Charpentier, Telemann, Vivaldi : les plus grands sont au programme ; mais aussi Tomaso Albinoni (*), Jean-Féry Rebel, dont nous avons entendu la séquence « Loure-Chaconne » de son ballet « Les élémens » et, comme en 2016, une œuvre de Charles Desmazures, originaire de… Fère-en-Tardenois.
Caterina dell’Agnello a dû changer une corde en cours en concert.
Les formes structurées de la musique Baroque ne font qu’accentuer ses transcendances. Chaque auditeur a pu entendre celles qui lui parlaient. Il y a le bref passage pour la dizaine de flûtes à bec et traversières qui ouvre le premier mouvement du concerto en la mineur de Telemann, rejointes aussitôt par les cordes. Il démontre la profondeur de la pure simplicité.
La musique de Vivaldi traduit à merveille la vitalité et l’optimisme. Mais le mouvement lent de son 5e concerto pour flûte et cordes, en passant en mode mineur, montre qu’il sait aussi toucher à la face trouble de la réalité.
L’aventure des ces Ateliers a sa continuité. Sandrine Geoffroy, professeur à Château-Thierry et soliste de cette œuvre, avait joué le 2e concerto du même Vivaldi en 2015. Il y en a six…
denis.mahaffey@levase.fr