 euros. GrandSoissons a de son côté accompagné techniquement et financièrement les producteurs locaux à hauteur de 50 000 euros en 2022.

Pour l’agglo : « Cette labellisation est un véritable enjeu pour la région de Soissons, car elle permettra de protéger et de valoriser un produit local de qualité, tout en encourageant une agriculture responsable et durable. Elle sera également bénéfique pour les consommateurs, qui pourront ainsi être assurés de la qualité et de l’origine du haricot de Soissons qu’ils achètent.

L’IGP du haricot de Soissons est une excellente nouvelle pour la région et pour les producteurs de haricot de Soissons en particulier. Cette reconnaissance permettra de protéger et de valoriser un produit de qualité, tout en encourageant une agriculture locale, responsable et durable. »

Pour la réception de l’IGP, l’explication de la culture du haricot de Soissons a directement été organisée dans une parcelle, ici à Parcy-et-Tigny, pour les représentant(e)s de l’Europe, de la Région, du Département et des collectivités et associations locales.

La zone IGP

L’Indication Géographique Protégée (IGP) identifie un produit agricole dont la qualité et la réputation sont liées à son origine géographique. Elle a été créée en 1992 dans le cadre de la politique européenne de qualité concernant ses produits agricoles et alimentaires. En France, la gestion de ce signe officiel est confiée à l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO). Pour l’obtenir, une étape, au moins dans la production, la transformation ou l’élaboration du produit doit avoir lieu dans l’aire géographique définie et délimitée. L’IGP peut être basée sur la réputation du produit, reconnu par le public, et elle doit être liée à un savoir-faire ou une qualité attribuable à son origine géographique. Elle ne se crée pas, elle consacre une production existante et lui confère dès lors une protection à l’échelle nationale et internationale. Le label est symbolisé par un macaron jaune et bleu qui de ce fait protège le produit dans toute l’Union européenne. A ne pas confondre avec l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) sur le territoire français, et l’AOP (Appellation d’Origine Protégée) au niveau européen, ces labels remplissant un cahier des charges encore plus strict sur leurs zones géographiques moins étendues, définissant ainsi la typicité de leurs terroirs.
Depuis son enregistrement officiel le vendredi 2 juin 2023 par la commission européenne, le haricot de Soissons rejoint donc les 146 produits agroalimentaires IGP enregistrés en France, à ceux-ci s’ajoutent les 74 vins IGP et les 2 cidres IGP français. Le haricot de Soissons devient aussi l’autre haricot reconnu de la région Hauts-de-France avec le Lingot du Nord, IGP de la plaine de la Lys. L’INAO expose : « Les étapes de production allant du semis au battage sont réalisées dans l’aire géographique du “Haricot de Soissons”. Son cœur se trouve à Soissons mais rayonne au-delà, sur plusieurs communes alentour, dans un environnement de plaines et de vallées. »

Le savoir-faire des producteurs de haricots de Soissons

En attribuant le label IGP au haricot de Soissons, l’Institut National de l’Origine et la Qualité (INAO) valorise en même temps « les pratiques développées au fil des siècles par les producteurs locaux » et reprises aujourd’hui par 19 producteurs sur le territoire. Parmi eux, 17 adhèrent à la coopérative agricole du haricot de Soissons créée en 2003 et 2 sont indépendants.

L’INAO rappelle que « le département de l’Aisne est connu depuis le 18e siècle pour sa production de haricots secs. Plusieurs espèces et variétés de haricot étaient autrefois présentes sur ce territoire, mais seul le “haricot de Soissons” est aujourd’hui encore cultivé par des producteurs, qui font vivre un savoir-faire ancestral. » GrandSoissons Agglomération, l’un des acteurs principaux à l’obtention de l’IGP précise que « malgré sa renommée et son histoire, le haricot de Soissons a longtemps été victime de la concurrence de variétés cousines importées et de la pression des prix bas. Pourtant, les producteurs de haricot de Soissons ont toujours su défendre leur produit, en préservant une production locale et de qualité. Ils sont aussi les défenseurs d’un savoir-faire traditionnel puisque l’intégralité de la culture du haricot de Soissons est un travail qui se fait à la main. »

Sur le plan purement technique :
« Le semis est effectué sur des parcelles scrupuleusement sélectionnées permettant d’éviter le gel avec un écart entre les rangs pour une aération et un ensoleillement optimal de la plante. Le choix de la variété Phaseolus coccineus pour le “haricot de Soissons” garantit des plantes grimpantes, rustiques et très vigoureuses qui seront tuteurées pour les guider en hauteur. » L’INAO explique encore que « la récolte se déroule à la main quand les gousses sont desséchées et de couleur marron dominante, soit par la cueillette des gousses en un ou plusieurs passages ou en plante entière, au minimum 3 semaines après la coupe des pieds. Le battage, le tri et le stockage permettent de préserver la qualité et la conservation des grains. » Actuellement, les 19 producteurs locaux cultivent le haricot de Soissons sur 11 hectares, avec un rendement moyen entre 2 et 2,5 tonnes par hectare (données 2019).

Didier Cassemiche, le président de l’association des producteurs de haricot de Soissons, témoigne : « Nous, producteurs, sommes sincèrement heureux de cette reconnaissance du territoire. L’IGP est une étape fondamentale dans notre action collective. Une nouvelle aventure s’offre désormais à nous pour mettre en place un important travail sur la structuration de la filière, pour faire vivre l’IGP et valoriser le Haricot de Soissons. »

La culture du haricot de Soissons, ici chez l’un des producteurs locaux à Parcy-et-Tigny.

Le haricot dans l’assiette

Comme le décrit l’INAO : « On reconnait le haricot de Soissons à son gros grain en forme de rein et sa couleur blanche ou ivoire. Avant dégustation, le haricot de Soissons nécessite un trempage de 12h : il se dotera ainsi d’une peau fine qui deviendra quasi imperceptible après cuisson. Tendreté et fondant seront alors au rendez-vous. Il peut être servi chaud, en accompagnement de viandes (mouton, bœuf, porc, volaille, gibier…), poissons, confits, ou froid pour agrémenter une belle salade. Le haricot de Soissons est commercialisé uniquement en grain sec en grandes et moyennes surfaces, épiceries fines, magasins de producteur, vente directe et salons gastronomiques. » Les élus de GrandSoissons Agglomération confirme qu’avec cette IGP : « Les conditions climatiques et géographiques de notre région sont parfaites pour la culture de ce légume sec, ce qui donne au haricot de Soissons son goût unique et sa texture fondante. »

Au lycée Saint-Vincent-de-Paul à Soissons, la section hôtellerie met en avant le produit local de la cité du Vase et sa nouvelle IGP. Ici, à l’occasion de la remise officielle du label aux producteurs locaux, les élèves avaient préparé plusieurs mets et plusieurs plats autour du haricot de Soissons. Et ce gros haricot blanc inspire déjà les restaurateurs soissonnais car il entre dans la composition d’une quinzaine de leurs plats.

Le haricot de légende

L’origine du haricot de Soissons et sa légende débutent pendant la guerre de Cent Ans : « Alors que la peste ravage la contrée, les Soissonnais survivants s’enfuient, emportant avec eux leurs récoltes. Pendant la fuite, beaucoup perdent des graines. A leur retour, que ne trouvent-ils pas ? Un champ couvert de fèves. L’humidité des berges du canal de la Crise favorise une exceptionnelle récolte qui permit de nourrir sans peine toute la population. Ce haricot devenu célèbre est depuis lors dit “de Soissons”. »

A cette histoire, s’ensuit la légende du guetteur de la cathédrale, une légende qu’aime partager la confrérie gastronomique des compagnons du haricot de Soissons qui en fait la promotion en France et à l’international, et qui voit avec l’IGP son rêve se concrétiser 26 ans après sa création : « A la fin du XIXe siècle, un guetteur nommé “Le Paon” ne quittait pas le haut de la tour de la cathédrale, d’où il surveillait la ville et les incendies. Fatigué de l’aridité de sa plate-forme de pierre, il décida de l’égayer en semant des haricots de Soissons dans des caisses disposées le long des garde-fous. Ses plantations volubiles s’accrochèrent à la rampe et couronnèrent la tour d’une verdure étonnante. “C’est du vrai Soissons” disait-il à ses visiteurs en ajoutant : “Dieu créa la fleur et lui dit : sois rose ! Il créa le haricot et lui dit : Sois Son et vas en paix ! “ »

La confrérie et son Grand Maître, Yana Boureux, devant le jardin du haricot de Soissons au pied de la cathédrale.

La Fête du Haricot : les temps forts

La Ville de Soissons organise sa Fête du Haricot 2023 les vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 septembre sur l’esplanade du Mail.

Au programme : concerts, théâtre, spectacles, contes, arts de la rue, danses, ateliers, concours et dégustations. L’événement sera inauguré vendredi à 18h30, un grand feu d’artifice sera tiré de l’esplanade du Mail samedi à 21h30 et la Parade Clovis déambulera en cœur de ville dimanche à partir de 11h. Le programme complet est visible sur le site www.feteduharicot.fr.

Le pavillon du Haricot : à la rencontre des acteurs du développement de la filière du haricot de Soissons avec l’association des producteurs du haricot de Soissons, la confrérie gastronomique du haricot de Soissons, la dégustation et les démonstrations culinaires de chefs renommés, en partenariat avec la section hôtelière du lycée Saint-Vincent-de-Paul. La nouveauté : le concours d’écossage du haricot samedi à 17h. Inscriptions sur place, attention places limitées.

L’espace des créateurs : à la découverte du savoir-faire et l’excellence des exposants et artisans 100 % locaux. Concours d’art floral : samedi de 10h à 12h30, inscription au 06 83 33 92 40 ou sur www.feteduharicot.fr. Atelier d’art floral : samedi et dimanche de 15h à 18h, inscription sur place. Marché des créateurs : vendredi soir, samedi et dimanche toute la journée. L’atelier des créateurs : samedi et dimanche de 14h à 17h, dès 6 ans.

Le marché gourmand : pour goûter les saveurs des produits du terroir d’une cinquantaine d’exposants venus de la France entière, avec une douzaine de confréries. Le coup de cœur des Chefs : samedi de 10h à 12h30.

La ludosphère : détente, animations, activités ludiques et culturelles en famille. Nouveau : la SAEA propose des démonstrations et initiations d’escrime ancienne, samedi et dimanche de 13h30 à 17h30. Jeux surdimensionnés de la ludothèque. Atelier dessin aquarelle : samedi de 10h à 20h. Jeux de société modernes : dimanche de 10h à 18h. Espace animé par des associations et clubs soissonnais.

En parallèle, activités nautiques proposées par les Voiles du Soissonnais, la Société Nautique Soissonnaise et le club de plongée sous-marine à la SNS, 2 avenue du Mail.

La Parade Clovis se déroulera dans le cœur de ville, dimanche à partir de 11h (archive Mathieu Morice).

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Changement de direction chez Alpha 3 Informatique

Alpha 3 Informatique, prestataire de solutions informatiques professionnelles, a été fondée en 1992 par Fabien Deville, aujourd’hui à la retraite. A la direction depuis 2022, Romuald Waag a repris les valeurs de l’entreprise. Il fait perdurer la rigueur du service et la satisfaction du client à travers le même sens du conseil, le souci de réactivité et la confiance. Confiance envers son équipe, son matériel et son expertise. Entretien :

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Romuald, racontez-nous votre arrivée chez Alpha 3 Informatique :

J’ai toujours apprécié l’esprit de rigueur chez Alpha 3. Je travaillais déjà en collaboration avec eux depuis 20 ans, j’étais dans le secteur de l’informatique de gestion à Compiègne. La moitié des collaborateurs ici le sont depuis plus de 10/15 ans, il y a peu de turn over. L’équipe de 15 personnes fait en sorte que nos clients se concentrent sur leur métier, sans se soucier de l’informatique. J’arrive ici avec une bonne maitrise du secteur, de l’activité et des besoins des clients. C’est donc naturellement que j’ai repris les rênes depuis 2020 avec une passation en douceur. Loïc Cliquot, technicien support pendant 20 ans, est par ailleurs, devenu le directeur adjoint.

Quelle est la marque de fabrique de Alpha 3 ?

Notre qualité de service depuis 30 ans.
Nous sommes spécialisés dans l’équipement informatique des TPE/PME. Nous pouvons dire que nous nous substituons au service informatique d’une entreprise qui n’en possède pas. Nous louons, vendons et mettons en place des postes, des serveurs, des systèmes de sauvegarde, de la sécurité (pare-feu, antivirus…), de la messagerie, de la maintenance avec une assistance et réactivité au quotidien. Nous avons à cœur de nous adapter aux besoins et au budget du client. Nous sommes liés à nos clients et nous les accompagnons dans leur projet. Notre satisfaction, c’est que le chef d’entreprise n’entende pas parler de problèmes informatiques. Nous ne proposons que le matériel que nous maitrisons, c’est plus efficace et plus simple pour tout le monde.

Vous louez et reconditionnez votre matériel ?

Oui avec la location, le matériel de nos clients est renouvelé tous les 3 ans, donc toujours à la pointe de la performance et de la technologie. Ensuite, nous le reconditionnons. C’est une solution à la fois écologique et avantageuse pour nos clients à petit budget, avec la garantie de fiabilité « Made in Alpha 3 ».

Il y a une forte tendance à la cybersécurité… Quels conseils donner aux chefs d’entreprises ?

Ne transigez pas avec la sauvegarde de vos données. Depuis quelques années, les cyber-attaques ont explosé, c’est une réalité et ceux qui en ont fait les frais vous le diront.

Alors confiez-nous vos données, nous avons les moyens de les sécuriser et de vous les restituer.

 

ALPHA 3

03 23 76 31 96

78 avenue de Laon • 02200 SOISSONS

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La Cité ouvre ses portes

L’Élysée et le ministère de la Culture l’ont annoncée officiellement début août : la Cité internationale de la langue française sera inaugurée par le président Emmanuel Macron, jeudi 19 octobre au Château François 1er de Villers-Cotterêts.

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Dans le château de Villers-Cotterêts restauré, la Cité internationale de la langue française sera inaugurée par Emmanuel Macron le 19 octobre (© CMN).

Le Centre des Monuments Nationaux et toute la Cité d’Alexandre Dumas s’apprêtent à célébrer un événement historique pour la ville : l’inauguration de la Cité internationale de la langue française, deuxième plus gros chantier de France après la restauration de Notre-Dame-de-Paris. Le président Emmanuel Macron avait lui-même initié le projet une fois élu en 2018 après avoir visité le château durant sa campagne de 2017. Il y a vu ce haut-lieu de l’histoire de France puisque François 1er y signa en 1539 l’ordonnance de Villers-Cotterêts qui institua le français comme langue officielle du pays. Mais abandonné depuis 2014 après avoir accueilli une maison de retraite pendant des années, il a fallu s’engager dans un chantier colossal pour réhabiliter ce monument historique pourtant classé en 1997 et le restaurer à la hauteur de l’ambition de la Cité internationale. Commencé début 2020, le chantier aura nécessité plus de 200 millions d’euros de travaux. L’investissement n’est pas passé inaperçu à l’échelle nationale. Le magazine L’Express parlait d’ailleurs en juin dernier de « folie présidentielle à 200 millions d’euros (…) Conte de fées ou fait du prince ? » se demandait la journaliste qui observait également sur place : « Difficile d’imaginer, en arrivant à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne, qu’ici avance le deuxième plus gros chantier patrimonial de France après Notre-Dame de Paris. Au comptoir de La Française ou du Longchamp, à l’ombre de la statue d’Alexandre Dumas ou devant l’hôtel de ville, le sujet est absent des conversations. Seuls les bips des camions de chantier qui reculent et les cris des ouvriers qui s’interpellent sur les toits d’ardoises brisent l’apparente indifférence qui entoure la future Cité internationale de la langue française voulue par Emmanuel Macron, dont l’ouverture est désormais envisagée “à la fin de l’été” ».

L’inauguration a en effet été plusieurs fois repoussée, mais elle est désormais bien officielle : elle aura lieu jeudi 19 octobre, en présence, bien sûr, du président Macron pour couper le ruban. Si les Cotteréziens eux-mêmes ont paru s’en désintéresser, l’annonce de l’ouverture leur fait petit à petit prendre conscience de la réalité du projet. Ils touchent du doigt l’ampleur de l’opération et ses 200 000 visiteurs annoncés chaque année : « Cela aura peut-être des répercussions sur nos activités ? » entend-on chez des commerçants. Se voulant être le point d’ancrage du monde francophone, il est certain que l’ouverture de la Cité internationale à Villers-Cotterêts va bouleverser la vie de toute la ville et même de toute une région.
Pour Marie Lavandier, la présidente du Centre des Monuments Nationaux : « C’était notre devoir de sauver ce château de François Ier, c’est notre honneur d’y être parvenus en moins de cinq ans, au terme d’un chantier colossal. C’est donc à une véritable renaissance que nous avons procédé. Les équipes du Centre des monuments nationaux, conduites par Philippe Bélaval, mon prédécesseur jusqu’en janvier 2023, ont œuvré sans relâche, aux côtés de centaines d’entreprises, de compagnons et d’ouvriers auxquels je veux rendre hommage, pour redonner au château tout son lustre, aux décors sculptés leur finesse et aux espaces leurs volumes. » Elle précise aussi : « Au-delà, sous la direction de Paul Rondin qui a rejoint le projet en janvier 2023, la Cité a l’ambition de devenir un lieu de vie, de découverte, ouvert sur la ville, où Cotteréziens, public français et touristes internationaux se croiseront et échangeront. »

La billetterie en ligne ouvre aussi

Le Centre des Monuments Nationaux a ouvert sa billetterie en ligne depuis le 5 septembre pour réserver son entrée de visite du parcours d’expositions de la Cité internationale de la langue française. A savoir que pour son ouverture, les visites sont gratuites du 19 au 29 octobre mais il est tout de même impératif de réserver son billet. La billetterie devient payante à partir du mardi 31 octobre, le lundi (30 octobre) étant le jour de fermeture et restera le jour de fermeture hebdomadaire de la Cité internationale.

Entrées à réserver sur www.cite-langue-francaise.fr – onglet billetterie.
Plein tarif : 9 € – Gratuit pour les moins de 26 ans.

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