En 1877, au lendemain de la Commune de Paris, des ouvriers acquis aux théories anarchistes de Proudhon ont ouvert une coopérative de consommation, d’action culturelle et d’éducation populaire à Belleville, quartier ouvrier de l’est de Paris. « La Bellevilloise » a prospéré jusqu’à 1936. Devenue immeuble d’bureaux, elle a été rachetée et a ouvert en 2005 avec les mêmes ambitions : rendre l’art et la culture sous toutes les formes accessibles et abordables dans un quartier excentré.
Michel Gasqui au Mail en avril 2014.
Migas Chelsky, avec son passé maoïste, et d’activiste politique à travers le photomontage, ne pouvait guère trouver un cadre plus adéquat que La Bellevilloise. Il y participera au 17e « Grand salon de l’art abordable » du 26 au 28 février. Près de 400 œuvres de cinquante artistes utilisant différentes techniques – peinture, photographie, sculpture, gravure, art numérique – seront exposées, à des prix allant de €50 à €5000 – d’où le terme « abordable ». Les visiteurs pourront y rencontrer les artistes dans une ambiance conviviale et informelle.
Migas Chelsky exposera ses maisons abandonnées, vidées de tout sauf de leurs secrets, et ses paysages plombés, comme en attente d’un cataclysme.
Grand salon de l’art abordable
La Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, Paris 20e, Métro Gambetta ou Ménilmontant
Vendredi 26 février : de 14h00 à 20h30
Samedi 27 février : de 11h00 à 20h30
Dimanche 28 février : de 11h00 à 20h30
denis.mahaffey@levase.fr