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Soissons imagine son futur Pôle de loisirs de Saint-Crépin

La Ville de Soissons lance un appel aux investisseurs pour le futur pôle de loisirs de Saint-Crépin. Dans et autour de l’ancienne piscine municipale, vide depuis l’ouverture des Bains du Lac, l’ambition est de créer un parc d’activités sportives, ludiques, de bien-être et d’hébergement plein air dans le cadre naturel de Saint-Crépin.

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En lançant sur les réseaux sociaux une vidéo de 5 mn du projet de Pôle de loisirs de Saint-Crépin, la municipalité de Soissons sonne l’appel aux porteurs de projets privés susceptibles d’être intéressés pour investir dans l’équipement. Le futur pôle de loisirs soissonnais n’en est qu’à son balbutiement, l’appel à manifestation d’intérêt complet ne sera d’ailleurs lancé qu’à l’automne prochain. Pour autant, le maire Alain Crémont ne veut pas perdre de temps et souhaite d’ores et déjà aiguiser la curiosité des professionnels qui porteront les activités du pôle.

Dans la continuité du golf compact urbain dont le début de construction derrière l’Espace Parisot est imminent, le projet pour l’heure en image est pour le moins séduisant, à commencer par la réhabilitation de l’ancienne piscine. Comme une coquille vide depuis l’ouverture du centre aquatique des Bains du Lac, la piscine avait déjà fait l’objet d’une consultation auprès des Soissonnais sur sa possible réutilisation. La population est unanime : en faire le lieu de nouvelles activités ludiques type bowling, patinoire ou laser game. Avant tout, ne pouvant reconstruire sur ce terrain au bord de l’Aisne, le réemploi du bâtiment s’est vite imposé. La municipalité a alors retenu l’idée de réaménager les 4 000 m2 de bâtiment pour proposer plusieurs activités sur trois niveaux : un bowling de 12 pistes, 900 m2 de jeux interactifs type laser game, un spa, un espace fitness, une vaste halle ouverte sur le paysage avec espace de restauration et de détente.

L’hébergement de cabanes dans les arbres.
Un spa aménagé dans une partie de l’ancienne piscine.

Autour de ce futur bâtiment principal, 35 000 m2 de terrain clos et arboré seront aménagés avec un mini-golf, un bassin extérieur de l’ancienne piscine et des hébergements en plein air composés de cabanes dans les arbres. Finis les caravanes et camping-cars du camping municipal, la Ville fait en effet le choix du concept de cabanes dans les arbres et de roulottes « plus dans l’air du temps ». Car avec ce projet Pôle de loisirs, Alain Crémont et son équipe municipale font clairement un appel du pied aux possibles visiteurs de la région parisienne pour faire du tourisme un élément moteur du développement économique et de la création d’emplois pérennes à Soissons : « Ce cadre vert et naturel de plus en plus recherché a un potentiel incroyable, avec des hébergements tendances ou des activités comme le golf à deux pas du cœur de ville. » De quoi donner envie aux investisseurs d’y croire, espèrent-ils. Le message est clair : « Pour un constructeur de bowling par exemple, ne vaut-il pas mieux l’installer dans ce parc naturel plutôt qu’à la périphérie d’une zone industrielle ? »

Dans le même temps, la municipalité s’adresse aux Soissonnais eux-mêmes pour leur proposer une nouvelle offre de loisirs. Sa situation dans le quartier Saint-Crépin, défini comme Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville, n’en est que plus cohérente. La réhabilitation de cette « zone socialement défavorisée » est déjà engagée avec ses enjeux d’aménagements spécifiques. Un futur Pôle de Loisirs y prendra alors tout son sens, intégré dans un quartier entier dédié au « sport et au bien-être ».

Le dossier à l’attention des porteurs de projets est donc en préparation. De fait, ni calendrier ni budget n’est encore établi, la Ville n’est d’ailleurs pas fermée à des propositions qui diffèreraient de son projet de base : « Nous ne sommes sûrs de rien », confie la municipalité. Seule certitude : « Nous croyons en ce futur Pôle de loisirs de Saint-Crépin pour le développement de Soissons. »

Les visuels sont issus de la vidéo de la Ville de Soissons « Projet de Pôle de loisirs Saint-Crépin » réalisée par DBC.

A l’intérieur de l’ancienne piscine, un bowling de 12 pistes.
Le golf de 9 trous et un practice dont le début d’aménagement est imminent derrière l’Espace Parisot.

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Quand les musiques actuelles débarquent à la campagne

Trois amis ont créé Troc’son Productions. Ils sont bien décidés à propager la musique festive et actuelle en milieu rural, à commencer par les concerts du P’tit Troc’son organisé le 1er avril à Braine.

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Le 1er P’tit Troc’son est organisé le 1er avril à Braine : 4 concerts dont Eko (© Franck Alleron - Vers Solidaires 2018).

Les événements musicaux, familiaux, multiculturels et accessibles au plus grand nombre en terme de prix d’entrée ne sont pas si courants sur le territoire. Il y a bien le festival Berzyk pour le Soissonnais ou Woodrock dans le Laonnois, et si on se concentre sur le Val de l’Aisne, ils sont trop rares voire inexistants. C’est dans cet esprit que trois amis ont monté leur association : Troc’son Productions. L’idée, Renaud Douy, Yohann Baston et Marie-Liesse Kneppert l’avaient déjà en tête depuis longtemps. Ils ont créé l’asso en 2021, ils ont laissé passer les épisodes de la crise sanitaire, puis ils ont décidé de se lancer l’été dernier. Leur motivation : « Organiser des événements musicaux qui mettent en avant les musiques actuelles et plus encore en milieu rural, explique Renaud, le désormais président de Troc’son Productions. Nous voulons démontrer qu’il n’y a pas que dans les villes qu’il se passe des choses. Les gens pourraient justement venir le constater sur notre territoire rural, en l’occurrence celui de la communauté de communes du Val de l’Aisne. L’intérêt est aussi d’y amener des projets qui réunissent le milieu associatif, les collectivités et les producteurs locaux. » 

Yohann, Marie-Liesse et Renaud : les fondateurs de Troc’son Productions.

Forte de ces convictions, l’association propose alors un événement principal, un rendez-vous estival qu’elle veut instituer tous les quatrièmes week-ends de juillet. Ce festival de musiques actuelles se nommera La Guinguette Troc’son, il se déroulera cette année le 22 juillet aux abords du château de Ciry-Salsogne. Comme son nom le laisse à penser, l’ambiance sera à la fête populaire sur un grand espace en herbe avec mât central, ballots de paille et guirlandes lumineuses. 

Mais avant cela, Marie-Liesse, Yohann et Renaud mettent sur pied une première soirée de concerts appelée Le P’tit Troc’son : samedi 1er avril à partir de 19h, au foyer rural de Braine. « Cette première manifestation imprimera la couleur des événements que l’on veut organiser : de la musique festive mais de qualité, avec un tarif d’entrée libre pour que la culture soit ouverte à tous dans les campagnes, souligne Renaud. La soirée en amènera d’autres dans l’année, à chaque saison par exemple. Celle-ci est réalisée en partenariat avec le foyer rural de Braine car il faut savoir que cette petite ville d’un peu plus de 2 000 habitants possède une très belle scène et une très belle salle de 300 personnes. » 

Au programme du P’tit Troc’son : Eko (rock fusion – Soissons, Chauny, Saint-Quentin), A kind of (blues rock – Soissons), Dolmen (stoner rock  – Acy, Braine, Billy-sur-Aisne) et OPA (orchestre punk de l’Aisne – Laon). 

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« Un meurtre à Soissons » : Sing Sing mène l’enquête

Le groupe vocal Sing Sing et sa directrice Nathalie Doyhamboure tournent un film dans la cité du Vase. « Un meurtre à Soissons » sera projeté au cinéma le 25 juin et le 2 juillet.

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Le groupe vocal Sing Sing tourne son film. Ici une scène dans la crypte Saint-Médard.

Un corps a été retrouvé dans un grand vase devant Saint-Jean-des-Vignes… Que chacun se rassure, ceci n’est pas le dernier fait divers sanglant survenu à Soissons, il s’agit du départ de l’intrigue du film tourné par le groupe Sing Sing. Simplement et justement intitulé « Un meurtre à Soissons », il est le dernier projet mené par la troupe vocale. Habituellement exercé à la scène et même aux clips que Sing Sing met en boîte tous les ans, le groupe est passé cette fois au tournage d’un plus long métrage. L’idée est sortie de l’imagination même de sa chef d’orchestre, Nathalie Doyhamboure : « J’avais envie de faire un film sous la forme d’un moyen-métrage depuis des années, explique-t-elle. Le déclic a eu lieu après avoir vu avec mon ami Florence Corcy le film « Mort sur le Nil » de Kenneth Branagh, car nous sommes toutes les deux fans du personnage Hercule Poirot et de ses enquêtes. On a pensé à retranscrire une enquête à Soissons en y intégrant ses légendes et son histoire. Nous avons alors contacté Marie-Laure Fastrez qui a l’habitude d’écrire des sketchs pour les spectacles de Sing Sing. Une semaine plus tard, elle nous livrait le scénario de 30 pages, puis Florence et moi avons écrit les dialogues. »

Sur le site de l’ancienne abbaye Saint-Médard, l’équipe d’AFAM Prod tourne une scène où le gardien de la crypte, alias Serge Berger, accueille les deux enquêtrices, Sabrina Dos Santos et Christelle Proth-Dautriche.

La trame était lancée, fallait-il en trouver les acteurs. Nathalie n’est pas allée chercher loin, son idée était de toute façon d’intégrer la trentaine d’adhérents du groupe. Mais comme chez les pros, un casting et des auditions ont permis de distribuer les rôles. « Tout le monde joue, souligne-t-elle, c’est un film participatif, il y a même une centaine de figurants au total. » Et toujours comme des pros, la chef d’orchestre a fait appel à la jeune société de production soissonnaise, AFAM Prod, pour la réalisation et le montage. L’équipe composée, le tournage pouvait être lancé. Il a débuté en septembre et se terminera en avril après les 28 scènes du script. L’intrigue commençant à la mort d’un professeur de maths du lycée Saint-Vincent-de-Paul, l’établissement a alors ouvert ses portes à toute l’équipe et s’est mué en plateau de tournage. D’autres lieux ont servi de décors au film, comme les pompes funèbres Patrick Moitié, la Bourse aux Grains, le cinéma Clovis ou la rédaction du journal l’Union.

L’équipe au complet pour ce jour de tournage dans la crypte Saint-Médard, avec Nathalie Doyhamboure, directrice de Sing Sing, Fabio à la caméra, Amine au son et Antoine à la lumière et au clap.

Mais le rôle principal ne serait-il pas la ville de Soissons elle-même ? « C’est l’élément central de l’histoire, répond Nathalie. Le film sera diffusé après le spectacle de fin d’année de Sing Sing et il a été écrit en lien avec le thème général, à savoir une balade touristique en Soissonnais. » A défaut de guide touristique, le spectateur sera donc emmené dans les lieux emblématiques de la cité du Vase, dans les pas de la commissaire et de l’inspectrice qui mènent l’enquête et déchiffrent les légendes de la ville. Dernier théâtre de tournage en date : la crypte de l’abbaye Saint-Médard où l’histoire de France a tout simplement débuté. « Avec les décors que nous offre Soissons, on a juste à poser notre caméra et nos lumières », confie la directrice de Sing Sing.

Première projection du film « Un meurtre à Soissons » (durée 1h) : dimanche 25 juin à 14h, au cinéma Clovis de Soissons, une semaine après le spectacle du groupe Sing Sing, samedi 17 juin à 20h, salle Prestige à Cuffies. Deuxième projection du film : dimanche 2 juillet à 14h, au cinéma Clovis.

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Retraites : la rue donne de la voix

1 500 à 2 000 manifestants ont défilé dans le centre-ville le 7 février. Soissons était à cette occasion le rassemblement départemental et intersyndical contre la réforme des retraites après les deux précédents rendez-vous de Saint-Quentin et Laon.

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Après le rassemblement de 3000 personnes le 31 janvier, près de 2000 manifestants ont défilé le 7 février dans le centre-ville de Soissons.

Ce rassemblement départemental n’aura cependant pas concentré autant d’opposants au projet du gouvernement que la semaine précédente, mardi 31 janvier, quand 3 000 personnes avaient rallié le rond-point de l’Archer. Pour autant, le rejet de la réforme s’est bien fait entendre dans les rues de Soissons, de la sous-préfecture à l’hôtel de ville en passant par la place de la République. Le cortège s’est même distingué par son ambiance colorée, condensée et revendicatrice à coups de slogans percutants.

Les chants font aussi partie de l’atmosphère des manifestations. Composée par certains syndicats, ici la FSU, on a pour exemple entendu sur l’air de « La chanson de Prévert » de Serge Gainsbourg : « Oh je voudrais tant que tu te souviennes, Cette retraite était la tienne, Avant 62 ans je crois, C’était jusqu’en 2023 (…) ». Ou encore du Georges Brassens sur l’air de « Putain de toi » : « Toi et tes potes tes banquiers tes ministres, Vous avez décrété qu’on était trop gâté, Tout est bon la planète, l’illusion de la dette, Vous mentez pour mieux nous déplumer. » Et sur Lily de Pierre Perret ça donne : « Dans le système conçu pour financer, Congés payés, sécu et puis retraite, Il faudrait que le CAC 40, Plutôt que d’assurer sa rente, Assume tout ce qu’il doit régler/On l’attendait notre retraite Manu, T’en as diminué la durée, vendu, Après l’travail c’est le cimetière, Tu crois qu’on va se laisser faire, Maquereaux, le peuple est dans la rue. »

D’accord ou non avec la réforme des retraites, elle encourage dans tous les cas l’esprit de créativité. Celui-ci a de nouveau été sollicité avec une autre journée de mobilisation programmée à ce jour le 16 février, suivie par une autre manifestation de l’intersyndicale annoncée le 7 mars.

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