
L’auteur au Salon du Livre
Son premier livre était une « autofiction ». Cette fois Eric Ravin a choisi un autre genre, le roman à suspense. Il écrit sans plan : « Je sais où je vais aller, sans savoir le chemin que je prendrai. »
La Rose du Sahel commence par histoire d’un couple impliqué dans un complot terroristo-financier. Mais cet aspect s’avère un rêve, et alterne avec la vie d’un enseignant. L’histoire navigue entre Paris, l’Afrique de l’ouest, et même l’île de Ré.
L’auteur lui-même est enseignant à Soissons, pour des élèves en difficulté scolaire.
La vraisemblance n’est pas un élément de première nécessité dans un roman à suspense, et l’aventure saute d’un endroit à un autre, d’une situation extrême à une autre. Le narrateur change de nom, de situation, son rêve cède la place à la réalité du quotidien scolaire. Puis le rêve reprend, mais le narrateur a changé. Passion, intrigue, violence parfois extrême ; le héros meurt, le restera-t-il ? Eric Ravin laisse entrevoir son retour.
L’association humanitaire soissonnaise Madomé est évoquée, et des membres paraissent sous un nom d’emprunt. Dans sa vraie vie Eric Ravin s’y est engagé : « Madomé a change ma vie ! » Son roman est aussi un hommage aventureux.
La Rose du Sahel, ed. Lansdall, 15€
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[Cet article paraît dans le Vase Communicant n°402.]