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Exposition

Le plaisir de peindre

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L'art de peindre un portrait

Monique Dubois devant un de ses portraits chevalins.

Monique Dubois devant un de ses portraits chevalins.

Exposition de Monique Dubois, Galerie du Mail jusqu’au 14 novembre   

« Vous n’allez pas raconter ma vie ! » s’écrie en riant Monique Dubois, en réponse à la première question. Pour elle, ce qui compte se trouve sur les murs de la galerie du Mail, une série de portraits méticuleux et haut en couleurs, d’une part de têtes en costume sud-américain, d’autre part de chevaux. « Je n’ai pas de chevaux, mais je les aime. »

Elle admet quand même qu’il est légitime pour le spectateur de connaître quelque chose de l’artiste qui peint.

« J’ai beaucoup, beaucoup voyagé enfant. » Son père était en constant déplacement en Afrique du Nord, et Monique a suivi. « Après, je me suis déplacé avec mon mari pour notre travail. » C’est après le décès de son mari qu’elle s’est installée à Villers-Cotterêts. Elle a continué à voyager : « J’accompagnais des groupes de touristes, partout. » Elle n’était pas guide, précise-t-elle, mais celle qui réglait tout pendant le voyage.

Le Pérou, d’où viennent la plupart des portraits de personnes ? « Non, j’y suis allée toute seule. J’ai adoré. » Parmi quelques paysages, il y a, bien sûr, le site péruvien de Macchu Picchu.

« Je peins en amateur. » Elle travaille presque toujours à partir de photos qu’elle à prises elle-même. Les portraits de chevaux sont méticuleux, chacun se détachant d’un fond monotone, pour mieux illustrer sa vigueur, sa grâce, ses muscles et tendons.

Ce qui se dégage d’une telle exposition, où l’artiste ne prétend pas offrir une vision qui révolutionnera l’art, c’est le pur plaisir de peindre, la joie du geste, le bonheur de (re)produire une image.

denis.mahaffey@levase.fr

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