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Le Vase des Arts

Le vrai cirque… et la suite

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L'art du cirque italien

Les trois barbiers (g. à dr. Jacopo Maria Bianchini, Leonardo Adorni et Alessandro Mori) s'occupent d'un client.

Ça a été déjà un vrai cirque avant l’arrivée sur scène des trois clowns-musiciens-jongleurs du Teatro Necessario. Les six premiers rangs de la salle du Mail remplis de scolaires et d’autres enfants bouillonnent d’idées pour s’occuper en attendant : se déplacer, courir, bavarder, s’interpeller à distance, tester les rehausseurs de fauteuil. L’ambiance est assurée, ils ont chauffé la salle. Quand les barbiers de la Nuova Barberia Carloni entrent en scène, c’est le silence devant l’autre cirque, pour de vrai.

Chargés d’un nouveau salon de barbier, ils se rendent compte de la présence apparemment inattendue du public. Chacun réagit : Jacopo Maria Bianchini porte un sourire fixe de bienvenue ; Leonardo Adorni (fondateur du Teatro Necessario) s’alarme ; Alessando Mori fait le pitre.

Six mains musiciennes

Ils prospectent des clients prêts à leur confier leur cuir chevelu : « offres spéciales » de plus en plus alléchantes, bons distribués… Un spectateur monte sur scène, étonnant sosie d’un membre de l’équipe du Mail. Appelons-le « Silvano ».

Silvano se prête de bon cœur à toutes les misères que lui infligent les barbiers, au point de garder le sourire même lorsque le fauteuil, ajustable en hauteur, monte jusqu’à trois mètres et que le vérin se bloque.

Les trois trichologues tentent vainement un sauvetage. Ils décident de terminer le spectacle, saluent le public, partent, reviennent, saluent encore. Le client, perché derrière eux, ne reste pas moins incontournable. Enfin ils agissent, se hissent, le descendent sur les épaules.

C’est fini, sauf pour un «  bord de scène » qui attire la foule des premiers rangs. Alessandro les asperge avec un vaporisateur.

Silvano, perçu en sortant du théâtre, accorde un entretien au Vase des Arts, qui le félicite. « Une longue journée de répétition ? » Il rit :« Pas du tout. Rien. ». Le Vase des Arts s’étonne.

Ebloui par son succès, va-t-il changer de vie, partir avec le cirque comme un gamin dans un roman de jeunesse ?

Sinon, les clowns-barbiers, en tournée française, comment feront-ils pour se trouver un autre Silvano dans la prochaine ville ?

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